Sans tomber dans un repli identitaire, l’objectif était de permettre aux ocanais, lors d’une animation festive, de se fédérer autour de leurs origines, de leur histoire de leur identité tout en renforçant les liens, en participant à la cohésion sociale dans le village. Le pain qui, depuis de longs siècles, représentait l'aliment de base, se préparait en famille, entre habitants d’un quartier ou d’un village. On employait non seulement le blé, mais aussi le maïs, le seigle et l’orge, la châtaigne pour le préparer. Le four était allumé en général une fois par semaine ainsi que pour certaines périodes de fête, pour y faire cuire des pâtisseries (canistrons de pâques).Tous, frères, cousins, voisins s’y employaient pour réaliser et transporter les fagots de bois qui devaient servir à chauffer le four. C’était un rituel immuable. Le pain cuit devait suffire pour les besoins hebdomadaires de la famille, du quartier ou du village.
Les fours à bois d’Ocana
Une initiative qui s’inscrit dans une volonté de créer ou de renforcer le lien social autour d’une histoire commune. Un capital enrichie par la rencontre, l’échange et le partage. Le village d’Ocana dont l’attractivité se définit autour de la beauté de son paysage, mérite de renforcer son image en considérant et en soignant son patrimoine tant architectural que culturel et social.
Il y a existé au moins dix fours à pain dans le village. Certains appartenaient à des particuliers, qui en laissaient l’usage aux villageois tout en restant les utilisateurs prioritaires. Jacques Antoine Romanetti raconte que chaque jour et pour chaque four, il y avait deux à trois chauffes. Si chaque famille avait son jour de cuisson, par contre l’ordre de chauffe changeait : l’ordre 1, 2, 3devenait la semaine suivante 2, 3, 1 puis 3, 1, 2. Cela avait une grande importance. Pour la première chauffe appelée « a dirurera », il fallait brûler beaucoup de bois, un peu moins pour la deuxième, très peu pour la troisième.....Puis les fours se sont progressivement éteints laissant place aux boulangeries que nous connaissons aujourd’hui...
Un héritage commun
Le patrimoine qui préoccupe les Ocanais est celui du bien commun transmis de générations en générations et qui est composé de tous les éléments constitutifs de l’histoire et de l’identité des territoires, et des villages. Sont concernés : les paysages façonnés par l’homme au fil des siècles avec leur faune et leur flore liées au mode de vie agro pastoral ; le mode d’implantation des constructions, formes des villages, architecture des bâtiments, matériaux locaux…; les équipements partagés témoins des modes de vie et de pensée comme les fontaines, lavoirs, fours, moulins à grain et pressoirs à huile, charbonnières, les aires de battage... ; les techniques, outils et savoir-faire nécessaires à leur création et à leur entretien (la taille de la pierre, l’utilisation du bois...) ; les traditions culturelles, religieuses, sociales, culinaires ; les produits du terroir ; la mémoire orale.
Les fours témoins d’une histoire et d’un présent
Pour lier ce patrimoine et l’histoire, l’idée est de pouvoir créer une journée patrimoniale autour d’une ouverture commune des fours sur toute la Corse. On y cuisinerait et ferait du pain pour tous comme il y a plus de 50 ans pour faire vivre tout un village. Le 16 juillet, c’est la ferme aquacole des îles Sanguinaires qui a, grâce à ses produits (loups, daurades royales et courbines) et dans l’esprit d’Aroma Gourmand des frères Caux, enfants du village, fêté le retour de l’utilisation des fours en y préparant ses poissons. Un grand moment qui a mis les papilles en joie et la fête dans les cœurs.
Les fours à bois d’Ocana
Une initiative qui s’inscrit dans une volonté de créer ou de renforcer le lien social autour d’une histoire commune. Un capital enrichie par la rencontre, l’échange et le partage. Le village d’Ocana dont l’attractivité se définit autour de la beauté de son paysage, mérite de renforcer son image en considérant et en soignant son patrimoine tant architectural que culturel et social.
Il y a existé au moins dix fours à pain dans le village. Certains appartenaient à des particuliers, qui en laissaient l’usage aux villageois tout en restant les utilisateurs prioritaires. Jacques Antoine Romanetti raconte que chaque jour et pour chaque four, il y avait deux à trois chauffes. Si chaque famille avait son jour de cuisson, par contre l’ordre de chauffe changeait : l’ordre 1, 2, 3devenait la semaine suivante 2, 3, 1 puis 3, 1, 2. Cela avait une grande importance. Pour la première chauffe appelée « a dirurera », il fallait brûler beaucoup de bois, un peu moins pour la deuxième, très peu pour la troisième.....Puis les fours se sont progressivement éteints laissant place aux boulangeries que nous connaissons aujourd’hui...
Un héritage commun
Le patrimoine qui préoccupe les Ocanais est celui du bien commun transmis de générations en générations et qui est composé de tous les éléments constitutifs de l’histoire et de l’identité des territoires, et des villages. Sont concernés : les paysages façonnés par l’homme au fil des siècles avec leur faune et leur flore liées au mode de vie agro pastoral ; le mode d’implantation des constructions, formes des villages, architecture des bâtiments, matériaux locaux…; les équipements partagés témoins des modes de vie et de pensée comme les fontaines, lavoirs, fours, moulins à grain et pressoirs à huile, charbonnières, les aires de battage... ; les techniques, outils et savoir-faire nécessaires à leur création et à leur entretien (la taille de la pierre, l’utilisation du bois...) ; les traditions culturelles, religieuses, sociales, culinaires ; les produits du terroir ; la mémoire orale.
Les fours témoins d’une histoire et d’un présent
Pour lier ce patrimoine et l’histoire, l’idée est de pouvoir créer une journée patrimoniale autour d’une ouverture commune des fours sur toute la Corse. On y cuisinerait et ferait du pain pour tous comme il y a plus de 50 ans pour faire vivre tout un village. Le 16 juillet, c’est la ferme aquacole des îles Sanguinaires qui a, grâce à ses produits (loups, daurades royales et courbines) et dans l’esprit d’Aroma Gourmand des frères Caux, enfants du village, fêté le retour de l’utilisation des fours en y préparant ses poissons. Un grand moment qui a mis les papilles en joie et la fête dans les cœurs.