Amélie Oudéa-Castéra vient d'être nommée au ministère de l'Éducation nationale, tout en conservant son portefeuille des Sports et de la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024. Une binôme assez inconséquent selon plusieurs syndicats qui craignent "une ministre à mi-temps". En Corse, l'UNSA, première organisation syndicale nationale au sein du champ jeunesse et sports, salue la continuité pour les politiques sportives mais exprime des inquiétudes concernant un grand ministère regroupant tant d'enjeux essentiels, notamment avec les Jeux Olympiques à l'horizon. François Giudicelli met en garde contre le pilotage direct par l'Élysée ou Matignon, soulignant l'importance d'une présence quotidienne du ministre pour tous les personnels des domaines de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports. « L'Éducation n'est pas un ministère comme un autre et nécessite un investissement fort et un dialogue social de qualité avec les représentants des personnels pour éviter les crises et les dysfonctionnements récurrents qu'on a connus lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron », souligne F. Giudicelli.
Une menace sur la qualité et la continuité du service public ?
Les annonces de Gabriel Attal sur le « choc des savoirs » en décembre 2023 n'ont pas convaincu l'UNSA Éducation. « C'est une vision conservatrice, passéiste et démagogique de l'École qui n'est pas à la hauteur des enjeux d'avenir, et notamment des transitions écologiques et numériques qui bousculent la société », affirme F. Giudicelli. L'UNSA Éducation souhaite rencontrer au plus tôt la nouvelle ministre pour revoir les politiques éducatives.
Pour le leader de L'UNSA Éducation Corse, il est impératif d'ouvrir des discussions avec la nouvelle ministre sur des enjeux urgents tels que la mixité sociale et scolaire, l'inclusion scolaire et l'attractivité des métiers éducatifs et sportifs.
François Giudicelli souligne également les pénuries d'enseignants récurrentes, qui « font peser une menace sur la qualité et la continuité du service public », ainsi que les dégradations des conditions de travail. « La détérioration des conditions de travail chez les enseignants mettent en tension tous les métiers de l'Éducation », déclare-t-il, insistant sur la nécessité d'ouvrir de nouveaux espaces de négociation pour contrer les défis auxquels le système éducatif est confronté.
Une menace sur la qualité et la continuité du service public ?
Les annonces de Gabriel Attal sur le « choc des savoirs » en décembre 2023 n'ont pas convaincu l'UNSA Éducation. « C'est une vision conservatrice, passéiste et démagogique de l'École qui n'est pas à la hauteur des enjeux d'avenir, et notamment des transitions écologiques et numériques qui bousculent la société », affirme F. Giudicelli. L'UNSA Éducation souhaite rencontrer au plus tôt la nouvelle ministre pour revoir les politiques éducatives.
Pour le leader de L'UNSA Éducation Corse, il est impératif d'ouvrir des discussions avec la nouvelle ministre sur des enjeux urgents tels que la mixité sociale et scolaire, l'inclusion scolaire et l'attractivité des métiers éducatifs et sportifs.
François Giudicelli souligne également les pénuries d'enseignants récurrentes, qui « font peser une menace sur la qualité et la continuité du service public », ainsi que les dégradations des conditions de travail. « La détérioration des conditions de travail chez les enseignants mettent en tension tous les métiers de l'Éducation », déclare-t-il, insistant sur la nécessité d'ouvrir de nouveaux espaces de négociation pour contrer les défis auxquels le système éducatif est confronté.