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« Napoléon invite la Russie » : Cinéma et Pouvoir jusqu'au 5 juin à l’espace Diamant.


Marilyne SANTI le Vendredi 3 Juin 2016 à 20:29

L’ouverture de ce cycle, qui sera un rendez-vous annuel, a été inaugué ce vendredi à 9h30 à l’espace Diamant en présence de Laurent Marcangeli, député-maire, Simone Guerrini adjointe à la culture et au Patrimoine, de Jean-Pierre Aresu adjoint délégué à la mise en valeur napoléonienne, Amaury Lefébure Directeur du musée national de la Malmaison et J.Marc Olivesi conservateur en chef du musée national de la maison Bonaparte.



« Napoléon invite la Russie » : Cinéma et Pouvoir jusqu'au 5 juin à l’espace Diamant.
C’est un nouveau rendez-vous permettra à la ville d’Ajaccio de recevoir un pays dans le cadre de rencontres cinématographiques auxquelles viendront s’adjoindre des expositions et d’autres rendez-vous culturels.
Cet événement est organisé par la Ville d’Ajaccio et la Maison Bonaparte en partenariat avec la CTC - Cinémathèque Régionale de Corse.
 
On sait combien Napoléon Bonaparte avait le sens et le goût de la communication, depuis les bulletins de l’Armée d’Italie, jusqu’à la mise en scène de cérémonies fastueuses comme le sacre, immortalisé par le peintre David. On peut suivre tout au long de son règne l’importance qu’il a accordée à la diffusion et à la glorification de ses hauts faits. 
Sous son égide, les journées d’étude Cinéma et pouvoir se veulent l’occasion d’échanger sur les représentations du pouvoir que le cinéma a proposées à travers son histoire, mais aussi à travers diverses cultures.
 
Valoriser l’héritage napoléonien à travers les différentes cultures européennes, la communication politique, la propagande artistique et la représentation du pouvoir au Cinéma, tel est le propos de Napoléon invite 
Ces journées seront consacrées à la valorisation cinématographique du mythe napoléonien mais également à la manière dont une culture spécifique, cette année la Russie, a donné à voir ses grands hommes et leurs actions. 

Le rapport de l’histoire et du cinéma est le fil rouge de l’opération, aussi cette réflexion s’appuiera sur la participation des spécialistes du cinéma des Pays de l’Est : de la Russie traditionnelle et de la Russie contemporaine mais également sur l’implication et la collaboration des professeurs de l’Université de Corse.

Cette opération a pour objectif de faire d’Ajaccio un pôle de référence pour l’Histoire napoléonienne, de valoriser Ajaccio au niveau international et de proposer aux Ajacciens un mode ludique de relire l’Histoire. 
La Ville d’Ajaccio s’est associée au Musée national de la Maison Bonaparte, et à travers lui au réseau des musées nationaux napoléoniens, ainsi qu’à la Collectivité territoriale de Corse pour mener à bien cet ambitieux projet. 
Le programme
David Chanteranne
Historien et historien de l’art, diplômé de l’université de Paris-Sorbonne, lauréat des bourses de la Fondation Napoléon, rédacteur en chef de la « Revue du Souvenir napoléonien » et des magazines « Napoléon Ier » et « Napoléon III ». Parmi les principaux ouvrages qu’il a publiés : Napoléon à l’écran (en collaboration avec I. Veyrat-Masson), Sur les pas de Napoléon, Le sacre de Napoléon, Austerlitz, Napoléon par les peintres (en collaboration avec D. Casali), Napoléon, sa vie, ses batailles, son Empire (en collaboration E. Papot).
 
Vladimir Fedorovski
Cet ancien diplomate russe est l’écrivain d’origine russe le plus édité en France.
Diplômé de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou il est aussi doctorant d’Etat en histoire sur le rôle des cabinets dans l’histoire de la diplomatie française. Conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost, il assure la promotion de la perestroïka en France avec comme objectif de faire naître une nouvelle Russie. A partir de 1991, il se lance dans une carrière littéraire en publiant L’Histoire secrète d’un coup d’Etat. Ses nombreux écrits sont des succès internationaux et sont traduits dans vingt-huit pays.
 
Colomba Sansonetti-Eid
Diplômée de la Fémis, promotion 1994, du Département Production. Responsable Pédagogique et Enseignante, Université de Corse/ IUT DU Créations et Techniques Audiovisuelles et Cin France. Production personnelle : À la Fémis : La Falaise blanche, de Gisli Erlingsson, fiction, 1993, directrice de production Lents que nous sommes, de Viviane Perelmuter, fiction, 1992, directrice de production (Prix œcuménique, Festival Oberhausen, 1992) Icemaster, de Gisli
Erlingsson, Fiction, 1992, directrice de production.
 
Joël Chapron
Diplômé à la Sorbonne des études de russe et de l’École supérieure des interprètes et traducteurs (ESIT) de Paris. Joël Chapron est le grand manitou du cinéma russe en France : depuis plus de vingt ans, il œuvre en coulisses pour sortir de l’ombre des jeunes réalisateurs, des premiers films détonants, des grands moments de cinéma. Depuis dix ans, ses conseils aident le jury cannois à établir la sélection des films d’Europe de l’Est pour le plus célèbre festival du monde, qui a fait et défait bien des carrières. Monsieur du cinéma russe en France, est aussi Monsieur du cinéma français en Russie. Depuis 1995, il est le responsable des pays d’Europe centrale et orientale chez Unifrance.
 
Andria Fazi
Maître de conférences en science politique à l’Université de Corse au laboratoire UMR CNRS LISA. L’axe principal de ses recherches est le pouvoir régional dans une perspective comparée. Les territoires privilégiés sont la France, l’Espagne et l’Italie. Ses grands domaines d’intérêt sont : les institutions et systèmes politiques régionaux, notamment insulaires ; les régionalismes ; les comportements politiques ; les acteurs politiques ; le fait régional et insulaire dans l’Union européenne.
 
Valérie Santarelli et Charles Cianfarani
Diplômée en histoire et réalisatrice pour la télévision, Valérie Santarelli crée la marque EMPIRES en 2006. Empires raconte la légende napoléonienne à travers les accessoires de mode et les arts décoratifs en proposant une gamme de créations se situant entre produit culturel, objet souvenir et accessoires de mode. C’est donc avec liberté que Valérie Santarelli s’accorde une relecture de l’épopée impériale, sollicitant des paramètres de l’ordre de l’identitaire, de l’imaginaire et de la représentation. Depuis le début, Empires a invité des artistes pour des collaborations ponctuelles. C’est à ce titre que Charles Cianfarani, issu des Beaux-Arts et de la publicité, a rejoint le studio en 2013, en qualité de résident.