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Le Salon du Chocolat de Bastia, un rendez-vous gourmand aux retombées économiques importantes


Andrea Petitjean le Lundi 7 Octobre 2024 à 16:52

Du 11 au 13 octobre 2024, la Place Saint-Nicolas de Bastia accueillera une nouvelle édition du Salon du Chocolat de Corse. Un événement majeur qui promet d'attirer des milliers de visiteurs, avec des retombées économiques importantes pour la ville.



Conférence de presse du Salon du Chocolat de Corse du lundi 7 octobre 2024, mairie de Bastia.
Conférence de presse du Salon du Chocolat de Corse du lundi 7 octobre 2024, mairie de Bastia.
Le Salon du Chocolat de Corse revient pour une nouvelle édition du 11 au 13 octobre 2024, sur la Place Saint-Nicolas à Bastia. Cet événement, devenu incontournable après une décennie d'existence, s'impose comme un rendez-vous clé pour les amateurs de cacao et les professionnels du secteur. L'année dernière, l'événement avait attiré près de 50 000 visiteurs, confirmant son succès auprès des insulaires et des touristes.

Lors d'une conférence de presse tenue ce lundi 7 octobre à la mairie de Bastia, le maire Pierre Savelli a exprimé sa fierté de voir cet événement s'ancrer dans la vie bastiaise. « Nous sommes très fiers de ce salon, qui est devenu une véritable vitrine et un rendez-vous clé pour les chocolatiers et artisans corses présents », a-t-il déclaré.

Le président du Salon du Chocolat de Corse, Paul Perinelli, a également partagé son enthousiasme pour cette deuxième édition. « On attend beaucoup de monde sur la place Saint-Nicolas », a-t-il affirmé. L'affluence record de l'an dernier a eu un impact direct sur l'économie locale, avec une augmentation des réservations dans les hôtels et restaurants de près de 30 %. « Cet événement dynamise le commerce local et attire des visiteurs qui, en temps normal, ne viennent pas en ville. Cet événement permet d'humaniser le centre-ville », a -t-il ajouté.

Cette année, des maîtres chocolatiers de renom, tels que Nicolas Cloiseau, Anthony Coquereau et Gaël Claviere, sont attendus à Bastia, renforçant l'attrait du salon. « On a une bonne renommée, puisqu'on a réussi à attirer des gens qui ont préféré venir au Salon du Chocolat de Bastia plutôt que d'aller au Salon du Chocolat de Paris », a souligné le président.

D'importantes retombées économiques pour la ville

Au-delà du plaisir des papilles, le Salon du Chocolat représente un moteur économique pour la ville. Il y a trois ans, l'événement a généré environ 3,5 millions d'euros de retombées économiques. Rien que l'année dernière, en une seule journée, 16 000 visiteurs, dont 11 000 en provenance de villes comme Propriano, Ajaccio et Calvi, ont afflué à Bastia. « Tout cela contribue à générer d’importantes retombées économiques pour la ville. D’ailleurs, cette année encore, les hôtels affichent complets lors de la semaine du salon », a précisé Paul Perinelli.
Avec un budget de 300 000 euros, entièrement consacré à des prestataires locaux, l'événement s'inscrit dans une logique de soutien à l'économie bastiaise. « Chaque centime est dépensé sur Bastia, il n'y a rien qui est fait sur le continent. On veut vraiment faire travailler le marché local », a-t-il affirmé.

Conscient du contexte économique difficile, des mesures ont été prises pour rendre l’événement plus accessible. « Cette année, nous avons imposé à tous les exposants de ne plus vendre au poids, de faire des tarifs bien définis et aussi plus bas que les autres années. On veut vraiment que les Bastiais et tous les gens qui viennent profitent de l’évènement sans avoir à dépenser des fortunes », a expliqué le président.
 

 


Une création d’emplois temporaires, notamment pour les étudiants

L’organisation de cet événement permet également la création d'emplois temporaires. De nombreux jeunes, notamment des étudiants, ont été engagés pour aider à la logistique et à l’accueil des visiteurs. « Nous avons mis en place des emplois pour gérer la logistique et l'accueil de l'événement. Avec 200 stands pour 5000m2 d’exposition, on va avoir besoin de renfort. Certains lycées ont été sollicités, et des étudiants venant du continent et de Corte, qui étudient l'impact économique, ont également répondu présents », a expliqué Paul Perinelli.