Corse Net Infos - Pure player corse

Institutions : "Il faut savoir ce que l'on veut…"


le Jeudi 1 Août 2013 à 20:06

La Commission des compétences législatives et réglementaires de l’Assemblée de Corse, présidée par Pierre Chaubon, s'est réunie, jeudi, au Musée de la Corse à Corte. Elle s'est notamment penchée, sur les nouveaux aménagements qu’elle propose en matière de fiscalité des successions et de consultation référendaire dans son rapport sur le projet de réforme institutionnelle qui sera soumis en débat à l’Assemblée de Corse le 26 septembre prochain.



Institutions : "Il faut savoir ce que l'on veut…"
Au terme de cette réunion Pierre Chaubon a expliqué le sens que la commission allait donner à ces aménagements.
"Nous allons notamment complèter la question sur la fiscalité" a t-il expliqué.
"Il y a, déjà, dans le rapport un chapitre qui est consacré à la demande transfert de la fiscalité de succession. Avec Antoine Orsini, président de la commision des finances nous allons, dès le 12 septembre, réunir une commission mixte pour voir comment reprendre l'initiative sur cette demande de transfert, compte tenu de tout ce qui s'est passé et notamment de la décision du Conseil Constitutionnel."
Autre point évoqué par Pierre Chaubon : la demande formulée par Paul Giacobbi de procéder par référendum, à une consultation des Corses.
"Nous avons réponse à cette question et allons l'intégrer dans le rapport" a précisé Pierre Chaubon.
Mais le président de la commission des compétences législatives et réglementaires compte aller plus loin encore.
"Au fur et à mesure de nos consultations avec toutes les sphères de la société insulaire, nous allons prendre en compte toutes les questions que se posent les Corses, consigner leurs préoccupations et, en fonction de tout ce que nous aurons recueillis, peut être améliorer ou modifier sur quelques points, le rapport que nous rendrons 15 jours avant le débat corrigé, modifié, enrichi…"
Et pour Pierre Chaubon il est indispensable d'aller de l'avant.
" Le statut particulier de la Corse, c'est une évidence, ne fonctionne pas. Toutes demandes pour adapter la loi ou le règlement n'aboutissent quasiment jamais. Dès lors, il faut savoir ce que lon veut. Si l'on veut avoir des pouvoirs virtuels, il faut en rester là; si l'on veut avoir des pouvoirs réels, effectifs il faut aller au-delà. C'est que nous disons dans ce rapport" rappelait Pierre Chaubon.






Commentaires

1.Posté par stumaccatu le 02/08/2013 09:00
Pierre Chaubon poursuit son idée fixe des réformes institutionnelles. Quelqu'un pourrait il lui expliquer que tout cela ne sert à rien?
Le statut particulier de la Corse ne marche pas, sur ce point il a raison, mais ses réformes institutionnelles ne marcheraient pas non plus, et pour les mêmes raisons.

Pourquoi cela ne peut il pas marcher? Parce que les problèmes de la Corse ne sont pas là, tout simplement. Le problème principal , en Corse,est celui-ci: les rapports sociaux (pour faire court) en sont à peu près au stade de la féodalité.

Alors il est inutile de faire de l'acharnement thérapeutique, et les clans (anciens et nouveaux)
qui prétendent régler le problème à coups de réformes institutionnelles sont dans la situation des nobles qui voulaient régler les problèmes du royaume de France en 1787 ou 1788.
C'est de bonne guerre de leur part mais ça ne marchera pas, parce que ça ne marche déjà plus. Ce n'est qu'une fuite en avant.

Alors, Pierre Chaubon devrait prendre du recul et des vacances, et se rendre à l'évidence qu'il a fait fausse route. On sait qu'il ne s'est jamais remis du référendum de 2003, mais il n'est pas responsable: c'était une erreur de diagnostic.