Interrogé ce jeudi 7 avril sur le plateau de BFMTV sur les violences qui se répètent presque chaque jour en Corse depuis l'agression mortelle d'Yvan Colonna le 2 mars dernier, le ministre de l'Intérieur a d'abord affirmé que le berger de Cargèse"n'était pas un héros mais un assassin" qui a été condamné "par trois fois" pour la mort du préfet Claude Érignac.
"Ça ne veut pas dire que ça justifie qu'il ait lui-même été assassiné, c'est une autre question" a précisé Darmanin qui a dit que la plainte des parents d’Yvan Colonna ne le "choque pas" car "il est évident que lorsque quelque chose arrive dans des locaux de l’Etat […], on puisse penser que l’Etat est responsable."
Darmanin a aussi rappelé que les circonstances de l'agression du militant indépendantiste, condamné pour l'assassinat du préfet Erignac en 1998, font l'objet d'une enquête judiciaire, d'une inspection administrative ainsi que d'auditions parlementaires.
La porte du gouvernement est toujours ouverte
Darmanin a ensuite abordé la question des discussions entre le gouvernement et les élus corses sur la question de l'autonomie de l'île et il a réitéré qu'il ne recevrait pas les responsables politiques insulaires "tant que des violences se produiront sur l'île", a-t-il déclaré en rappelant qu'il y avait eu 150 blessés parmi les forces de l'ordre depuis le début des manifestations.
Le ministre est enfin revenu sur la question du "cycle de discussions" ouvert en mars dernier avec les élus locaux et qui devait se poursuivre à Beauvau le 8 avril. Si en raison des violences qui se sont produites le week-end dernier en marge à la manifestation d'Ajaccio, la réunion a été annulée, Darmanin assure que "la porte du gouvernement est toujours ouverte sur cette question de l'autonomie dans la République."
"Ça ne veut pas dire que ça justifie qu'il ait lui-même été assassiné, c'est une autre question" a précisé Darmanin qui a dit que la plainte des parents d’Yvan Colonna ne le "choque pas" car "il est évident que lorsque quelque chose arrive dans des locaux de l’Etat […], on puisse penser que l’Etat est responsable."
Darmanin a aussi rappelé que les circonstances de l'agression du militant indépendantiste, condamné pour l'assassinat du préfet Erignac en 1998, font l'objet d'une enquête judiciaire, d'une inspection administrative ainsi que d'auditions parlementaires.
Gérald Darmanin (@GDarmanin): "Yvan Colonna n'est pas un héros, il était un assassin" pic.twitter.com/wphZA0h5Yr
— BFMTV (@BFMTV) April 7, 2022
La porte du gouvernement est toujours ouverte
Darmanin a ensuite abordé la question des discussions entre le gouvernement et les élus corses sur la question de l'autonomie de l'île et il a réitéré qu'il ne recevrait pas les responsables politiques insulaires "tant que des violences se produiront sur l'île", a-t-il déclaré en rappelant qu'il y avait eu 150 blessés parmi les forces de l'ordre depuis le début des manifestations.
"Tant qu'il y a de la violence, tant qu'on s'en prend à des policiers ou des gendarmes […] qu'on envoie des cocktails Molotov ou des bombes agricoles sur des commissariats, on ne peut pas continuer à discuter politiquement. […] Le pire pour la Corse, c'est de retomber dans la violence"
Le ministre est enfin revenu sur la question du "cycle de discussions" ouvert en mars dernier avec les élus locaux et qui devait se poursuivre à Beauvau le 8 avril. Si en raison des violences qui se sont produites le week-end dernier en marge à la manifestation d'Ajaccio, la réunion a été annulée, Darmanin assure que "la porte du gouvernement est toujours ouverte sur cette question de l'autonomie dans la République."