
Louis Poggi (à gauche)
Le chantier de reconstruction du GFCA prend forme. C'était un moment crucial attendu par l'ensemble des adhérents de l'association du Gaz' : l'audience privée au Palais de justice ajaccien du mardi 17 janvier. Après plus d'une heure d'entretien avec, notamment, le président du tribunal judiciaire, Stéphane Nesa, avocat sollicité par des adhérents gaziers, a obtenu l'ajournement de l'examen par la juridiction de la nécessité ou non de l'ouverture d'une procédure collective concernant l'association.
"Puisque tous les membres du conseil d'administration ont démissionné et que le dernier président de l'association enregistré en préfecture est décédé, il fallait redonner à l'association la possibilité de convoquer l'assemblée générale des adhérents, étant donné que seuls les membres du CA ou le président étaient en mesure de le faire, d'après les statuts, rappelle Stéphane Nesa. Ce jeudi 19 au matin, le président du tribunal judiciaire a désigné Louis Poggi, ancien joueur professionnel du GFCA, pour convoquer l'assemblée générale des adhérents. Cela va permettre à l'association d'envisager son avenir. Le tribunal a compris qu'il était dans l'intérêt de tout le monde d'avoir un interlocuteur régulier en face de lui."
Le joueur le plus capé de l'histoire du Gaz' va donc pouvoir - après un délai de quinze jours à compter de ce jeudi 19 janvier - convoquer une AG extraordinaire, afin de redonner un corps à cette association déstructurée. Lors de cette réunion tant attendue, le nouveau Conseil d'Administration du club sera investi. Dans la foulée, ce dernier se réunira immédiatement pour désigner les membres du bureau : président, secrétaire, trésorier, voire différents responsables, etc.
"Puisque tous les membres du conseil d'administration ont démissionné et que le dernier président de l'association enregistré en préfecture est décédé, il fallait redonner à l'association la possibilité de convoquer l'assemblée générale des adhérents, étant donné que seuls les membres du CA ou le président étaient en mesure de le faire, d'après les statuts, rappelle Stéphane Nesa. Ce jeudi 19 au matin, le président du tribunal judiciaire a désigné Louis Poggi, ancien joueur professionnel du GFCA, pour convoquer l'assemblée générale des adhérents. Cela va permettre à l'association d'envisager son avenir. Le tribunal a compris qu'il était dans l'intérêt de tout le monde d'avoir un interlocuteur régulier en face de lui."
Le joueur le plus capé de l'histoire du Gaz' va donc pouvoir - après un délai de quinze jours à compter de ce jeudi 19 janvier - convoquer une AG extraordinaire, afin de redonner un corps à cette association déstructurée. Lors de cette réunion tant attendue, le nouveau Conseil d'Administration du club sera investi. Dans la foulée, ce dernier se réunira immédiatement pour désigner les membres du bureau : président, secrétaire, trésorier, voire différents responsables, etc.
Le redressement judiciaire est-il vraiment envisageable ?
Une remise en état du corps associatif du club indispensable, dans la perspective de l'audience reportée au 14 février. Le président nouvellement élu pourrait alors y représenter l'association. Dans le cadre d'une éventuelle procédure collective, il deviendrait alors l'interlocuteur du mandataire, ainsi que de l'administrateur chargés de l'encadrer. Mais rien n'est encore certain concernant un possible redressement judiciaire, bien au contraire.
"Pour être placé en redressement judiciaire, l'association doit être en état de cessation de paiement. En clair, elle ne doit pas avoir les fonds disponibles pour payer ses dettes, simplifie Stéphane Nesa. Il semblerait que le compte bancaire soit bloqué mais pas que ce dernier soit vide. Dans ce cas, l'association GFCA ne serait pas en cessation de paiement. Se dire qu'il faut absolument ouvrir une procédure collective pour payer les éducateurs, ce n'est pas le sujet. C'est la société qui gère les salariés."
A l'inverse, une telle procédure pourrait permettre à l'association de repartir sur un nouvel élan. "C'est une vraie opportunité, est même persuadé l'avocat. Les collectivités publiques ont besoin d'être rassurées avant de donner des subventions. Il y a beaucoup de fantasmes sur les procédures collectives, mais ce n'est pas aussi brutal qu'on l'imagine. Il ne faut pas les redouter !"
Les deux personnes extérieures à l'association désignées - l'administrateur et le mandataire - permettraient un accompagnement des adhérents. Dès lors, un plan de continuation pourrait voir le jour.
"Pour être placé en redressement judiciaire, l'association doit être en état de cessation de paiement. En clair, elle ne doit pas avoir les fonds disponibles pour payer ses dettes, simplifie Stéphane Nesa. Il semblerait que le compte bancaire soit bloqué mais pas que ce dernier soit vide. Dans ce cas, l'association GFCA ne serait pas en cessation de paiement. Se dire qu'il faut absolument ouvrir une procédure collective pour payer les éducateurs, ce n'est pas le sujet. C'est la société qui gère les salariés."
A l'inverse, une telle procédure pourrait permettre à l'association de repartir sur un nouvel élan. "C'est une vraie opportunité, est même persuadé l'avocat. Les collectivités publiques ont besoin d'être rassurées avant de donner des subventions. Il y a beaucoup de fantasmes sur les procédures collectives, mais ce n'est pas aussi brutal qu'on l'imagine. Il ne faut pas les redouter !"
Les deux personnes extérieures à l'association désignées - l'administrateur et le mandataire - permettraient un accompagnement des adhérents. Dès lors, un plan de continuation pourrait voir le jour.