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C'est le sourire aux lèvres et avec décontraction que le nouvel entraîneur de l'ACA a été intronisé par Alain Orsoni, ce Jeudi durant la conférence de presse prévue à cet effet. Accompagné de Giampiero Ventrone, qui le secondera dans sa tâche, Ravanelli a séduit par un discours très ambitieux, et surtout sans concession, et qui laisse augurer de sérieux changements dans le fonctionnement du sportif, pour la nouvelle saison.
Sans pour autant entrer dans les détails, les deux entraîneurs ont évoqué leurs méthodes, mais surtout leur vision du football, tel qu'il leur a été enseigné en Italie. Avec l'expérience conjuguée des deux anciens pensionnaires de la maison Bianconera, les joueurs vont découvrir de nouvelles méthodes de travail, mais surtout ce que l'école italienne enseigne avec beaucoup d'insistance et de professionnalisme : l'envie de gagner.
"Je me sens déjà concerné, prêt pour démarrer cette nouvelle expérience", a expliqué Fabrizio Ravanelli.
"Je veux faire le maximum, travailler beaucoup. C'est une année très importante pour moi, car je veux donner le maximum pour Ajaccio. Je rêve de devenir un très grand entraîneur, comme a pu le faire Antonio Conte (actuel entraîneur de la Juve, ndlr), qui n'avait lui aussi aucune expérience et qui est arrivé à faire de belles choses avec la Juve. Je vais donc travailler très très dur", a ainsi affirmé Ravanelli.
"Exploiter au maximum le potentiel de chaque joueur" G. Ventrone
L'ancien buteur de l'OM, de la Juve mais aussi de Middlesbrough a également fait part de sa volonté, en adéquation avec celle du club, de fédérer la jeunesse et la ferveur autour de l'ACA. Celui qui a entraîné les jeunes pousses de la Juventus, qui pour certaines ont éclos avec beaucoup de panache, veut faire de l'AC Aiacciu un club attractif, et formateur important en France, mais surtout en Corse.
"On doit aussi oeuvrer pour les jeunes de Corse, et en particulier d'Ajaccio. On va travailler avec le président, et Giampiero pour faire quelque chose pour Aiacciu, pour la Corse, et pour l'histoire de ce club-là. J'aimerais bien rentrer dans l'histoire de ce club. La Corse est une terre que j'aime beaucoup, et j'aime surtout les personnes claires et droites, et je pense que je suis tombé dans un cadre en rapport avec cela".
De son coté, Giampiero Ventrone, qui maîtrise moins bien le Français, et été peu sollicité, mais a tout de même répondu à certaines questions, notamment sur la préparation du groupe, dont il aura la charge.
"Plus que la Corse, c'est l'appel de Ravanelli qui m'a donné envie de rejoindre l'ACA. De plus, le président et les premiers contacts que j'ai eu avec lui m'ont beaucoup étonné. Le devoir principal que nous avons avec Fabrizio vis à vis des joueurs, c'est d'abord la préparation mentale, avant celle du physique et du football. C'est l'objectif premier pour exploiter le potentiel de chaque joueur au maximum, et pour porter l'équipe à son plus haut niveau", explique Ventrone.
"Nous voulons un football agressif, rapide, avec toujours du rythme. Et tout ça n'aura bien sûr aucun sens sans la motivation. C'est pour cela que l'état d'esprit doit être inculqué en premier avant le contenu. Nous allons bien sûr en discuter avec l'entraîneur".
A. Orsoni : "Si certains ne veulent pas se plier aux nouvelles règles..."
Du coté du président, on tient à rester lucide, mais là aussi avec une très forte volonté de faire évoluer les choses. C'est d'ailleurs dans cette optique que Ravanelli a été appelé, et c'est cela qui sera le fil rouge de la saison ajaccienne, qui débutera avec trois matches de gros calibres, comme l'a dévoilé le calendrier, en fin de matinée (ASSE, PSG, OGCN en hors d'oeuvre).
"Cette saison, explique le président, le maintien reste l'objectif principal, mais j'espère que l'on fera mieux. L'an dernier, il nous a manqué la rigueur au travail. Ravanelli et Ventrone ne sont pas des inconnus, on sait qu'on s'adresse à des pros. Je suis pour ma part convaincu que Fabrizio a le potentiel pour être un bon entraîneur, et aussi qu'il apportera une nouvelle dimension au club. De plus, le discours m'a vraiment plu. Pour avoir demandé à Roland Courbis ce qu'il en pensait, il m'a confirmé qu'il allait, selon lui, devenir un très grand entraîneur".
Pour finir, le président a répondu sans équivoque à la question de savoir comment les joueurs allaient assimiler, et surtout comment ils allaient pouvoir s'adapter aux nouvelles règles de travail, ainsi qu'à la rigueur qui les attendait : "Les joueurs doivent bien prendre conscience qu'ils sont des privilégiés, ici. Ils ont un très bon salaire, font un très beau métier... Si certains ne veulent pas se plier aux règles, ils seront tout à fait libres de partir!"
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