Paul-Félix Benedetti, accompagné de Véronique Pietri, Serena Battestini, Marie-Claude Branca et Paul Quastana en juillet 2021
Dans un communiqué le mouvement indépendantiste, accuse, une fois de plus, la majorité territoriale de prendre des décisions unilatérales, "antidémocratiques et sans respect aucun pour les groupes élus et le fonctionnement de l'institution CdC, dont l'Exécutif se doit d'être le garant". Core in Fronte aurait souhaité "toute autre démarche" pour "l'évolution statutaire de la Corse et les affaires européennes.
Le parti, qui prône pour l'ouverture d'un processus d'autodétermination sur l'indépendance, critique durement l'initiative aussi sur le fond, "Une telle initiative est en deçà de ce que suppose la prise en considération politique de la question nationale corse. Elle rabaisse tout autant le principe de la solution politique négociée qui est revendiqué depuis des décennies par le Mouvement National. Elle s'avère même indigente au regard de toutes ces années de lutte, tous ces sacrifices consentis et aux antipodes d'une majorité politique patriotique à laquelle nous souscrivons entièrement face à l'Etat français. La Corse n'est pas un territoire soumis à une pseudo expérimentation provinciale, sous tutelle préfectorale française. La Corse est une Nation historique appelée à renaître."
Sans préjuger les "pistes exploratoires" que pourraient susciter cette mission sous l'égide de Wanda Mastor, le groupe nationaliste ne peut que "constater que l'actuel Conseil Exécutif, dans la logique des précédentes mandatures, se refuse d'inscrire sa démarche dans un rapport stratégique face à l'Etat français" et revendique "une solution politique négociée débouchant, à terme, sur le principe du droit à l'autodétermination du peuple corse pour son indépendance."
Le parti, qui prône pour l'ouverture d'un processus d'autodétermination sur l'indépendance, critique durement l'initiative aussi sur le fond, "Une telle initiative est en deçà de ce que suppose la prise en considération politique de la question nationale corse. Elle rabaisse tout autant le principe de la solution politique négociée qui est revendiqué depuis des décennies par le Mouvement National. Elle s'avère même indigente au regard de toutes ces années de lutte, tous ces sacrifices consentis et aux antipodes d'une majorité politique patriotique à laquelle nous souscrivons entièrement face à l'Etat français. La Corse n'est pas un territoire soumis à une pseudo expérimentation provinciale, sous tutelle préfectorale française. La Corse est une Nation historique appelée à renaître."
Sans préjuger les "pistes exploratoires" que pourraient susciter cette mission sous l'égide de Wanda Mastor, le groupe nationaliste ne peut que "constater que l'actuel Conseil Exécutif, dans la logique des précédentes mandatures, se refuse d'inscrire sa démarche dans un rapport stratégique face à l'Etat français" et revendique "une solution politique négociée débouchant, à terme, sur le principe du droit à l'autodétermination du peuple corse pour son indépendance."