L'équipement de la plage de Miomo (Mairie Santa Maria di Lota)
« Impulser une dynamique en faveur de l’égalité des droits et des chances et promouvoir une Corse plus inclusive ». C’est l’objectif de l’opération « Une piaghja per tutti ». Initié par l’association Cap Corse Handicap, ce projet permet de faciliter l’accès aux plages pour les personnes à mobilité réduite grâce à l’installation de différents dispositifs. « L’idée c’est de donner un accès à la mer aux personnes en situation de handicap. La mer est source de santé et de bien-être et nous avons la chance d’être entourés d’eau », souligne Éric Valery, le président de cette association créée en 2015 en ajoutant : « Ce modèle d’inclusion n’est pas uniquement destiné aux personnes en fauteuil. L’installation de ces dispositifs peut aussi permettre à nos parents ou grands-parents qui ont des difficultés de déplacement de retourner à la mer ».
Après avoir développé ces dispositifs d’accessibilité sur le Cap Corse, mû par la volonté de faire bouger les choses, le président de Cap Corse Handicap s’est armé de son bâton de pèlerin et est parti rencontrer les différentes intercommunalités à qui la loi NOTRe a confié les compétences du développement touristique afin de les accompagner vers l'achat d'infrastructures. Depuis 2022, l'Agence Régionale de Santé de Corse (ARS) et l’Agence de Tourisme de la Corse (ATC) se sont à leur tour engagées aux côtés de l'association pour adapter un grand nombre de plages et les rendre accessibles à tous. Au point qu’aujourd’hui près d’une soixantaine de plages de l’île* sont équipées de tapis d'accès et tiralos ( fauteuil de plage qui permet de rouler sur le sol et de flotter sur l’eau).
« C’est un projet qui rentre parfaitement dans les orientations de l’ARS, à savoir la promotion de la société inclusive. L’idée c’est qu’aucun dispositif dit de droit commun ne soit rendu inaccessible à quelqu’un du fait d’une vulnérabilité, qu’elle soit une maladie, un handicap, l’âge,… », explique Philippe Mortel, directeur de cabinet de la directrice générale de l’ARS et en charge du projet « Une piaghja per tutti ». Dans ce droit fil, afin de promouvoir ces initiatives locales en matière d’accessibilité, depuis deux ans, l’ARS mène une campagne de communication autour de ces plages inclusives, qui passe notamment par le biais d’un spot télévisé.
Après avoir développé ces dispositifs d’accessibilité sur le Cap Corse, mû par la volonté de faire bouger les choses, le président de Cap Corse Handicap s’est armé de son bâton de pèlerin et est parti rencontrer les différentes intercommunalités à qui la loi NOTRe a confié les compétences du développement touristique afin de les accompagner vers l'achat d'infrastructures. Depuis 2022, l'Agence Régionale de Santé de Corse (ARS) et l’Agence de Tourisme de la Corse (ATC) se sont à leur tour engagées aux côtés de l'association pour adapter un grand nombre de plages et les rendre accessibles à tous. Au point qu’aujourd’hui près d’une soixantaine de plages de l’île* sont équipées de tapis d'accès et tiralos ( fauteuil de plage qui permet de rouler sur le sol et de flotter sur l’eau).
« C’est un projet qui rentre parfaitement dans les orientations de l’ARS, à savoir la promotion de la société inclusive. L’idée c’est qu’aucun dispositif dit de droit commun ne soit rendu inaccessible à quelqu’un du fait d’une vulnérabilité, qu’elle soit une maladie, un handicap, l’âge,… », explique Philippe Mortel, directeur de cabinet de la directrice générale de l’ARS et en charge du projet « Une piaghja per tutti ». Dans ce droit fil, afin de promouvoir ces initiatives locales en matière d’accessibilité, depuis deux ans, l’ARS mène une campagne de communication autour de ces plages inclusives, qui passe notamment par le biais d’un spot télévisé.
Un travail à poursuivre
« Nous avons promu le projet porté par Cap Corse Handicap pour qu’il y ait au moins une plage par commune qui a un littoral qui soit accessible aux personnes en situation de handicap », livre Philippe Mortel en dévoilant que le déploiement sur la Corse-du-Sud est désormais quasiment achevé et doit prendre la même voie en Haute-Corse grâce à un triple financement : ATC, communautés des communes ou municipalités, et ARS. Il détaille par ailleurs qu’il existe plusieurs niveaux d’équipements pour rendre une plage accessible, outre l’installation de tapis et de tiralos. « Cela passe aussi par la mise en place de maître nageur ou surveillants de plage qui sont formés à l’accompagnement des personnes en situation de handicap. L’étape ultime est que la plage soit rendue accessible à tous les types de handicap, y compris les déficients auditifs ou visuels », précise-t-il en prenant l’exemple de « systèmes de balises sur des bouées qui permettent aux déficients visuels de nager de façon autonome ». Un équipement qui devrait prochainement être installé sur une plage ajaccienne.
« Nous avons fait un énorme travail, mais il n’est pas fini », indique pour sa part Éric Valery en notant qu’il reste encore des plages à rendre accessibles, tout un secteur privé touristique à sensibiliser ou encore un manque de vestiaires et de toilettes à combler. Il regrette par ailleurs que les différents dispositifs qui permettent aux personnes à mobilité réduite de se baigner ne soient présents que deux mois par an sur les plages. « Quand on souffre d’un handicap, c’est toute l’année, pas seulement quand il y a un afflux touristique », souffle-t-il, « Notre objectif c’est d’étaler ces dispositifs au moins cinq mois par an ». Pour ce faire, le président de Cap Corse Handicap affirme que la solution pourrait par exemple être de passer des conventions avec des paillotes qui ont les fauteuils de mise à l’eau à côté de leurs établissements et qui pourraient de facto permettre d’élargir les amplitudes horaires de mise à disposition du matériel et les mois de présence de ce dernier.
« Aujourd’hui, les plages inclusives de l'île ne sont pas accessibles à toutes les personnes en situation de handicap », note-t-il encore en pointant que seules quatre d'entre elles sont labellisées « Handiplages ». « L’objectif serait qu’il y en ait une par intercommunalité afin d’avoir une offre complète », signale Éric Valéry avant de conclure : « Nous voulons faire monter le niveau de chaque intercommunalité pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre comme les autres à la mer ».
« Nous avons fait un énorme travail, mais il n’est pas fini », indique pour sa part Éric Valery en notant qu’il reste encore des plages à rendre accessibles, tout un secteur privé touristique à sensibiliser ou encore un manque de vestiaires et de toilettes à combler. Il regrette par ailleurs que les différents dispositifs qui permettent aux personnes à mobilité réduite de se baigner ne soient présents que deux mois par an sur les plages. « Quand on souffre d’un handicap, c’est toute l’année, pas seulement quand il y a un afflux touristique », souffle-t-il, « Notre objectif c’est d’étaler ces dispositifs au moins cinq mois par an ». Pour ce faire, le président de Cap Corse Handicap affirme que la solution pourrait par exemple être de passer des conventions avec des paillotes qui ont les fauteuils de mise à l’eau à côté de leurs établissements et qui pourraient de facto permettre d’élargir les amplitudes horaires de mise à disposition du matériel et les mois de présence de ce dernier.
« Aujourd’hui, les plages inclusives de l'île ne sont pas accessibles à toutes les personnes en situation de handicap », note-t-il encore en pointant que seules quatre d'entre elles sont labellisées « Handiplages ». « L’objectif serait qu’il y en ait une par intercommunalité afin d’avoir une offre complète », signale Éric Valéry avant de conclure : « Nous voulons faire monter le niveau de chaque intercommunalité pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre comme les autres à la mer ».
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