A peine trois semaine après la rentrée scolaire, la pression est déjà montée chez les enseignants qui se sont mobilisés aux quatre coins d la France ce 23 septembre pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.
Classes surchargées, manque d'effectifs, liberté pédagogique amputée, les récriminations étaient nombreuses ce jeudi matin devant le lycée de Montesoro où une quinzaine de professeurs ont débrayé pour signaler de multiples dysfonctionnements au sein de l'établissement qui n'est pas un cas isolé : "Nos conditions de travail se dégradent, ils ont encore amputé des moyens pour cette rentrée et concrètement cela se traduit par des classes qui sont très chargées : on a jusqu'à 34 élèves par classe", s'insurge un professeur.
"Un manque de moyens avec des regroupements d'heures qui engendrent des suppressions de postes dans toutes les disciplines., explique Isabelle Rossi, représentante STC du personnel, En Italien par exemple la langue n'est plus proposée dans certain BTS par manque d'heures. Comment l'école peut-elle être en capacité de remplir correctement et sereinement ses missions ?"
L'urgence de la revalorisation des salaires
Les enseignants réclament aussi une revalorisation salariale et une meilleure considération de leurs activités "le Grenelle est très loin d'aboutir à la revalorisation historique annoncée par le ministre Jean-Michel Blanquer , la revalorisation est urgente et doit se faire sans contrepartie, avec en particulier un rattrapage des pertes de ces dernières années et un dégel du pont d'indice qui est géré depuis 9 ans". Selon eux, "les mesures prises par le gouvernement sont très lionnes attentes."
Malgré ce large éventail de revendication, l'appel à la grève n'a pas mobilisé beaucoup d'enseignants en Corse : selon les chiffres communiqués par le rectorat en fin de journée, seulement le 5,2% des enseignants du premier degré et 7,9% des enseignants du second degré y ont participé.
Classes surchargées, manque d'effectifs, liberté pédagogique amputée, les récriminations étaient nombreuses ce jeudi matin devant le lycée de Montesoro où une quinzaine de professeurs ont débrayé pour signaler de multiples dysfonctionnements au sein de l'établissement qui n'est pas un cas isolé : "Nos conditions de travail se dégradent, ils ont encore amputé des moyens pour cette rentrée et concrètement cela se traduit par des classes qui sont très chargées : on a jusqu'à 34 élèves par classe", s'insurge un professeur.
"Un manque de moyens avec des regroupements d'heures qui engendrent des suppressions de postes dans toutes les disciplines., explique Isabelle Rossi, représentante STC du personnel, En Italien par exemple la langue n'est plus proposée dans certain BTS par manque d'heures. Comment l'école peut-elle être en capacité de remplir correctement et sereinement ses missions ?"
L'urgence de la revalorisation des salaires
Les enseignants réclament aussi une revalorisation salariale et une meilleure considération de leurs activités "le Grenelle est très loin d'aboutir à la revalorisation historique annoncée par le ministre Jean-Michel Blanquer , la revalorisation est urgente et doit se faire sans contrepartie, avec en particulier un rattrapage des pertes de ces dernières années et un dégel du pont d'indice qui est géré depuis 9 ans". Selon eux, "les mesures prises par le gouvernement sont très lionnes attentes."
Malgré ce large éventail de revendication, l'appel à la grève n'a pas mobilisé beaucoup d'enseignants en Corse : selon les chiffres communiqués par le rectorat en fin de journée, seulement le 5,2% des enseignants du premier degré et 7,9% des enseignants du second degré y ont participé.