- Quel a été votre parcours jusqu'ici, comment en êtes-vous arrivé là ?
- Je suis un ancien sous-officier passé par l'escadron de gendarmerie mobile de Pamiers (09), dans lequel j'étais au sein du peloton de montagne et où j'ai fait mes premiers stages de qualification en montagne. Je suis rentré en spécialité montagne en 2014 où j'ai servi au peloton de montagne de Murat (15) pendant six ans. En 2020, j'ai intégré l'École des Officiers de la Gendarmerie nationale (ÉOGN) pour deux ans de scolarité à l'issue desquels j'ai été nommé commandant du PGHM de Corse, notamment du fait de mes qualifications techniques acquises en tant que sous-officier. C'est vraiment cette double casquette qui m'a permis d'être nommé à un poste comme celui-ci.
- Comment se passent vos débuts dans ces nouvelles fonctions ?
- Le début s'est très bien passé puisque c'est une mise en route très rapide. Le 1er août, je suis arrivé en plein été, au plus fort de l'activité de l'unité. C'est vraiment la période la plus dense, sur les quatre mois de juin à septembre.Après deux ans d'école, ça fait vraiment du bien de retrouver le sens du terrain et des contacts. Quand l'activité s'est un petit peu calmée, ça m'a permis de plus prendre en compte tout l'environnement avec notamment les partenaires, etc. Mais sur une unité comme celle-ci, c'est facile d'y arriver. Parce que je n'ai que des militaires déjà expérimentés en tant que gendarmes, que montagnards, qui viennent d'autres unités spécialisées : ils ont déjà de l'expérience et sont déjà qualifiés.Donc c'est facile de rentrer dans le rythme habituel de l'unité.
- Selon vous, quelles sont les spécificités à gérer ce territoire ?
- La spécificité de ce peloton est vraiment son positionnement qui est lié au niveau régional. Les partenaires sont donc à rencontrer et à prendre en compte sur les deux départements : Haute-Corse et Corse-du-Sud. Concernant le terrain, pour l'instant, il y a des endroits un peu spécifiques dans lesquels on intervient régulièrement que j'ai bien en visuel, en mémoire et que j'ai commencé à appréhender. Mais le terrain est vaste, varié, diversifié et je n'ai pas encore pu prendre toute la mesure dans le détail de chaque portion. Il y a clairement un accent assez fort marqué sur le canyon dans nos interventions, et notamment tout ce que ça veut dire en termes d'encadrement, de sécurité... C'est quelque chose qui est peut-être plus marqué que dans d'autres territoires de montagnes, que j'ai moins connus ailleurs.
- Quelles sont pour vous les difficultés majeures auxquelles vous allez devoir faire face ?
- Il est encore trop tôt pour faire émerger des chantiers. Je travaille sur différents sujets, mais c'est trop tôt. Pour l'instant, j'en suis encore vraiment dans une phase de prises en compte des problématiques. Il y a déjà pour la plupart des solutions apportées et je réfléchis à des éventualités pour les optimiser. Mais c'est un territoire déjà réfléchi, sur lequel il y a déjà des réponses apportées qui sont efficaces, le travail avec les partenaires se passe de manière agréable, les rapports sont bons... Il n'y a pas besoin de révolutionner quelque chose. Il y aura forcément des évolutions qui arriveront avec le temps, mais on m'a laissé une unité saine, bien gérée et avec une vision de la suite.
- Quelles sont alors vos priorités dans ce nouveau rôle ?
- Il faut essayer, assez rapidement, d'appréhender cet environnement, ses interlocuteurs, ce terrain et les partenaires. Ça me paraît essentiel, car j'ai vécu il y a quelques semaines une opération un peu particulière qu'il a fallu mener et sur laquelle on a fait appel au groupe montagne gendarmerie. La mise en place d'une opération comme ça se fait un peu au dernier moment dans l'urgence. Et pour pouvoir mettre en place ce genre de choses, ça nécessite d'avoir les bons interlocuteurs : au parquet, en gendarmeries, avec les mairies... Si demain il y a une opération à gérer, pour la mener au mieux, il faut avoir appréhendé toutes ces problématiques. Mon enjeu à court terme est de les identifier et de renouer ces contacts.
- Je suis un ancien sous-officier passé par l'escadron de gendarmerie mobile de Pamiers (09), dans lequel j'étais au sein du peloton de montagne et où j'ai fait mes premiers stages de qualification en montagne. Je suis rentré en spécialité montagne en 2014 où j'ai servi au peloton de montagne de Murat (15) pendant six ans. En 2020, j'ai intégré l'École des Officiers de la Gendarmerie nationale (ÉOGN) pour deux ans de scolarité à l'issue desquels j'ai été nommé commandant du PGHM de Corse, notamment du fait de mes qualifications techniques acquises en tant que sous-officier. C'est vraiment cette double casquette qui m'a permis d'être nommé à un poste comme celui-ci.
- Comment se passent vos débuts dans ces nouvelles fonctions ?
- Le début s'est très bien passé puisque c'est une mise en route très rapide. Le 1er août, je suis arrivé en plein été, au plus fort de l'activité de l'unité. C'est vraiment la période la plus dense, sur les quatre mois de juin à septembre.Après deux ans d'école, ça fait vraiment du bien de retrouver le sens du terrain et des contacts. Quand l'activité s'est un petit peu calmée, ça m'a permis de plus prendre en compte tout l'environnement avec notamment les partenaires, etc. Mais sur une unité comme celle-ci, c'est facile d'y arriver. Parce que je n'ai que des militaires déjà expérimentés en tant que gendarmes, que montagnards, qui viennent d'autres unités spécialisées : ils ont déjà de l'expérience et sont déjà qualifiés.Donc c'est facile de rentrer dans le rythme habituel de l'unité.
- Selon vous, quelles sont les spécificités à gérer ce territoire ?
- La spécificité de ce peloton est vraiment son positionnement qui est lié au niveau régional. Les partenaires sont donc à rencontrer et à prendre en compte sur les deux départements : Haute-Corse et Corse-du-Sud. Concernant le terrain, pour l'instant, il y a des endroits un peu spécifiques dans lesquels on intervient régulièrement que j'ai bien en visuel, en mémoire et que j'ai commencé à appréhender. Mais le terrain est vaste, varié, diversifié et je n'ai pas encore pu prendre toute la mesure dans le détail de chaque portion. Il y a clairement un accent assez fort marqué sur le canyon dans nos interventions, et notamment tout ce que ça veut dire en termes d'encadrement, de sécurité... C'est quelque chose qui est peut-être plus marqué que dans d'autres territoires de montagnes, que j'ai moins connus ailleurs.
- Quelles sont pour vous les difficultés majeures auxquelles vous allez devoir faire face ?
- Il est encore trop tôt pour faire émerger des chantiers. Je travaille sur différents sujets, mais c'est trop tôt. Pour l'instant, j'en suis encore vraiment dans une phase de prises en compte des problématiques. Il y a déjà pour la plupart des solutions apportées et je réfléchis à des éventualités pour les optimiser. Mais c'est un territoire déjà réfléchi, sur lequel il y a déjà des réponses apportées qui sont efficaces, le travail avec les partenaires se passe de manière agréable, les rapports sont bons... Il n'y a pas besoin de révolutionner quelque chose. Il y aura forcément des évolutions qui arriveront avec le temps, mais on m'a laissé une unité saine, bien gérée et avec une vision de la suite.
- Quelles sont alors vos priorités dans ce nouveau rôle ?
- Il faut essayer, assez rapidement, d'appréhender cet environnement, ses interlocuteurs, ce terrain et les partenaires. Ça me paraît essentiel, car j'ai vécu il y a quelques semaines une opération un peu particulière qu'il a fallu mener et sur laquelle on a fait appel au groupe montagne gendarmerie. La mise en place d'une opération comme ça se fait un peu au dernier moment dans l'urgence. Et pour pouvoir mettre en place ce genre de choses, ça nécessite d'avoir les bons interlocuteurs : au parquet, en gendarmeries, avec les mairies... Si demain il y a une opération à gérer, pour la mener au mieux, il faut avoir appréhendé toutes ces problématiques. Mon enjeu à court terme est de les identifier et de renouer ces contacts.