Le CTA/CODIS de Corse du Sud gère plus de 100 000 appels par an
« Ne vous inquiétez pas madame, on arrive ! » Le téléphone vient de sonner au centre d’appel des pompiers de Corse-du-Sud, un opérateur prend immédiatement en charge la victime. Situé à Ajaccio, avenue Noël Franchini, le vieux bâtiment aux grilles rouges et larges façades en verre, qui attire l'œil des Ajacciens, abrite le centre de traitement de l’alerte (CTA) et le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS). Celui de Corse-du-Sud est dirigé par le capitaine Christian Morelli, soucieux de répondre avec précision aux besoins des populations : « Nous sommes les premiers maillons de la chaîne de secours des sapeurs-pompiers. Ici, nous avons une vingtaine de personnes qui se relayent 24h/24 h, 7 jours sur 7 pour assurer la sécurité des biens et des personnes ».
Le Capitaine Christian Morelli
Plus de 100 000 appels par an
Dans les trois grandes de salle de l’étage, 7 opérateurs l’hiver et 9 l’été sont présents au sein du CTA comme Denis Bungelmi, opérateur au centre : « Notre rôle est essentiel : nous recevons et enregistrons les demandes de secours, nous réorientons éventuellement les demandes de secours au centre « 15 » si nécessaire, et nous rendons compte au Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) des appels reçus et des mesures prises, en vue du déclenchement éventuel de différentes procédures et de l’envoi de moyens de secours supplémentaires. Nous recensons déjà près de 12 000 interventions sur l’année 2023 ».
Le Commandant Philippe Paoli, Chef de salle, estime lui « recevoir en moyenne plus de 100 000 appels par an. Souvent, nous recevons 5 à 6 appels pour la même intervention. Les journées calmes, c’est 200 appels par jour, lorsqu’il y a des évènements climatiques importants, cela peut aller jusqu’à 1300 appels par jour comme lors de la tempête du 18 août 2022 ». Un chiffre considérable. Si 85% des appels concernant des opérations de secours à la personne, 7% concernent des incendies dits « urbains » et 2% concernant les feux de forêt.
Dans les trois grandes de salle de l’étage, 7 opérateurs l’hiver et 9 l’été sont présents au sein du CTA comme Denis Bungelmi, opérateur au centre : « Notre rôle est essentiel : nous recevons et enregistrons les demandes de secours, nous réorientons éventuellement les demandes de secours au centre « 15 » si nécessaire, et nous rendons compte au Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) des appels reçus et des mesures prises, en vue du déclenchement éventuel de différentes procédures et de l’envoi de moyens de secours supplémentaires. Nous recensons déjà près de 12 000 interventions sur l’année 2023 ».
Le Commandant Philippe Paoli, Chef de salle, estime lui « recevoir en moyenne plus de 100 000 appels par an. Souvent, nous recevons 5 à 6 appels pour la même intervention. Les journées calmes, c’est 200 appels par jour, lorsqu’il y a des évènements climatiques importants, cela peut aller jusqu’à 1300 appels par jour comme lors de la tempête du 18 août 2022 ». Un chiffre considérable. Si 85% des appels concernant des opérations de secours à la personne, 7% concernent des incendies dits « urbains » et 2% concernant les feux de forêt.
Le Commandant Philippe Paoli
Moins de feux de forêt en 2023
Si justement la saison 2023 des feux de forêt semble contenue avec un nombre peu important d’incendies significatifs, le Capitaine Morelli tempère : « Il y a tout de même 2 à 3 mises à feu quotidiennes ! Après plusieurs factures peuvent expliquer la relative accalmie des feux de forêt cet été, c’est aussi la prévention par l’éducation, notamment dans les écoles. Mais aussi, le fait que nous vivons une société plus urbaine. Et puis, au fil des années, nous avons beaucoup appris et grâce à toute cette expérience, notre maillage des territoires fait que nous pouvons intervenir plus rapidement. D’ailleurs notre priorité, c’est la maîtrise précoce et immédiate des feux naissants ».
Aujourd’hui, en Corse-du-Sud, un important dispositif permet de déployer en permanence une quarantaine de camions et jusqu’à 90 en cas de journée à risque ainsi qu’un hélicoptère bombardier d’eau. Un nombre conséquent d’engins véhiculés qui permet aujourd’hui dès la première alerte d’envoyer sur le terrain trois camions dans un laps de temps très court. Une technique qui a montré toute son efficacité tout au long de la saison estivale, même si celle-ci n'est pas totalement terminée.
Alexandra Patacchini, cadre de renfort de feux de forêt, est chargée de vérifier la capacité de mobilisation, notamment en fonction de la météo : « Nous surveillons la mise en œuvre du dispositif sur le terrain. Chaque fin de journée, nous analysons les bulletins météo publiés et nous établissons une appréciation des risques sur les 9 zones répertoriées de la zone sud. À partir de cette carte, nous définissons un niveau de mobilisation au plus près des risques ». Un travail minutieux et précis qui permet chaque année de sauver des vies.
Si justement la saison 2023 des feux de forêt semble contenue avec un nombre peu important d’incendies significatifs, le Capitaine Morelli tempère : « Il y a tout de même 2 à 3 mises à feu quotidiennes ! Après plusieurs factures peuvent expliquer la relative accalmie des feux de forêt cet été, c’est aussi la prévention par l’éducation, notamment dans les écoles. Mais aussi, le fait que nous vivons une société plus urbaine. Et puis, au fil des années, nous avons beaucoup appris et grâce à toute cette expérience, notre maillage des territoires fait que nous pouvons intervenir plus rapidement. D’ailleurs notre priorité, c’est la maîtrise précoce et immédiate des feux naissants ».
Aujourd’hui, en Corse-du-Sud, un important dispositif permet de déployer en permanence une quarantaine de camions et jusqu’à 90 en cas de journée à risque ainsi qu’un hélicoptère bombardier d’eau. Un nombre conséquent d’engins véhiculés qui permet aujourd’hui dès la première alerte d’envoyer sur le terrain trois camions dans un laps de temps très court. Une technique qui a montré toute son efficacité tout au long de la saison estivale, même si celle-ci n'est pas totalement terminée.
Alexandra Patacchini, cadre de renfort de feux de forêt, est chargée de vérifier la capacité de mobilisation, notamment en fonction de la météo : « Nous surveillons la mise en œuvre du dispositif sur le terrain. Chaque fin de journée, nous analysons les bulletins météo publiés et nous établissons une appréciation des risques sur les 9 zones répertoriées de la zone sud. À partir de cette carte, nous définissons un niveau de mobilisation au plus près des risques ». Un travail minutieux et précis qui permet chaque année de sauver des vies.
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