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DOSSIER. Angèle Bastiani : "La Corse, ce n’est pas que la plage, et pas que l’été"


Thibaud KEREBEL le Dimanche 5 Février 2023 à 19:11

La Corse était l’invitée d’honneur du Salon des Vacances de Bruxelles, qui se tenait dans la capitale belge du 2 au 5 février. Présente tout au long du week-end, la présidente de l’Agence du tourisme de la Corse (ATC) Angèle Bastiani y a dévoilé ses axes de travail et évoqué les ambitions touristiques de l’île.



La présidente de l'ATC à Bruxelles pour le Salon des Vacances
La présidente de l'ATC à Bruxelles pour le Salon des Vacances
- Comment s’est organisée la mise à l’honneur de la Corse sur le salon ?
- Nous avons amené une délégation très fournie, avec 14 exposants sur notre stand. C’est un moment très important, puisque c’est l’occasion de mettre en avant les thématiques que nous avons sélectionnées pour 2023 : la gastronomie, le sport, la culture et la nature. Mais au-delà de ça, notre objectif, c’est celui de la déconcentration touristique.

- C’est à dire ?
- La Corse, ce n’est pas que la plage, et pas que l’été ! Il faut inviter le public à changer sa vision de l’île, pour lui faire découvrir d’autres points d’intérêt, et à d’autres périodes de l’année. Notre but, c’est que la Corse soit hautement attractive 12 mois sur 12.

- Et comment y parvenir ?
- Nous avons vraiment beaucoup à proposer tout au long de l’année. Cela rejoint les quatre thématiques de 2023. On doit mettre en avant le terroir et les artisans, notre culture musicale, les sentiers de randonnée… C’est pourquoi sur le salon, nous valorisons les produits locaux à travers des dégustations, mais aussi le chant avec des démonstrations chaque matin.

- Est-ce qu’une clientèle en particulier est ciblée ?
- Nous avons axé sur l’Italie, il faut que nous allions à la reconquête de ce marché. C’était le cas avant, mais la clientèle à diminué. Il faut faire de la Corse la destination phare pour les Italiens. La Belgique fera aussi partie de nos marchés principaux, et nous sommes au bon endroit pour ça !

- On comprend l’intérêt de travailler en collaboration avec les différents acteurs du tourisme, comme les transporteurs…
- Pour attirer du monde, certains services sont indispensables. Nous travaillons notamment à l’ouverture de nouvelles lignes aériennes qui permettront de créer ces flux de touristes.

- Répartir le public sur différents lieux, et à différentes périodes, c’est aussi un moyen de préserver l’île ?
- Je n’aime pas parler de tourisme destructeur. Il ne faut pas oublier que le tourisme représente 40 % du PIB de la Corse, donc c’est un levier fondamental de l’économie locale. Mais il faut réussir à désengorger certains sites qui sont déjà particulièrement mis en valeur.