Dans le bureau de tabac de l'avenue Piccioni, six clients attendent, tous masqués. Le patron confie que « 90% des clients entrent avec un masque, c'est assez bien respecté ». Si les deux premiers jours ont été compliqués, les commerçants ont dû rappeler à l'ordre un bon nombre de clients, tout semble se calmer petit à petit depuis mercredi. C'est également le cas dans l’Église de l'Immaculée Conception. Même si le Père Marcin Monka constate « une présence moins importante que l'année dernière lors des messes », le port du masque est très respecté. « Il est difficile pour les fidèles de chanter avec le masque, et pourtant ils le gardent tout le long de la messe. » Dans la boutique de chaussures Verso, « les trois quarts des clients ont un masque ». Lorsqu'ils l'oublient, « ils vont en général le chercher dans leur voiture ».
Quelques réticences persistent
Lorsque le train entre en gare, les passagers, qui en descendent, enlèvent rapidement leur masque. Il faut dire que même si dans l'enceinte de la gare, le port du masque est plutôt bien respecté, dans le train, tout est plus compliqué. La guichetière avoue que les passagers ont « plus de mal » à porter le masque à l'intérieur des wagons. Au bureau de poste, le constat est le même. Les employés doivent souvent expliquer aux réfractaires que le port du masque est obligatoire. Dans ce cas, « certains comprennent plus que d'autres ». A la boulangerie Acqua e Farina, « la moitié des clients ne mettent pas le masque », car ces derniers pensent qu'il n'est pas nécessaire de le porter uniquement pour quelques minutes dans le commerce. La chaleur, les vacances poussent parfois à la décontraction, mais la peur du Covid reste un déterminant puissant.
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