L’association Aiutu Corsu a réuni, le temps de deux journées sur le Campus Grimaldi de l’Université de Corse, son « Village des diversités et de l’inclusion ». L'événement avait pour objectif de sensibiliser les étudiants aux risques liés au VIH et aux infections sexuellement transmissibles (IST), tout en promouvant le dépistage. « Notre mission est d'accompagner les personnes séropositives au quotidien, tant sur le plan moral que financier, tout en menant des actions de prévention », explique Jessy Winslow, animateur prévention et chargé de communication de l’association. En collaboration avec divers partenaires, Aiutu Corsu mène régulièrement des opérations de dépistage sur toute l'île, y compris lors de festivals ou dans des lieux plus confidentiels. « Il est important de rappeler que notre association est la seule en Corse à lutter contre le VIH. Nous offrons des dépistages dans nos locaux à Ajaccio, mais également hors les murs », ajoute-t-il.
Les deux journées sur le campus s'inscrivent dans le cadre d'une convention entre Aiutu Corsu et l’Université de Corse, en place depuis plus de dix ans. « En plus de cet événement annuel, nous tenons une permanence deux fois par mois pour proposer des dépistages, une initiative très bien accueillie par les étudiants », précise Jessy Winslow.
Malgré l'accueil favorable des jeunes, l’association rencontre des difficultés à toucher un large public, en raison des tabous persistants autour de la santé sexuelle en Corse. « Le manque de visibilité des acteurs médico-sociaux est un frein majeur. Nous avons encore du mal à diffuser l’information, notamment à cause du poids des tabous », souligne-t-il.
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 50 % des jeunes de 15 à 24 ans sont réfractaires au dépistage, souvent par manque d'information ou parce qu’ils jugent la procédure complexe. D’où l’importance de ces rendez-vous réguliers à l’Université de Corse pour diffuser les bonnes pratiques en matière de santé sexuelle.
Les deux journées sur le campus s'inscrivent dans le cadre d'une convention entre Aiutu Corsu et l’Université de Corse, en place depuis plus de dix ans. « En plus de cet événement annuel, nous tenons une permanence deux fois par mois pour proposer des dépistages, une initiative très bien accueillie par les étudiants », précise Jessy Winslow.
Malgré l'accueil favorable des jeunes, l’association rencontre des difficultés à toucher un large public, en raison des tabous persistants autour de la santé sexuelle en Corse. « Le manque de visibilité des acteurs médico-sociaux est un frein majeur. Nous avons encore du mal à diffuser l’information, notamment à cause du poids des tabous », souligne-t-il.
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 50 % des jeunes de 15 à 24 ans sont réfractaires au dépistage, souvent par manque d'information ou parce qu’ils jugent la procédure complexe. D’où l’importance de ces rendez-vous réguliers à l’Université de Corse pour diffuser les bonnes pratiques en matière de santé sexuelle.