Quelle percée ces échecs qui continuent d’attirer les jeunes au fil des mois et des tournois. En quelques années, la discipline a attiré des milliers de jeunes talents qui se passionnent pour ces longues parties et arrivent à se concentrer en quelques minutes pour plonger littéralement dans la partie.
« La concentration est la force essentielle des échecs. Dès que la cloche sonne, ils arrivent à se maîtriser en quelques secondes. C’est l’atout déterminant au niveau socio-éducatif » explique Léo Battesti, celui par qui les échecs ont révolutionné la petite enfance insulaire et pas seulement) et cela dure depuis des années.
Une finale de très haut niveau
- Aujourd’hui, c’est la dernière ligne droite du Corsican Circuit, une sorte de feu d’artifice avec les meilleurs mondiaux en finale ?
- C’est un peu cela avec ce tournoi qui a commencé à Bastia samedi dernier. Le succès est probant et devrait se confirmer aujourd’hui avec plus de 250 participants. Tout au long de ces trois tournois, ils ont été des centaines à se mesurer, notamment pour ce trophée des jeunes BNP particulièrement relevé, avec ces centaines de jeunes de la région ajaccienne qui travaillent sans relâche pour arriver à un niveau de perfectionnement très important. Pensez si nous sommes contents d’enregistrer autant de candidatures en une semaine. Il ne s’agit pas d’un petit tournoi de quartier mais d’une authentique compétition. Ils assisteront dans la soirée au tournoi des élites avec un intérêt certain, ce qui provoque une certaine synergie. La grande finale de ce soir sera suivie par le monde entier entre les deux finalistes qui se sont qualifiés à Bastia. Deux grands maîtres, à savoir Kovalenko, champion de Lettonie, une des plus grands joueurs du monde de partie rapide. En face, la grande surprise du tournoi, le tombeur de la championne du monde, l’Ukrainien Onichouk. Un match qui va se dérouler devant plus de 500 personnes, ce qui constitue un événement.
- Le développement du jeu d’échecs a pris d’immenses proportions en Corse, notamment avec les jeunes. Comment l’expliquez-vous ?
- Je crois que c’est parce qu’ils sont face à eux-mêmes. Ces jeunes s’expriment totalement. Souvent, dans le système éducatif, ils sont quelque peu marginalisés. Ils s’expriment fort bien mais n’ont pas trop confiance en eux, malgré leurs capacités. Les échecs libèrent souvent ces enfants. Les échecs c’est quelque chose de magique, c’est un sport qui correspond tout à fait à la recherche actuelle du citoyen mais aussi des parents et des enfants. Ils y prennent beaucoup de plaisir mais c’est aussi en même temps le fait de progresser dans d’autres domaines. En fait, c’est très pédagogique. Nous en sommes très fiers parce que nous avons fait le bon choix. Je le dis souvent, beaucoup de disciplines sportives ont des potentiels énormes qui restent sous exploités simplement parce qu’elles se laissent aller à la recherche de l’élitisme, du résultat. Ce n’est pas notre but premier. Avec les moyens dont on dispose et les partenaires qui sont à nos côtés, on pourrait, je pense, avoir une équipe digne des championnats les plus relevés. Ce qui compte pour nous, c’est que nos jeunes puissent s’épanouir pour arriver à la meilleure élite possible. Je plaide pour que le monde sportif insulaire se remette en cause et opte pour ce chemin de l’encadrement des jeunes… »
J. F.
« La concentration est la force essentielle des échecs. Dès que la cloche sonne, ils arrivent à se maîtriser en quelques secondes. C’est l’atout déterminant au niveau socio-éducatif » explique Léo Battesti, celui par qui les échecs ont révolutionné la petite enfance insulaire et pas seulement) et cela dure depuis des années.
Une finale de très haut niveau
- Aujourd’hui, c’est la dernière ligne droite du Corsican Circuit, une sorte de feu d’artifice avec les meilleurs mondiaux en finale ?
- C’est un peu cela avec ce tournoi qui a commencé à Bastia samedi dernier. Le succès est probant et devrait se confirmer aujourd’hui avec plus de 250 participants. Tout au long de ces trois tournois, ils ont été des centaines à se mesurer, notamment pour ce trophée des jeunes BNP particulièrement relevé, avec ces centaines de jeunes de la région ajaccienne qui travaillent sans relâche pour arriver à un niveau de perfectionnement très important. Pensez si nous sommes contents d’enregistrer autant de candidatures en une semaine. Il ne s’agit pas d’un petit tournoi de quartier mais d’une authentique compétition. Ils assisteront dans la soirée au tournoi des élites avec un intérêt certain, ce qui provoque une certaine synergie. La grande finale de ce soir sera suivie par le monde entier entre les deux finalistes qui se sont qualifiés à Bastia. Deux grands maîtres, à savoir Kovalenko, champion de Lettonie, une des plus grands joueurs du monde de partie rapide. En face, la grande surprise du tournoi, le tombeur de la championne du monde, l’Ukrainien Onichouk. Un match qui va se dérouler devant plus de 500 personnes, ce qui constitue un événement.
- Le développement du jeu d’échecs a pris d’immenses proportions en Corse, notamment avec les jeunes. Comment l’expliquez-vous ?
- Je crois que c’est parce qu’ils sont face à eux-mêmes. Ces jeunes s’expriment totalement. Souvent, dans le système éducatif, ils sont quelque peu marginalisés. Ils s’expriment fort bien mais n’ont pas trop confiance en eux, malgré leurs capacités. Les échecs libèrent souvent ces enfants. Les échecs c’est quelque chose de magique, c’est un sport qui correspond tout à fait à la recherche actuelle du citoyen mais aussi des parents et des enfants. Ils y prennent beaucoup de plaisir mais c’est aussi en même temps le fait de progresser dans d’autres domaines. En fait, c’est très pédagogique. Nous en sommes très fiers parce que nous avons fait le bon choix. Je le dis souvent, beaucoup de disciplines sportives ont des potentiels énormes qui restent sous exploités simplement parce qu’elles se laissent aller à la recherche de l’élitisme, du résultat. Ce n’est pas notre but premier. Avec les moyens dont on dispose et les partenaires qui sont à nos côtés, on pourrait, je pense, avoir une équipe digne des championnats les plus relevés. Ce qui compte pour nous, c’est que nos jeunes puissent s’épanouir pour arriver à la meilleure élite possible. Je plaide pour que le monde sportif insulaire se remette en cause et opte pour ce chemin de l’encadrement des jeunes… »
J. F.
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