
Amaury de Saint-Quentin, le Préfet de Corse, a lancé officiellement le dispositif estival de lutte contre les incendies en Corse du Sud, ce jeudi après-midi, à la base de la sécurité civile d'Ajaccio.
Comme chaque année, le début de la saison estivale marque également le lancement du dispositif estival de lutte contre les incendies en Corse-du-Sud. Personnels du SIS, de la sécurité civile, des sapeurs forestiers, de la Gendarmerie nationale, de l’ONF, ou de Meteo-France, étaient ainsi présents ce jeudi après-midi sur le tarmac surchauffé de la base de la sécurité civile d’Ajaccio. Des personnels qui ont reçu les encouragements d’Amaury de Saint-Quentin, le Préfet de Corse, venu à leur rencontre.
À l’issue de la revue des troupes, Amaury de Saint-Quentin s’est exprimé sur la stratégie départementale 2024, identique au dispositif mis en place la saison précédente : « La stratégie de lutte des feux des forêts est fondée sur un triptyque : tout d’abord par la prévention, avec des messages sur les comportements à risques, sur la nécessité de suivre un certain nombre d’attitudes de l’ensemble des acteurs, notamment sur nos chemins. Mais aussi par le quadrillage terrestre et aérien, que nous mettons en place et c’est aussi notre capacité de pouvoir nous attaquer très rapidement aux feux naissants. On met immédiatement des moyens conséquents, pour juguler l’évènement identifié dès les premières heures ».
Un bilan 2023 jugé satisfaisant
Maillage du territoire, politique des feux naissants, dispositif adaptable, actions de sensibilisation, carte du risque incendie et réunion hebdomadaire, mais aussi procédure de fermeture des massifs les plus fréquentés en cas de risque extrême, sont autant de mesures, qui ont prouvé leur efficacité, comme en témoigne le bilan de l’année écoulée, jugé plutôt satisfaisant par le Préfet de Corse : « Le bilan de l’année 2023 fait état de 70 départs de feux et moins de 30 hectares brûlés. Depuis 2010, nous pouvons constater chaque année une diminution du nombre de départs de feux et d’hectares brûlés, qui est une satisfaction pour nous. Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers, il faut rester mobilisés. Il y a un travail de veille et de maîtrise de l’outil et des protocoles avec des acteurs opérationnels nombreux. Chaque année, nous avons près de 500 personnes qui sont mobilisées et entraînées pour pouvoir intervenir. Ce n’est qu’à la condition d’avoir ce personnel parfaitement entraîné et mobilisé, que nous avons cette capacité à pouvoir apporter les réponses pour pouvoir sécuriser le territoire ».
Outre les moyens importants, Amaury de Saint-Quentin, a appelé à la vigilance extrême même si les conditions climatiques ont été plutôt clémentes et avantageuses en amont de la saison : « Nous avons eu la chance de pouvoir démarrer cette saison, après un hiver et un printemps plutôt humide en Corse-du-Sud. C’est une chance que n’ont pas eue toutes les micros-régions, notamment dans le Cap Corse et en Plaine Orientale. Mais, cet été, il faut rester extrêmement vigilants. Je rappelle également que nous avons pris certaines décisions concernant l’usage du feu en forêt pour réguler tout risque qui peut se produire sur un territoire comme le nôtre ».
À l’issue de la revue des troupes, Amaury de Saint-Quentin s’est exprimé sur la stratégie départementale 2024, identique au dispositif mis en place la saison précédente : « La stratégie de lutte des feux des forêts est fondée sur un triptyque : tout d’abord par la prévention, avec des messages sur les comportements à risques, sur la nécessité de suivre un certain nombre d’attitudes de l’ensemble des acteurs, notamment sur nos chemins. Mais aussi par le quadrillage terrestre et aérien, que nous mettons en place et c’est aussi notre capacité de pouvoir nous attaquer très rapidement aux feux naissants. On met immédiatement des moyens conséquents, pour juguler l’évènement identifié dès les premières heures ».
Un bilan 2023 jugé satisfaisant
Maillage du territoire, politique des feux naissants, dispositif adaptable, actions de sensibilisation, carte du risque incendie et réunion hebdomadaire, mais aussi procédure de fermeture des massifs les plus fréquentés en cas de risque extrême, sont autant de mesures, qui ont prouvé leur efficacité, comme en témoigne le bilan de l’année écoulée, jugé plutôt satisfaisant par le Préfet de Corse : « Le bilan de l’année 2023 fait état de 70 départs de feux et moins de 30 hectares brûlés. Depuis 2010, nous pouvons constater chaque année une diminution du nombre de départs de feux et d’hectares brûlés, qui est une satisfaction pour nous. Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers, il faut rester mobilisés. Il y a un travail de veille et de maîtrise de l’outil et des protocoles avec des acteurs opérationnels nombreux. Chaque année, nous avons près de 500 personnes qui sont mobilisées et entraînées pour pouvoir intervenir. Ce n’est qu’à la condition d’avoir ce personnel parfaitement entraîné et mobilisé, que nous avons cette capacité à pouvoir apporter les réponses pour pouvoir sécuriser le territoire ».
Outre les moyens importants, Amaury de Saint-Quentin, a appelé à la vigilance extrême même si les conditions climatiques ont été plutôt clémentes et avantageuses en amont de la saison : « Nous avons eu la chance de pouvoir démarrer cette saison, après un hiver et un printemps plutôt humide en Corse-du-Sud. C’est une chance que n’ont pas eue toutes les micros-régions, notamment dans le Cap Corse et en Plaine Orientale. Mais, cet été, il faut rester extrêmement vigilants. Je rappelle également que nous avons pris certaines décisions concernant l’usage du feu en forêt pour réguler tout risque qui peut se produire sur un territoire comme le nôtre ».

Amaury de Saint-Quentin, le Préfet de Corse, a lancé officiellement le dispositif estival de lutte contre les incendies en Corse du Sud.
Deux Canadairs basés toute la saison estivale sur Ajaccio
Outre les moyens terrestres, le dispositif de lutte va pouvoir s’appuyer sur 2 Canadairs et 1 hélicoptère bombardier d’eau (HBE) positionnés à Ajaccio ainsi qu’un HBE lourd, basé à Corte. Des Canadairs jugés trop vétustes et trop peu nombreux selon le syndicat national du personnel de l’aviation civile qui s’inquiétait notamment « qu’une demi-flotte aérienne soit opérationnelle pour lutter contre les incendies dans le sud de la France cet été. Seuls cinq Canadairs sur 12, dont dispose la Sécurité civile basée à Nîmes-Garons, seront opérationnels pour la saison estivale ».
Pour le Préfet de Corse, l’île peut se réjouir de compter sur 2 Canadair pour 330 000 habitants alors que seuls 5 d’entre eux seront basés sur le territoire national : « Il y a une douzaine de Canadairs qui sont prépositionnés au niveau national à Nîmes-Garons. Ce sont des appareils relativement anciens qui nécessitent un suivi technique assez conséquent. En Corse, nous avons la chance de bénéficier de deux de ses appareils, toute la saison estivale, sur la base d’Ajaccio ». Seul bémol, les deux aéronefs subissent actuellement une maintenance technique : « Ces deux appareils font l’objet actuellement d’une maintenance technique, pour les journées d’aujourd’hui et de demain. Ce ne sont pas des opérations lourdes, mais elles doivent être réalisées. Mais quand nous avons un évènement qui intervient, lors d’une phase de maintenance, il y a immédiatement un aéronef de remplacement, qui est envoyé par la base de Nîmes-Garons. C’est le cas aujourd’hui, avec la présence d’un Dash, qui a une capacité d’emport supérieure à celle des Canadairs (10 tonnes d’eau contre 6) et qui intervient aujourd’hui dans la vallée du Golo. Cela va nous permettre de maîtriser assez rapidement ce feu ».
Outre les moyens terrestres, le dispositif de lutte va pouvoir s’appuyer sur 2 Canadairs et 1 hélicoptère bombardier d’eau (HBE) positionnés à Ajaccio ainsi qu’un HBE lourd, basé à Corte. Des Canadairs jugés trop vétustes et trop peu nombreux selon le syndicat national du personnel de l’aviation civile qui s’inquiétait notamment « qu’une demi-flotte aérienne soit opérationnelle pour lutter contre les incendies dans le sud de la France cet été. Seuls cinq Canadairs sur 12, dont dispose la Sécurité civile basée à Nîmes-Garons, seront opérationnels pour la saison estivale ».
Pour le Préfet de Corse, l’île peut se réjouir de compter sur 2 Canadair pour 330 000 habitants alors que seuls 5 d’entre eux seront basés sur le territoire national : « Il y a une douzaine de Canadairs qui sont prépositionnés au niveau national à Nîmes-Garons. Ce sont des appareils relativement anciens qui nécessitent un suivi technique assez conséquent. En Corse, nous avons la chance de bénéficier de deux de ses appareils, toute la saison estivale, sur la base d’Ajaccio ». Seul bémol, les deux aéronefs subissent actuellement une maintenance technique : « Ces deux appareils font l’objet actuellement d’une maintenance technique, pour les journées d’aujourd’hui et de demain. Ce ne sont pas des opérations lourdes, mais elles doivent être réalisées. Mais quand nous avons un évènement qui intervient, lors d’une phase de maintenance, il y a immédiatement un aéronef de remplacement, qui est envoyé par la base de Nîmes-Garons. C’est le cas aujourd’hui, avec la présence d’un Dash, qui a une capacité d’emport supérieure à celle des Canadairs (10 tonnes d’eau contre 6) et qui intervient aujourd’hui dans la vallée du Golo. Cela va nous permettre de maîtriser assez rapidement ce feu ».