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Corse-du-Sud : Lutter contre la radicalisation violente en alliant les compétences des acteurs locaux


le Vendredi 13 Novembre 2015 à 00:02

Ce jeudi matin, à la préfecture d’Ajaccio, un protocole cadre sur la prise en charge des majeurs a été signé par les membres du comité de suivi, dans le cadre de la lutte contre la radicalisation violente. Si aucun cas n’a pour le moment été détecté en Corse, ce dispositif pourrait servir, le cas échéant, à allier les compétence des différents acteurs locaux pour une prise en charge adapté des majeurs radicalisés



Corse-du-Sud : Lutter contre la radicalisation violente en alliant les compétences des acteurs locaux
Dans le cadre de la politique de prévention et de lutte contre la radicalisation violente, il y a quelques mois, chaque préfet a été invité à installer un comité de suivi dans son département.
Ce jeudi matin, au cours d’une réunion du comité de suivi de la Corse-du-Sud à la préfecture d’Ajaccio, a été ratifié un protocole-cadre sur la prise en charge des majeurs dans le cadre de cette lutte contre la radicalisation. Une convention qui engage donc l’ensemble des membres du comité à savoir le préfet de la Corse-du-Sud, le procureur de la République d’Ajaccio, le conseil départemental de Corse-du-Sud, la communauté d’agglomération du pays ajaccien, la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, la délégation militaire départementale, pôle emploi, la caisse d’allocations familiales de Corse-du-Sud et la FALEP
 
Si, insiste-t-on, aucun cas n’a été détecté pour l’heure dans le département de la Corse-du-Sud, ce protocole cadre permettra aux membres du comité de suivi d’allier leurs compétences dans leurs champs d’actions respectifs pour être en mesure de réagir et de prendre en charge d’éventuels cas signalés ou avérés. Conclu pour une durée de 3 ans, cette convention met ainsi en place un dispositif adapté de prise en charge des majeurs radicalisés et définit également les modalités de financement  des actions de prise en charge qui pourraient être décidées.  
 
A noter que cette prise en charge ne pourrait s’effectuer que sur la base du volontariat : Les personnes concernées par celle-ci n’ayant pas commis de faits à caractère délictueux ou criminel ne peuvent faire l’objet d’un traitement judiciaire.
 
 
Ecoutez les explications du préfet de Corse-du-Sud, Christophe Mirmand

Manon PERELLI