« Plutôt que la prime de 1000 euros, qu'ils augmentent nos salaires de 30% cela nous fera le plus grand bien » déclare Sandrine Mazeau, secrétaire du syndicat des personnels ADMR et Aides à Domiciles CGT Haute-Corse.
« Les effets d'annonce du gouvernement dans notre secteur doivent être suivis d'effets et non rester dans les profondeurs abyssales du néant » poursuit-elle. «Dans certaines régions, des salariées ont été infectées car elles vont travailler sans matériel nécessaire à leur protection. Nous ne sommes pas de la chair à canon. Nous sommes en première ligne avec nos ainés et nous méritons nous aussi d'être applaudis tous les jours. Quant à la prime de 1000 € pour les salariés allant au travail pendant l'épidémie, c’est une aberration. Seuls les grands groupes comme Total, Casino, Auchan, Renault, PSA, EDF, Les impôts, etc auront cette prime. Mais nous, petites structures associatives nous n’en verront pas la couleur, ce gouvernement est un menteur invétéré. L'Etat aura des comptes à rendre aux Français car comment être la sixième puissance mondiale et mettre ses concitoyens en danger pour sauver l'économie au mépris de la vie humaine ».
Dans son courrier la CGT souligne au ministre que " le décret de loi qui prévoit que les intervenantes à domicile sont bien dans les priorités d’obtention du matériel de protection nécessaire, auprès des pharmacies, au même titre que les libéraux, elles ont peu ou pas du tout de matériel de protection : gants, gel hydro alcoolique, masques. Le syndicat déplore que les officines refusent de délivrer ce matériel aux salariées travaillant à domicile, même en fournissant leur carte professionnelle ou fiche de paie."
La CGT pointe du doigt les dangers encourus par ces personnels mais aussi les usagers et patients qu’ils aident et soignent au quotidien, voire même plusieurs fois par jour.
La CGT dit être informée et alertée de plusieurs cas de salariées à domicile déjà contaminées, et pour certaines dans l’exercice de leur métier.
Si le syndicat a alerté les employeurs de la branche à domicile (BAD), elle n’a pour l’heure eu aucun retour de leur part.
* voir ci-joint
« Les effets d'annonce du gouvernement dans notre secteur doivent être suivis d'effets et non rester dans les profondeurs abyssales du néant » poursuit-elle. «Dans certaines régions, des salariées ont été infectées car elles vont travailler sans matériel nécessaire à leur protection. Nous ne sommes pas de la chair à canon. Nous sommes en première ligne avec nos ainés et nous méritons nous aussi d'être applaudis tous les jours. Quant à la prime de 1000 € pour les salariés allant au travail pendant l'épidémie, c’est une aberration. Seuls les grands groupes comme Total, Casino, Auchan, Renault, PSA, EDF, Les impôts, etc auront cette prime. Mais nous, petites structures associatives nous n’en verront pas la couleur, ce gouvernement est un menteur invétéré. L'Etat aura des comptes à rendre aux Français car comment être la sixième puissance mondiale et mettre ses concitoyens en danger pour sauver l'économie au mépris de la vie humaine ».
Dans son courrier la CGT souligne au ministre que " le décret de loi qui prévoit que les intervenantes à domicile sont bien dans les priorités d’obtention du matériel de protection nécessaire, auprès des pharmacies, au même titre que les libéraux, elles ont peu ou pas du tout de matériel de protection : gants, gel hydro alcoolique, masques. Le syndicat déplore que les officines refusent de délivrer ce matériel aux salariées travaillant à domicile, même en fournissant leur carte professionnelle ou fiche de paie."
La CGT pointe du doigt les dangers encourus par ces personnels mais aussi les usagers et patients qu’ils aident et soignent au quotidien, voire même plusieurs fois par jour.
La CGT dit être informée et alertée de plusieurs cas de salariées à domicile déjà contaminées, et pour certaines dans l’exercice de leur métier.
Si le syndicat a alerté les employeurs de la branche à domicile (BAD), elle n’a pour l’heure eu aucun retour de leur part.
* voir ci-joint