Il est 20h30 et le vent souffle fort sur le port de Bastia, le bateau en provenance de Nice qui devait arriver à 20 heures a du retard ce jeudi 8 juillet. A 20h45, les premières voitures descendent du navire. C'est la délivrance pour les 1 002 passagers. Après avoir avancé une cinquantaine de mètres en direction de la sortie, Loïc et Delphine sont vites coupés dans leur lancée. "Contrôles de pass sanitaire", lance une jeune policière masquée. Le conducteur baisse la vitre et comprend qu'il faut récupérer les QR codes. La policière les scanne sous l'œil attentif du préfet de Haute-Corse, François Ravier, placé quelques mètres en arrière. "Tout est bon, vous pouvez y aller. Bonne vacances". Loïc et Delphine, venus d'Ile-de-France vont pouvoir rejoindre leur lieu de vacances sereinement.
Quelques voitures plus loin, Gilles, Frédérique et leurs enfants Thibault et Lilou attendent dans leur voiture familiale le moment du contrôle. "On trouve ça sécurisant qu'on nous demande nos tests. Pendant la traversée c'était compliqué de garder tout le temps le masque alors au moins on sait qu'on était avec des gens testés ou vaccinés", lance Frédérique. David et Aurélie, qui arrivent de Savoie et viennent voir leur famille durant les vacances, sont du même avis mais précisent "c'est aussi bien de contrôler pour protéger les Corses".
Eviter la diffusion du variant Delta
Comme eux, plus de 730 véhicules et 1 002 passagers ont été contrôlés ce jeudi soir. Tous étaient en règle et cela ne semble pas surprendre le préfet de Haute-Corse : "Depuis plusieurs semaines, à chaque fois que nous étions sur le port tout le monde avait son test. Il semble que cela est rentré dans les habitudes de voyage. De plus, il s'agit d'un second contrôle puisque la compagnie doit à l'embarquement vérifier les tests négatifs et refuser l'accès aux voyageurs s'ils ne le présentent pas."
On sait qu'une dizaine de cas de variants Delta a été détectée en Corse et 5 ont été contractés sur l'île. Pour lutter contre sa propagation, le préfet de Haute-Corse tient à rappeler l'importance d'une forte vaccination - la population insulaire ayant d'ailleurs "fait l'effort", - mais aussi la nécessité qu'il y a à contrôler, avec attention, les passagers qui vont affluer tout l'été.
Quelques voitures plus loin, Gilles, Frédérique et leurs enfants Thibault et Lilou attendent dans leur voiture familiale le moment du contrôle. "On trouve ça sécurisant qu'on nous demande nos tests. Pendant la traversée c'était compliqué de garder tout le temps le masque alors au moins on sait qu'on était avec des gens testés ou vaccinés", lance Frédérique. David et Aurélie, qui arrivent de Savoie et viennent voir leur famille durant les vacances, sont du même avis mais précisent "c'est aussi bien de contrôler pour protéger les Corses".
Eviter la diffusion du variant Delta
Comme eux, plus de 730 véhicules et 1 002 passagers ont été contrôlés ce jeudi soir. Tous étaient en règle et cela ne semble pas surprendre le préfet de Haute-Corse : "Depuis plusieurs semaines, à chaque fois que nous étions sur le port tout le monde avait son test. Il semble que cela est rentré dans les habitudes de voyage. De plus, il s'agit d'un second contrôle puisque la compagnie doit à l'embarquement vérifier les tests négatifs et refuser l'accès aux voyageurs s'ils ne le présentent pas."
On sait qu'une dizaine de cas de variants Delta a été détectée en Corse et 5 ont été contractés sur l'île. Pour lutter contre sa propagation, le préfet de Haute-Corse tient à rappeler l'importance d'une forte vaccination - la population insulaire ayant d'ailleurs "fait l'effort", - mais aussi la nécessité qu'il y a à contrôler, avec attention, les passagers qui vont affluer tout l'été.