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"Cavagliere di Pisa" : Le secret des Templiers en Corse révélé par Pancrace Nireuni


Philippe Jammes le Mardi 23 Janvier 2024 à 16:57

Au cœur des mystères de la Corse profonde, le roman "Cavagliere di Pisa" des éditions Baudelaire ouvre les portes d'une histoire étonnante, suggérant l'implantation des descendants des Templiers sur l'île corse à l'époque pisane. L'auteur, sous le pseudonyme de Pancrace Nireuni, nous plonge dans un récit captivant où les hommes de l'ombre jouent un rôle prépondérant.
Rencontre



Pancrace Nireuni... et son « Cyprien Catenacciu »
Pancrace Nireuni... et son « Cyprien Catenacciu »
- Comment êtes-vous venu à l'écriture ?
- La vie amène chaque individu à s’orienter ou à s’investir dans le milieu politique, d’autres dans le milieu syndical et d’autres encore dans le milieu sportif et autres. La vie est, dit-on, un long fleuve tranquille, mais comme tout fleuve lors de son trajet, la géographie des lieux fait que le courant est plus ou moins fort : on parle souvent de la puissance des fleuves mais on ne dit jamais rien de celle des rives qui les enserrent. La période des années 1960-2000 a été très riche historiquement ; de nombreux soubresauts de toutes sortes (fin de la colonisation, progrès technique, évolution démographique, conflits EST-OUEST) ont conduit la génération de cette époque à participer à de nombreuses manifestations. L’auteur de cet ouvrage qui a vécu intensément certains de ces évènements a voulu raconter le parcours d’une vie, l’histoire d’un enfant de 12 ans ‘initié’ pour intégrer un Ordre ‘mystérieux’ qui ne s’exprime que selon le langage des arcanes et qui a participé à aider à l’écroulement de l’Empire Soviétique. L’ensemble du récit édité ne trahit rien de ce qui doit rester secret : « Le vrai secret se garde tout seul et doit exclure de soi-même les profanes. »

- Vos auteurs de références ?
- En vrac … Arthur Koestler, Amin Maalouf, Gustave Flaubert, Shlomo Sand, Plutarque.

- Vous écrivez sous pseudo...
-Je tiens à n’être connu que par mon pseudonyme pour plusieurs raisons trop longue à expliquer.

- Ce livre est-il un roman ?
- Surprenante votre question ! Mais je dois reconnaître que suite à l’édition de ce livre, j’ai transmis des exemplaires à plusieurs membres de ma famille en leur demandant de m’en faire une critique et à ma grande surprise certains m’ont dit qu’ils m’ont bien reconnu, d’autres m’ont demandé si tout est vrai. Mon beau-frère a contesté les distances et les temps de parcours que je note dans le manuscrit. Alors que répondre à cette question ? Dans mon premier roman intitulé « Bocca di San Stefanu » l’éditeur a bien inscrit sur la couverture « ROMAN », par contre sur celui-ci, suite à votre question, j’ai bien cherché et j’ai constaté que ce mot n’avait été inscrit nulle part ! alors roman ou non ? Le mieux est de laisser à chaque lecteur le soin de se faire son opinion !

-Le thème ? 
- Le parcours d’une vie dans un milieu imprégné de secret pour mener à bien une mission qui aboutira au démantèlement de l’Empire Soviétique dans les conditions les moins dramatiques pour le monde au regard des arsenaux nucléaires à disposition !

-Et donc… pourquoi ce thème ?
- Pour qui a vécu en Corse dans les années 1950-1965, notre île ne disposait pas d’infrastructures, routières et autres, dignes de ce nom. La route arriva dans mon village en 1968-1969. Nous avions eu l’eau à la maison vers les années1965; par contre toutes les maisons du Canton étaient habitées, l’exode rural commençait à peine. Ainsi, comme l’internet, le téléphone portable, la TV (sic) n’avaient pas fait leur apparition, nos soirées à la maison consistaient à écouter sur la place du village ou autour du fucone selon la saison, nos anciens, dont certains avaient des qualités de conteurs hors pairs. Le personnage que j’évoque dans l’ouvrage avait acquis de grandes connaissances historiques sur les Templiers, ainsi l’histoire qui les concerne est - la verdadera verda-  comme le disent les espagnols ! La pure vérité ... selon les Historiens cela va de soi ! Quant à la voie romaine, elle est bien là et peut-être faudrait-il demander à la CTC de la mettre en valeur.

-Un…..roman, basé sur des faits historiques ?
- Effectivement les évènements de Milan, Rome, Gênes, de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques sont des faits historiques et mon séjour à Moscou et à Berlin ne sont pas historiques mais sont exacts, pas à la virgule près, s’entend ! Le tableau de Saint Joseph sur son lit de mort avec à sa droite un guerrier, Templier ??, existe bien dans l’Église mentionnée. Comme je le note quelque part dans le livre : « On écrit pour raconter, non pour prouver » et dit en latin cela sonne mieux : « Scribitur ad narrandum, non ad probandum » citation de Quintillien.

- Le rapport avec les Templiers donc ..
- Cavagliere di Pisa. Le titre de ce livre aurait pu être - Le rappel des Templiers- car la mise en sommeil de nombreux des « NÔTRES », cet adjectif possessif est employé 24 fois dans l’ouvrage, à la fin du deuxième millénaire, nécessite, suite à l’actualité internationale, la réactivation de certains réseaux. Nous allons devoir patienter pour connaître le résultat !

-Avez-vous effectué des recherches pour l’écrire ?
- Oui, pour me remémorer certains évènements des pays de l’Est et mes nombreuses notes écrites durant mes différents séjours dans les régions mentionnées.

- A la base, ce signe découvert…  « ܬ  »
- C’est la 22ème et dernière lettre de la plupart des alphabets sémitiques, ici le syriaque, elle se prononce Taw et signifie « ici » ou « maintenant ». Les premiers chrétiens ont été marqués sur le front de la lettre Taw qui, à l’époque du Christ, s’écrivait sous la forme d’une petite croix.

- Délivreriez-vous un message ?
- Je rappellerai ici les phrases de Denis Diderot qu’il écrivit dans son éloge sur un écrivain dont j’ai oublié le nom :« J’oserai dire que l’Histoire la plus vraie est pleine de mensonges et que ton roman est plein de vérités ; l’Histoire peint quelques individus, tu peins l’espèce humaine ; l’Histoire attribue à quelques individus ce qu’ils n’ont ni dit, ni fait ; tout ce que tu attribues à l’homme, il l’a dit et fait. (...) »

- Parlons projets….
- En fonction du retour de la diffusion de mes deux livres, l’écriture « romanesque » pour porter à la connaissance des lecteurs certaines actions à venir sera peut-être utile.  

 

Pendant le XXsiècle, après la Seconde Guerre mondiale, le monde est divisé en deux blocs hostiles opposant l’Union soviétique et les États-Unis. Sur l’île de la Corse, on découvre le parcours initiatique d’un enfant de 12 ans. En devenant adulte, il est incorporé dans le monde parallèle des services de l’État. Son objectif : aider le monde communiste à évoluer vers la liberté (1967-1985). « Ce long cheminement aboutit en 1985, à l’avènement d’un dirigeant responsable mettant fin à la guerre froide » souligne l’auteur. « Ce roman est basé sur des faits réels, car comme le dit Diderot : J’oserai dire que souvent l’Histoire est un mauvais roman et que le roman comme tu l’as fait, est une bonne histoire ». L’auteur assure avoir surmonté de nombreux défis à travers divers secteurs d’activité tels que l’armée, l’élevage, l’exploitation forestière, l’administration fiscale, l’informatique et la défense nationale. Aujourd’hui à la retraite,   sous le pseudo de Pancrace Nireuni, il a déjà publié en 2022 « Bocca di San Stefanu » aux Éditions Sydney Laurent. Rencontre ..