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Catastrophe de Furiani : l’OM inaugure un espace de mémoire au Vélodrome


VL le Lundi 12 Mai 2025 à 18:09

Trente-trois ans après la catastrophe du 5 mai 1992, l’Olympique de Marseille a inauguré ce lundi un espace de mémoire dédié aux victimes de Furiani. Une stèle, installée dans le Hall Sud du Vélodrome, rend désormais hommage aux 19 morts et plus de 2 000 blessés du drame survenu en Corse lors du match SC Bastia–OM.



Crédit photo OM
Crédit photo OM

Ce lundi 12 mai, sept jours après le 33e anniversaire de la catastrophe de Furiani, l’Olympique de Marseille a inauguré l’« Espace Furiani 1992 » au sein de son stade, l’Orange Vélodrome. Situé dans le Hall Sud de la tribune Jean Bouin, ce lieu symbolique abrite une stèle inspirée de celle qui se trouve devant le stade Armand-Cesari, en Corse. 

Le 5 mai 1992, l’effondrement d’une tribune provisoire avant le coup d’envoi d’une demi-finale de Coupe de France entre le SC Bastia et l’OM avait causé la mort de 19 personnes et fait plus de 2 000 blessés. Ce drame, survenu devant les yeux de tout un pays, a laissé une cicatrice profonde dans le monde du football français. « Cette stèle-là, ici, dans ce lieu mythique du football, c’est juste normal », a déclaré Jean-Pierre Papin, capitaine de l’OM au moment des faits, lors de la cérémonie d’inauguration. « Ce devoir de mémoire que nous avons tous sera respecté, n’en doutez pas. Dans ce salon, on pensera toujours à Furiani », a-t-il ajouté.

 


Ce projet, porté par l’association Treizième Homme avec le soutien de la Région Sud, incarne l’engagement du club phocéen en faveur du devoir de mémoire. « On le doit à tout le monde », a souligné Pablo Longoria, président de l’OM. « La chose la plus importante est d’avoir ce devoir de mémoire. Il fallait un espace que tout le monde puisse visiter, un espace de recueillement. »

Autour de lui, de nombreuses personnalités ont pris part à cette commémoration : Benoît Payan, maire de Marseille, Renaud Muselier, président de la Région Sud, Josepha Guidicelli, présidente du Collectif des victimes du 5 mai 1992, Antoine Di Fraya, président de l’Associu Sporting Bastia 92, mais aussi des anciens joueurs et dirigeants de l’OM, des journalistes, des soignants ayant œuvré ce soir-là, et des représentants de groupes de supporters