Plus de 200 personnes ont participé au rassemblement
Ils étaient plus de deux cents ce jeudi à venir soutenir les onze associations du collectif Terra sur la plage du Lazaret. Une large mobilisation citoyenne pour protester contre le projet d'installation de deux coffres d’amarrage pour mega - yatchs dans le Golfe d’Ajaccio. L’un devant cette plage, et l’autre sous les remparts de la citadelle.
« C’est une plage familiale où nous avons l’habitude de venir à pied avec nos enfants. Dorénavant, nous n’aurons plus le droit de nous baigner au-delà des cent mètres », déplore Laurent, habitant du quartier. En effet, dans un périmètre de cinq hectares autour de chaque mouillage, la préfecture de Corse-du-Sud, au nom de la sécurité, souhaite interdire toute activité de baignade, de pêche ou de loisirs nautiques.
Encore plus problématique selon Dominique Lanfranchi, membre de l’association A Sentinella, l’impact environnemental de ces mouillages. « Il n’y a qu’à voir aujourd’hui la brume de pollution flotter au-dessus des paquebots pour réaliser la catastrophe écologique qui nous attend », pointe-t-il vers l’horizon. Sous l’eau, ce n’est guère mieux : les herbiers de posidonies, espèces protégées, car essentiels à l’équilibre de la vie aquatique, souffriront des nuisances sonores. Ils en viendront, de ce fait, à disparaître.
D’ores et déjà, plusieurs pétitions ont été mises en ligne contre ce projet, dont l’une qui a recueilli plus de 22 000 signatures. Problème, selon le collectif : l’État n’en a rien à faire. Il a déjà validé un budget de 664 000 euros, dont 521 000 euros, pourvu par le fond vert pour financer ce projet. « Financer les coffres d’amarrage avec de l’argent public, il fallait le faire ! » s’indigne, sous les applaudissements des militants, le docteur Sauveur Merlenghi, président de la Ligue contre le Cancer en Corse-du-Sud.
À défaut des pétitions qui ne sont pas prises en compte par l’État, les militants des diverses associations plaident pour la mise en place de referendums d’initiative locale dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance de leurs revendications. Une procédure contre ce projet a été lancée par le collectif au mois de mai : « La prochaine étape, c’est l’état contre nos avocats. Sauf si le préfet retire le projet. Cela serait un signe d’apaisement lancé à la population, » conclut Muriel Secondi.
Affaire à suivre.
« C’est une plage familiale où nous avons l’habitude de venir à pied avec nos enfants. Dorénavant, nous n’aurons plus le droit de nous baigner au-delà des cent mètres », déplore Laurent, habitant du quartier. En effet, dans un périmètre de cinq hectares autour de chaque mouillage, la préfecture de Corse-du-Sud, au nom de la sécurité, souhaite interdire toute activité de baignade, de pêche ou de loisirs nautiques.
Encore plus problématique selon Dominique Lanfranchi, membre de l’association A Sentinella, l’impact environnemental de ces mouillages. « Il n’y a qu’à voir aujourd’hui la brume de pollution flotter au-dessus des paquebots pour réaliser la catastrophe écologique qui nous attend », pointe-t-il vers l’horizon. Sous l’eau, ce n’est guère mieux : les herbiers de posidonies, espèces protégées, car essentiels à l’équilibre de la vie aquatique, souffriront des nuisances sonores. Ils en viendront, de ce fait, à disparaître.
D’ores et déjà, plusieurs pétitions ont été mises en ligne contre ce projet, dont l’une qui a recueilli plus de 22 000 signatures. Problème, selon le collectif : l’État n’en a rien à faire. Il a déjà validé un budget de 664 000 euros, dont 521 000 euros, pourvu par le fond vert pour financer ce projet. « Financer les coffres d’amarrage avec de l’argent public, il fallait le faire ! » s’indigne, sous les applaudissements des militants, le docteur Sauveur Merlenghi, président de la Ligue contre le Cancer en Corse-du-Sud.
À défaut des pétitions qui ne sont pas prises en compte par l’État, les militants des diverses associations plaident pour la mise en place de referendums d’initiative locale dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance de leurs revendications. Une procédure contre ce projet a été lancée par le collectif au mois de mai : « La prochaine étape, c’est l’état contre nos avocats. Sauf si le préfet retire le projet. Cela serait un signe d’apaisement lancé à la population, » conclut Muriel Secondi.
Affaire à suivre.