L’Assemblée de Corse, c’est le moins que l’on puisse dire, a pris une part active au retour de l’épreuve mythique sur sa terre d’élection. Le pourquoi et le comment, c’est du passé. Il faut maintenant regarder vers l’avenir et assurer sa pérennité au monument sportif de notre patrimoine. La FFSA s’y est engagée, nos élus ont fait le maximum et - si d’autres arrivaient au pouvoir - continueront de le faire. Le sport reprend le dessus et la fameuse épée de Damoclès qui a longtemps pesé sur la manifestation créée en 1956 par le docteur Sermonard et François Siciliano, ne craint plus personne aujourd’hui. Même plus les pilotes. Surtout les pilotes !
La FFSA avec nous
Le président de la Fédération Française du Sport Automobile qui, ne connaissant que très peu notre île et son sport automobile, est devenu un inconditionnel de notre épreuve. Il a même cité Pasquale Paoli pour bien montrer l’attachement de la FFSA au tour et à son retour aux fondamentaux « entre tradition et modernité… » Il a d’ailleurs remercié la CTC pour son travail et ses décisions de remettre sur les rails de la notoriété l’épreuve de tout un peuple. Il a remercié également la Fédération Internationale et à travers elle, Jean Todt, son président. Il aurait pu en faire de même avec Michèle Mouton qui est revenue sur le terrain de ses exploits revoir de très près le nouveau tracé et les conditions de sécurité. Et donner son sentiment sur la reconquête de l’épreuve. Avis important s’il en est de la part de la patronne des rallyes à la FISA qui sait de quoi elle parle surtout lorsqu’il s’agit de la Corse…
983 km dont 332 de spéciales
Le Tour de Corse retrouve sa vocation première : celle de l’attaque à outrance. Le tracé, Corse Net Info l’a présenté il y a quelques semaines. Il laisse effectivement augurer de belles bagarres tant au niveau des leaders que dans les autres épreuves inscrites à la manifestation.
Le vendredi 2 octobre, jour de départ d’Ajaccio, les concurrents disputeront la superbe épreuve de 29 km entre la plage du Liamone et Sarrola. Du revêtement montagne vers Casaglione à l’enrobé menant à Sarrola-Carcopino, chacun y trouvera son compte.
La caravane s’en ira aussitôt après vers la Haute-Corse pour disputer la spéciale 2, entre Casamozza et Ponte-Leccia, l’une des épreuves « longs couteaux » ou marathon de l’époque avec la Castagniccia en toile de fond. 43 km de grosse attaque. On croit rêver tellement les souvenirs remontent à la surface…
Pour boucler la première journée, Francardo-Sermano sera servie en dessert aux équipages. 36 km sur des routes plus que mythiques, les nostalgiques seront à la fête. Des virages et des bosses à n’en plus finir, attention aux pièges redoutables de cette portion.
Sorba au sommet !
Les deux spéciales de la veille seront reprises au petit matin avant d’aller au final du jour, l’épreuve Muracciole-Col de Sorba, 48 km, l’une des plus belles épreuves du Tour de Corse. Au sortir du Pietroso, l’Inzecca vous tend ses bras tortueux et la remontée vers le col par Ghisoni n’en sera que plus belle et plus coriace…
Troisième et dernier jour de course avec trois nouvelles épreuves qui ne manqueront pas de piquant pour les pilotes. Sotta-Chialza (36 km) ne sera pas une sinécure, bien au contraire. Si les portions rapides s’enchaînent au départ vers Bacinu, le reste ne sera pas de tout repos, même en descente…
Retour aux fondamentaux avec Zerubia - I Martini, longue de 41 km et semée d’embuches sauf sur la fin. Le tracé change sans arrêt, les enchaînements se succèdent à un rythme fou et l’attaque s’avère méticuleuse. Une spéciale comme on les aime en rallye.
Dernier rendez-vous du jour, qui servira de power stage (attribution de points aux plus rapides) entre Bisinao et Agosta (16 km) par le traditionnel et magnifique passage au col de Bellevalle.
La rupture avec l’ancien parcours en trèfle est assurément une bonne chose, chacun s’accorde à la reconnaître. Le nouveau tracé est parfaitement équilibré et donne une allure de grande épreuve, d’un authentique Tour de Corse comme on l’aime, avec un rayonnement qui fera plaisir aux inconditionnels.
WRC, championnat de France des rallyes, 10 000 virages, ce « trois en un » risque fort de plaire aux affûtés des sports mécaniques. Nul ne s’en plaindra.
Voilà quelques journées idéales pour fêter ce début octobre. Quatre journées qui vont vraisemblablement réconcilier la Corse avec le sport automobile de haut niveau.
Pourrait-il en être autrement ?
J. F.
La FFSA avec nous
Le président de la Fédération Française du Sport Automobile qui, ne connaissant que très peu notre île et son sport automobile, est devenu un inconditionnel de notre épreuve. Il a même cité Pasquale Paoli pour bien montrer l’attachement de la FFSA au tour et à son retour aux fondamentaux « entre tradition et modernité… » Il a d’ailleurs remercié la CTC pour son travail et ses décisions de remettre sur les rails de la notoriété l’épreuve de tout un peuple. Il a remercié également la Fédération Internationale et à travers elle, Jean Todt, son président. Il aurait pu en faire de même avec Michèle Mouton qui est revenue sur le terrain de ses exploits revoir de très près le nouveau tracé et les conditions de sécurité. Et donner son sentiment sur la reconquête de l’épreuve. Avis important s’il en est de la part de la patronne des rallyes à la FISA qui sait de quoi elle parle surtout lorsqu’il s’agit de la Corse…
983 km dont 332 de spéciales
Le Tour de Corse retrouve sa vocation première : celle de l’attaque à outrance. Le tracé, Corse Net Info l’a présenté il y a quelques semaines. Il laisse effectivement augurer de belles bagarres tant au niveau des leaders que dans les autres épreuves inscrites à la manifestation.
Le vendredi 2 octobre, jour de départ d’Ajaccio, les concurrents disputeront la superbe épreuve de 29 km entre la plage du Liamone et Sarrola. Du revêtement montagne vers Casaglione à l’enrobé menant à Sarrola-Carcopino, chacun y trouvera son compte.
La caravane s’en ira aussitôt après vers la Haute-Corse pour disputer la spéciale 2, entre Casamozza et Ponte-Leccia, l’une des épreuves « longs couteaux » ou marathon de l’époque avec la Castagniccia en toile de fond. 43 km de grosse attaque. On croit rêver tellement les souvenirs remontent à la surface…
Pour boucler la première journée, Francardo-Sermano sera servie en dessert aux équipages. 36 km sur des routes plus que mythiques, les nostalgiques seront à la fête. Des virages et des bosses à n’en plus finir, attention aux pièges redoutables de cette portion.
Sorba au sommet !
Les deux spéciales de la veille seront reprises au petit matin avant d’aller au final du jour, l’épreuve Muracciole-Col de Sorba, 48 km, l’une des plus belles épreuves du Tour de Corse. Au sortir du Pietroso, l’Inzecca vous tend ses bras tortueux et la remontée vers le col par Ghisoni n’en sera que plus belle et plus coriace…
Troisième et dernier jour de course avec trois nouvelles épreuves qui ne manqueront pas de piquant pour les pilotes. Sotta-Chialza (36 km) ne sera pas une sinécure, bien au contraire. Si les portions rapides s’enchaînent au départ vers Bacinu, le reste ne sera pas de tout repos, même en descente…
Retour aux fondamentaux avec Zerubia - I Martini, longue de 41 km et semée d’embuches sauf sur la fin. Le tracé change sans arrêt, les enchaînements se succèdent à un rythme fou et l’attaque s’avère méticuleuse. Une spéciale comme on les aime en rallye.
Dernier rendez-vous du jour, qui servira de power stage (attribution de points aux plus rapides) entre Bisinao et Agosta (16 km) par le traditionnel et magnifique passage au col de Bellevalle.
La rupture avec l’ancien parcours en trèfle est assurément une bonne chose, chacun s’accorde à la reconnaître. Le nouveau tracé est parfaitement équilibré et donne une allure de grande épreuve, d’un authentique Tour de Corse comme on l’aime, avec un rayonnement qui fera plaisir aux inconditionnels.
WRC, championnat de France des rallyes, 10 000 virages, ce « trois en un » risque fort de plaire aux affûtés des sports mécaniques. Nul ne s’en plaindra.
Voilà quelques journées idéales pour fêter ce début octobre. Quatre journées qui vont vraisemblablement réconcilier la Corse avec le sport automobile de haut niveau.
Pourrait-il en être autrement ?
J. F.
Le Tour de Corse en quelques chiffres
- - 3 jours de compétition : vendredi 2, samedi 3, et dimanche 4 octobre
- - 9 épreuves spéciales (ES) chronométrées : soit sept ES parcourues une seule fois et deux ES (ES2-4 Casamozza/Ponte Leccia & ES3-5 Orezza) parcourues deux fois chacune
- 48,46 kilomètres : la distance de l’ES la plus longue, l’ES6 Muracciole – Col de Sorba
- 983,80 kilomètres :la distance totale du Tour de Corse, dont 332,73 kilomètres d’épreuves spéciales et 651,07 kilomètres de liaison
- - 4 catégories du WRC représentées : WRC, WRC 2, WRC3 et JWRC
La force du Tour : les engagés
- 138 équipages
- 21 nationalités différentes
- 95 équipages français
- 35 équipages corses (pilotes licenciés au Comité Corse)
- 4 équipages intégralement féminins inscrits au Championnat de France des Rallyes Féminin
- 17 équipages en WRC
- 17 équipages en WRC2, dont 12 en R5 et 5 en Groupe N
- 12 équipages en WRC3, dont 11 en Junior WRC
- 2 Porsche 911 GT3 homologuées en RGT et pilotées par Romain Dumas et François Delecour
- 2 WRC non prioritaires
- 7 R5 non prioritaires
- 8 GT non prioritaires, dont 5GT+ et 3 GT10
- 88 équipages inscrits en catégorie National
- 29 équipages en Championnat de France
- 19 équipages en Trophée Michelin
- 80 Zones Public sécurisées sur le bord des épreuves spéciales
- 10 Peugeot associées à l’encadrement de la course (véhicules 0, 00, 000) dont sept 308 GTI
- 4 Mazda associées au Championnat de France dédiées à la sécurité des spectateurs, dont 2 voitures pour le dispositif Sécurité Info Rallye et 2 autres pour l’organisation
- 334 bénévoles impliqués dans l’organisation du Tour de Corse
- 500 commissaires répartis sur la totalité du parcours, dédiés à l’encadrement des épreuves sportives et des spectateurs
- 9 Collectivités territoriales partenaires : Collectivité Territoriale de Corse, Conseil Départemental de la Corse du Sud, Conseil Départemental de la Haute-Corse, Ville d’Ajaccio, Ville de Bastia, Ville de Porto-Vecchio, Ville de Corte, Ville de Propriano
- 2 partenaires officiels : IGOL et OREZZA
- 45 000 fans sur Facebook, 10 000 abonnés sur Twitter et 1 000 abonnés sur Instagram
- Diffusion en direct et en intégralité sur CANAL+ SPORT grâce à une vingtaine de caméras par épreuve spéciale, 2 hélicoptères, 1 avion relai, 12 caméras embarquées
- Une couverture exceptionnelle par France Info / France Bleu RCFM, avec plusieurs heures de direct en région et prises d’antennes depuis Ajaccio, Bastia, Corte et Porto-Vecchio
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