Le Dr Paul-Henri Gristo et Laurent Capponi sont à l'initiative de la mise en service prochaine des casques de réalité virtuelle dans les hôpitaux d'Ajaccio et de Bastia.
L’hôpital peut être chez beaucoup synonyme de stress et d’anxiété, quels que soient les actes qui peuvent y être pratiqués. Une réflexion, qui a conduit Laurent Capponi, psychologue, au sein du service réanimation du centre hospitalier d’Ajaccio, à tester un nouveau dispositif de thérapie digitale, sous forme d’un casque de réalité virtuelle. Edité par la société Gamida, spécialisée dans le matériel de bloc opératoire, et associée dans l’élaboration de ce projet à la Start-up Healthy Mind, ce dispositif se présente sous la forme d’un casque de réalité virtuelle standard, équipé d’enceinte sonore et d’une tablette pour suivre en temps réel, ce que peut observer et entendre le patient.
« Une technologie qui permet de fausser les messages de la douleur »
Un système révolutionnaire qui permet aux utilisateurs de s’évader et penser à autre chose, avant, pendant ou après un acte de soin, comme l’explique Laurent Capponi : « C’est un système d’hypnose médical léger qui permet de réduire l’anxiété et le stress chez les patients. D’un point de vue paramédical, il pourra aussi être utilisé dans le cadre d’un soin modéré, effectué par les infirmiers, par exemple. Cela peut-être la pose d’une perfusion, d’un système de voie centrale, poser ou enlever un drain thoracique ou acte qui peut générer de l’anxiété, et augmenter la sensation de douleur ».
Concrètement, le patient choisit, selon la durée de l’acte de soin, son univers parmi six environnements réels (visites de ville comme New York, Chiang Mai ou Paris, etc) ou imaginaires (Plage, lac, montagne, etc) et plusieurs voix et langues, le temps dans un univers en 3D aux graphismes et vidéos au réalisme poussé à l’extrême. « On va pouvoir proposer aux patients l’usage de ce masque via des protocoles, qui sont installés sur l’interface selon l’acte qui va être réalisé. Pendant cette séance, le patient va être mis dans un état d’hypnose légère où il aura le sentiment d’être dans une bulle mais présent dans l’immersion avec son corps, ce qui va neurologiquement parlant, fausser les messages de la douleur ».
« Une technologie qui permet de fausser les messages de la douleur »
Un système révolutionnaire qui permet aux utilisateurs de s’évader et penser à autre chose, avant, pendant ou après un acte de soin, comme l’explique Laurent Capponi : « C’est un système d’hypnose médical léger qui permet de réduire l’anxiété et le stress chez les patients. D’un point de vue paramédical, il pourra aussi être utilisé dans le cadre d’un soin modéré, effectué par les infirmiers, par exemple. Cela peut-être la pose d’une perfusion, d’un système de voie centrale, poser ou enlever un drain thoracique ou acte qui peut générer de l’anxiété, et augmenter la sensation de douleur ».
Concrètement, le patient choisit, selon la durée de l’acte de soin, son univers parmi six environnements réels (visites de ville comme New York, Chiang Mai ou Paris, etc) ou imaginaires (Plage, lac, montagne, etc) et plusieurs voix et langues, le temps dans un univers en 3D aux graphismes et vidéos au réalisme poussé à l’extrême. « On va pouvoir proposer aux patients l’usage de ce masque via des protocoles, qui sont installés sur l’interface selon l’acte qui va être réalisé. Pendant cette séance, le patient va être mis dans un état d’hypnose légère où il aura le sentiment d’être dans une bulle mais présent dans l’immersion avec son corps, ce qui va neurologiquement parlant, fausser les messages de la douleur ».
Deux casques de réalité virtuelle pris en charge par l’ARS de Corse
Depuis deux ans, ce dispositif est testé avec succès dans le service Réa de l’hôpital d’Ajaccio, ce qui a poussé le Dr Paul-Henri Grisot, praticien au service réanimation et porteur du projet qui a demandé à pouvoir bénéficier de deux équipements, dont un pour l’hôpital de Bastia. Un dispositif qui coûte près de 7 000 €, et qui a été pris en charge par l’ARS de Corse : « Au vu des bienfaits de ce dispositif, j’ai monté le projet auprès de l’Agence Régionale de la Santé, qui a accepté de nous mettre deux casques à disposition. C’est une pratique qui se fait déjà dans d’autres établissements de soins. Le fait de mettre un casque à ces patients permet faire une distractibilité, qui peut permettre d’effectuer des soins en utilisant moins de médicaments. Cela facilite ainsi l’acte de soin. Sur les études menées, nous avons également constaté un bénéfice sur les complications, que les patients peuvent rencontrées lors d’une hospitalisation en réanimation. Nous avons un désir d’améliorer le devenir de nos patients en post-réanimation. Nous avons eu l’autorisation du Dr Laurent Serpin, le responsable du service Réanimation, pour utiliser ce premier modèle, et faire des essais pour ceux qui le souhaitaient depuis près de deux ans. Les retours que nous avons eus ont été très positifs.
Un dispositif qui peut également être utilisé par les soignants eux-mêmes afin de réduire leur état de stress, dans l’exercice de leur métier qui demande énormément d’efforts au quotidien. Mais également dans d’autres services comme en pédiatrie par exemple : « Dans un contexte de soins, ce casque permet de sensibiliser plus facilement les enfants, qui seront plus réceptifs, d’autant qu’outre les environnements inclus dans le dispositif, des jeux ludiques sont également proposés. Les deux casques de réalité virtuelle seront officiellement mis en service d’ici le mois prochain, dans les deux hôpitaux, après une période nécessaire de formation pour le personnel soignant. Ils devraient connaître rapidement un succès et se faire une place de choix dans les différents services de soin des deux hôpitaux insulaires.
Depuis deux ans, ce dispositif est testé avec succès dans le service Réa de l’hôpital d’Ajaccio, ce qui a poussé le Dr Paul-Henri Grisot, praticien au service réanimation et porteur du projet qui a demandé à pouvoir bénéficier de deux équipements, dont un pour l’hôpital de Bastia. Un dispositif qui coûte près de 7 000 €, et qui a été pris en charge par l’ARS de Corse : « Au vu des bienfaits de ce dispositif, j’ai monté le projet auprès de l’Agence Régionale de la Santé, qui a accepté de nous mettre deux casques à disposition. C’est une pratique qui se fait déjà dans d’autres établissements de soins. Le fait de mettre un casque à ces patients permet faire une distractibilité, qui peut permettre d’effectuer des soins en utilisant moins de médicaments. Cela facilite ainsi l’acte de soin. Sur les études menées, nous avons également constaté un bénéfice sur les complications, que les patients peuvent rencontrées lors d’une hospitalisation en réanimation. Nous avons un désir d’améliorer le devenir de nos patients en post-réanimation. Nous avons eu l’autorisation du Dr Laurent Serpin, le responsable du service Réanimation, pour utiliser ce premier modèle, et faire des essais pour ceux qui le souhaitaient depuis près de deux ans. Les retours que nous avons eus ont été très positifs.
Un dispositif qui peut également être utilisé par les soignants eux-mêmes afin de réduire leur état de stress, dans l’exercice de leur métier qui demande énormément d’efforts au quotidien. Mais également dans d’autres services comme en pédiatrie par exemple : « Dans un contexte de soins, ce casque permet de sensibiliser plus facilement les enfants, qui seront plus réceptifs, d’autant qu’outre les environnements inclus dans le dispositif, des jeux ludiques sont également proposés. Les deux casques de réalité virtuelle seront officiellement mis en service d’ici le mois prochain, dans les deux hôpitaux, après une période nécessaire de formation pour le personnel soignant. Ils devraient connaître rapidement un succès et se faire une place de choix dans les différents services de soin des deux hôpitaux insulaires.
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