En 2022, 139 bateaux de croisière feront escale dans les ports de Haute-Corse : un record

Cette année, les ports de Haute-Corse vont battre un record. En 2022, ils accueilleront 139 escales de bateaux de croisière. 50 à Bastia, 45 à Calvi, 32 à Île-Rousse et 12 à Saint-Florent. C’est 62 de plus qu’en 2019, dernière année significative avant la crise sanitaire.

« Soit une augmentation de près de 80 % par rapport à 2019 », précise Anne-Marie Spinosi. La responsable Croisières à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse (CCI) revient tout juste d’un salon international de la croisière à Miami et « l’industrie retrouve tout son dynamisme ».
 

#Tourisme🛳 | Une délégation des Ports de #Corse est présente cette semaine au salon international de la croisière @SeatradeCruise Global à #Miami, où se retrouvent pour la première fois depuis 2 ans l’ensemble des acteurs de l’industrie qui a retrouvé tout son dynamisme. 1/2 pic.twitter.com/p6T4N9kgga
— CCI de Corse (@CciCorse) April 27, 2022

Là-bas, les équipes de la CCI ont pu renouer les liens avec leurs différents clients et garantir à la Corse une place de choix dans les destinations des plus grands croisiéristes. « 2022 sera vraiment une année record pour toute la Corse », se réjouit Anne-Marie Spinosi. Près de 480 escales sont prévues dans les ports de l’île dont 228 rien qu’à Ajaccio.

Environ 30 000 passagers devraient débarquer en Haute-Corse toute l’année. Car la saison s’étale de début avril à la fin octobre. « Avec même une dernière escale en décembre », indique Anne-Marie Spinosi. Pour autant, la Haute-Corse se différencie en termes de navires accueillis. Si dans le sud, certains géants des mers comme l’Aida Cosma, qui peut contenir jusqu’à 6 600 passagers, devraient accoster, en Haute-Corse, la CCI parie sur de plus petits navires.

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« À Bastia, ils ne pourront pas excéder les 230 mètres de long, ce qui fait une capacité maximale d’environ 700 passagers », explique Anne-Marie Spinosi. À son bord, une clientèle plus aisée synonyme de meilleurs retombées économiques par passager pour le territoire. « Nous nous sommes positionnés sur un segment plus luxueux, vraiment haut de gamme avec une clientèle désireuse de vivre des expériences locales. C’est vraiment en vogue dans l’industrie de la croisière », détaille Anne-Marie Spinosi.

Pour autant, le retour des bateaux de croisière n’est pas du goût de tout le monde. Surtout pas des associations de défense de l’environnement. Le 17 avril dernier déjà, la Coordination Terra qui regroupe plusieurs associations de protection de l’environnement et de la santé sur l'île, avait critiqué « le ballet incessant et polluant des navires de croisière » dans le golfe d’Ajaccio.

Si le sujet n’est pas à mettre de côté, Anne-Marie Spinosi rassure : « la flotte mondiale se renouvelle avec des bateaux de plus en plus propres. Les croisières de luxe utilisent des navires avec des technologies de pointe au bénéfice d’une industrie plus écologique. C’est aussi pour cela que nous avons fait ce choix ».