Crédit photo Oiseaux de Corse
Et si un simple sachet de mort aux rats déposé dans votre habitation pour chasser un nuisible était coupable de l'extinction du milan royal ?
Il y a quelques jours, sur les réseaux sociaux le Conservatoire d'espaces naturels de Corse (Cenc) a alerté la population sur l'utilisation de raticides. En effet depuis plusieurs semaines, les appels signalant des rapaces morts par empoisonnement affluent. Rien qu'à Corte, 3 milans ont été retrouvés morts dans un rayon de 300 mètres. "Les cadavres ont ensuite été ramassés par l’Office français de la biodiversité qui les a confiés à un vétérinaire pour une autopsie. Cela devrait confirmer la nature de leur mort", explique Julien Berges, chargé de mission patrimoine naturel au Cenc.
Si un empoisonnement volontaire n'est pas la piste privilégiée, le Milan royal et les autres rapaces seraient tout simplement victimes de la mort aux rats utilisée par les professionnels de l'agriculture et les particuliers pour tuer les nuisibles. Ces charognards en bout de chaîne, ingurgiteraient les mulots, les rats morts et s'empoisonneraient à leur tour.
Alors comment éviter cela ?
Lutter contre l'empoisonnement de ces espèces protégées est un enjeu majeur pour l'organisme de préservation de la biodiversité. "Les adultes meurent, d'autres nourrissent avec les rats empoisonnés leurs petits qui décèdent à leur tour. Cela empêche le renouvellement de l'espèce.", déplore Julien Berges. Pour éviter l'extinction de ces volatiles, le chargé de mission au Cenc préconise avec l'arrivée des beaux jours, l'utilisation de pièges à rats ou des boîtiers électroniques afin d'éliminer les nuisibles.
Il y a quelques jours, sur les réseaux sociaux le Conservatoire d'espaces naturels de Corse (Cenc) a alerté la population sur l'utilisation de raticides. En effet depuis plusieurs semaines, les appels signalant des rapaces morts par empoisonnement affluent. Rien qu'à Corte, 3 milans ont été retrouvés morts dans un rayon de 300 mètres. "Les cadavres ont ensuite été ramassés par l’Office français de la biodiversité qui les a confiés à un vétérinaire pour une autopsie. Cela devrait confirmer la nature de leur mort", explique Julien Berges, chargé de mission patrimoine naturel au Cenc.
Si un empoisonnement volontaire n'est pas la piste privilégiée, le Milan royal et les autres rapaces seraient tout simplement victimes de la mort aux rats utilisée par les professionnels de l'agriculture et les particuliers pour tuer les nuisibles. Ces charognards en bout de chaîne, ingurgiteraient les mulots, les rats morts et s'empoisonneraient à leur tour.
Alors comment éviter cela ?
Lutter contre l'empoisonnement de ces espèces protégées est un enjeu majeur pour l'organisme de préservation de la biodiversité. "Les adultes meurent, d'autres nourrissent avec les rats empoisonnés leurs petits qui décèdent à leur tour. Cela empêche le renouvellement de l'espèce.", déplore Julien Berges. Pour éviter l'extinction de ces volatiles, le chargé de mission au Cenc préconise avec l'arrivée des beaux jours, l'utilisation de pièges à rats ou des boîtiers électroniques afin d'éliminer les nuisibles.
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