Les principaux syndicats du sud de l’île ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis du projet de loi de transformation de la fonction publique. Ce projet consiste à faciliter l’accès au service public et le rendre plus performant par des systèmes de contrats courts et de missions. Les syndicats pensent que cela créera l’effet contraire et jugent cette loi anti-démocratique dans le mesure où que les fonctionnaires subiront davantage les pressions politiques en fonction du parti aux responsabilités ainsi que des renouvellements constants. Ce qui créera une suppression de la neutralité et de l'indépendance du service public, selon eux.
Les syndicats ont également exprimé leur opinion sur ce projet qu’ils jugent “en dehors du besoin des Français qui depuis plusieurs mois souhaitent une fonction publique plus proche et plus humaines sur tous les territoires.” Ils estiment que ce projet ne porte pas la volonté d’améliorer le service public, mais bien de procéder à des coupes budgétaires. Dans le cas de la Corse, cela peut être plus problématique qu’ailleurs car la fonction publique représente le 28% de la population active.
Philippe Grandju, Président de CFE-CGC de Corse du sud, nous explique que : “Dégraisser la fonction publique c’est engraisser le chômage, on est dans une société avec du chômage de masse et où la vie est très chère. Ce chômage coûte cher à la population et elle en souffre. En Corse, ce qu’il y a à faire c’est créer des services de proximité autant que possible. Le rural est déshérité et on va arriver à un service public réduit au pôle urbain, ce qui mettra en difficulté ceux n’ayant accès ni à internet ni aux transports”.
Et en solution il propose : “Si on recrée des antennes de services publics, on ne ferme pas les services existants dans les zones rurales et semi-rurales, on va maintenir les emplois et des familles capables de faire vivre l’économie locale et en même temps de gérer les problèmes des citoyens au plus près. Ce qui en plus améliorera le plan carbone et l’écologie car les déplacements seront réduits”.
L’ensemble des syndicats manifesteront le jeudi 9 mai à Ajaccio. Le cortège partira de la Gare à 10 heures pour terminer devant la préfecture de Corse-du-Sud.
Les syndicats ont également exprimé leur opinion sur ce projet qu’ils jugent “en dehors du besoin des Français qui depuis plusieurs mois souhaitent une fonction publique plus proche et plus humaines sur tous les territoires.” Ils estiment que ce projet ne porte pas la volonté d’améliorer le service public, mais bien de procéder à des coupes budgétaires. Dans le cas de la Corse, cela peut être plus problématique qu’ailleurs car la fonction publique représente le 28% de la population active.
Philippe Grandju, Président de CFE-CGC de Corse du sud, nous explique que : “Dégraisser la fonction publique c’est engraisser le chômage, on est dans une société avec du chômage de masse et où la vie est très chère. Ce chômage coûte cher à la population et elle en souffre. En Corse, ce qu’il y a à faire c’est créer des services de proximité autant que possible. Le rural est déshérité et on va arriver à un service public réduit au pôle urbain, ce qui mettra en difficulté ceux n’ayant accès ni à internet ni aux transports”.
Et en solution il propose : “Si on recrée des antennes de services publics, on ne ferme pas les services existants dans les zones rurales et semi-rurales, on va maintenir les emplois et des familles capables de faire vivre l’économie locale et en même temps de gérer les problèmes des citoyens au plus près. Ce qui en plus améliorera le plan carbone et l’écologie car les déplacements seront réduits”.
L’ensemble des syndicats manifesteront le jeudi 9 mai à Ajaccio. Le cortège partira de la Gare à 10 heures pour terminer devant la préfecture de Corse-du-Sud.
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