Dans le vieux port de Bastia, entre les bateaux, un voilier scientifique est amarré pour quelques jours... Ce navire c'est celui du programme Pelagos Plastic Free, un projet de deux associations luttant contre la pollution des mers.
La première ONG, Expédition Med, est française et basée en Bretagne. La seconde, Legambiente, est l'association environnementale italienne la plus importante.
Depuis 2009, ces ONG arpentent les eaux méditerranéennes pour y prélever des échantillons. Ce programme a été entièrement financé par le sanctuaire du pélagos (un accord entre l'Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins).
En Corse, quand il s'agit d'environnement et surtout de pollution de la mer on ne peut que penser au CPIE (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) U Marinu fondé et présidé par Jean-Valère Géronimi, qui s'est associé avec plaisir et enthousiasme à ce projet.
Un demi milliard de déchets dans les fonds de la Méditerranée
D'après les chiffres du programme Pelagos Plastic Free ( PPF) , il y aurait dans cette mer semi-fermée "dix kilos de déchets plastiques au kilomètre carré."
Cela donne à réfléchir...
"Cette pollution affecte l'écosystème, on peut éviter cela car 64% des déchets échoués sur les plages sont des objets à usage unique." nous confie Tosca Ballerini, une scientifique de l'ONG Expédition Med.
Elle poursuit : "Avec nos bateaux nous partons effectuer des prélèvement des micro-organismes dans différents coins de la Méditerranée pour évaluer la plastiphère (quantité de plastique présente dans les eaux) et ainsi déterminer à quel point cela peut affecter l'écosystème et la biodiversité marine. Des taux élevés de plastiques sont des facteurs de stress qui sont dangereux pour les cétacés."
Le programme PPF effectuera pour la première fois ses tests dans de l'eau douce, ce sera donc dans le Golu. Les prélèvements effectués feront l'objet d'un rapport.
Des gestes quotidiens simples à adopter
Tosca Ballerini nous explique " Notre projet commence par une discussion avec les différentes mairies d'Italie sur ce que l'on peut faire sur terre pour lutter contre la pollution. Il s'agit de réfléchir ensemble sur la manière de trier et d'éduquer les gens au recyclage. Le tri au porte à porte des déchets ménager est la meilleure façon de dépolluer l'eau."
Jean-Valère Géronimi ajoute " Il y a des gestes simples à effectuer au quotidien. Par exemple ne plus utiliser de pailles et de cotons tiges en plastiques et éviter d'acheter des produits suremballés. Il faut privilégier les matières recyclables."
Le programme PPF mise beaucoup sur sa campagne de sensibilisation auprès des clubs de plongée, des écoles de voile et des pêcheurs. Cependant ce programme se concentre surtout sur l'Italie.
Le recyclage, des économies pour les citoyens...
On estime à huit milliards par an l'impact économique provoqué par la pollution plastique au niveau mondial. C'est surtout huit milliards perdus pour la pêche et le secteur du tourisme.
T. Ballerini raconte " A Florence, les associations activistes ont estimé à 42 millions d'euros le coût engendré car la ville ne recycle pas ses déchets. Avec le trie il est facile de revendre des matières premières comme le verre et donc engendrer de l'argent."
En Corse, sur certaines plages les déchets plastiques sont visibles. Le tri, ce geste citoyen, permettrait de recycler les matières plastiques et ainsi réduire l'enfouissement des déchets qui pose tant problème sur l'île.
------------
Toutes les informations sur le programme sont à retrouver sur http://www.expeditionmed.eu/fr/pelagos-plastic-free/
La première ONG, Expédition Med, est française et basée en Bretagne. La seconde, Legambiente, est l'association environnementale italienne la plus importante.
Depuis 2009, ces ONG arpentent les eaux méditerranéennes pour y prélever des échantillons. Ce programme a été entièrement financé par le sanctuaire du pélagos (un accord entre l'Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins).
En Corse, quand il s'agit d'environnement et surtout de pollution de la mer on ne peut que penser au CPIE (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) U Marinu fondé et présidé par Jean-Valère Géronimi, qui s'est associé avec plaisir et enthousiasme à ce projet.
Un demi milliard de déchets dans les fonds de la Méditerranée
D'après les chiffres du programme Pelagos Plastic Free ( PPF) , il y aurait dans cette mer semi-fermée "dix kilos de déchets plastiques au kilomètre carré."
Cela donne à réfléchir...
"Cette pollution affecte l'écosystème, on peut éviter cela car 64% des déchets échoués sur les plages sont des objets à usage unique." nous confie Tosca Ballerini, une scientifique de l'ONG Expédition Med.
Elle poursuit : "Avec nos bateaux nous partons effectuer des prélèvement des micro-organismes dans différents coins de la Méditerranée pour évaluer la plastiphère (quantité de plastique présente dans les eaux) et ainsi déterminer à quel point cela peut affecter l'écosystème et la biodiversité marine. Des taux élevés de plastiques sont des facteurs de stress qui sont dangereux pour les cétacés."
Le programme PPF effectuera pour la première fois ses tests dans de l'eau douce, ce sera donc dans le Golu. Les prélèvements effectués feront l'objet d'un rapport.
Des gestes quotidiens simples à adopter
Tosca Ballerini nous explique " Notre projet commence par une discussion avec les différentes mairies d'Italie sur ce que l'on peut faire sur terre pour lutter contre la pollution. Il s'agit de réfléchir ensemble sur la manière de trier et d'éduquer les gens au recyclage. Le tri au porte à porte des déchets ménager est la meilleure façon de dépolluer l'eau."
Jean-Valère Géronimi ajoute " Il y a des gestes simples à effectuer au quotidien. Par exemple ne plus utiliser de pailles et de cotons tiges en plastiques et éviter d'acheter des produits suremballés. Il faut privilégier les matières recyclables."
Le programme PPF mise beaucoup sur sa campagne de sensibilisation auprès des clubs de plongée, des écoles de voile et des pêcheurs. Cependant ce programme se concentre surtout sur l'Italie.
Le recyclage, des économies pour les citoyens...
On estime à huit milliards par an l'impact économique provoqué par la pollution plastique au niveau mondial. C'est surtout huit milliards perdus pour la pêche et le secteur du tourisme.
T. Ballerini raconte " A Florence, les associations activistes ont estimé à 42 millions d'euros le coût engendré car la ville ne recycle pas ses déchets. Avec le trie il est facile de revendre des matières premières comme le verre et donc engendrer de l'argent."
En Corse, sur certaines plages les déchets plastiques sont visibles. Le tri, ce geste citoyen, permettrait de recycler les matières plastiques et ainsi réduire l'enfouissement des déchets qui pose tant problème sur l'île.
------------
Toutes les informations sur le programme sont à retrouver sur http://www.expeditionmed.eu/fr/pelagos-plastic-free/
Envoyer à un ami
Version imprimable
