La CFDT a exprimé son inquiètude quelques mois avant l'ouverture du nouvel hôpital
La Confédération française démocratique du travail a fait part ce jeudi 21 février à la presse de ses interrogations et de ses inquiétudes quant au mépris et au désengagement de l'État concernant l'hôpital d'Ajaccio.
Une de préoccupations du CFDT est le prix de vente du site estimé par France Domaine, service de l'État, entre 10 et 12 million d'euros en fonction du pourcentage de construction de logements locatifs sociaux qui seront présents. Une estimation réalisée en rapport avec le projet d'aménagement du site en éco-quartier incluant une cité administrative. « Lorsque l'on connaît les tarifs pratiqués sur Ajaccio et niveau du foncier, ces sommes paraissent au syndicat ridicule et ubuesque, amenant par-là même la question du financement de la reconstruction de l'hôpital Eugénie.»
A préoccuper le syndicat il y a aussi la nomination d'un directeur d'ARS, intérimaire « qui après 6 mois d'exercice « confidentiel » à cédé aux sirènes du privé ».
Malgré les graves problèmes financiers que rencontre l’hôpital depuis plusieurs années, le ministère impose sans aucun accompagnement le recours à l'emprunt de 10 millions d'euros pour équiper le nouvel établissement et le financement sur le déficit actuel de 2,5 millions d'euros liés au déménagement. « Bien que des efforts importants aient été effectués en interne par notre établissement, le déficit structurel affiche un chiffre jamais atteint de 37 million d'euros pour 2018, c'est-à-dire 4,4 millions de plus qu’en 2017. Il est à rappeler que l’aide de trésorerie apportées par l’ARS ne cesse de baisser : moins 3,7 millions cette année. »
« Quel avenir nous fabrique-t-on ? »
« L'entrée dans le nouvel établissement prévu pour fin 2019 apportait beaucoup d'espoir qui s’estompent aujourd’hui pour nous tous , mais aussi pour un personnel déjà en souffrance et vraiment très inquiet. Nous dénonçons à nouveau le mode de financement de nos hôpitaux. Tous les hôpitaux de Corse présente un déficit. Il faut que Paris arrête de penser que c'est une fatalité pour les mauvais élèves ! Malgré tous les efforts réalisés nous sommes toujours dans la même galère. »
La CFDT de l’hôpital de la Miséricorde réitère sa proposition de réunion engageant tous les acteurs responsables locaux et nationaux afin de trouver des solutions pérennes pour l'avenir des hôpitaux de Corse.
Une de préoccupations du CFDT est le prix de vente du site estimé par France Domaine, service de l'État, entre 10 et 12 million d'euros en fonction du pourcentage de construction de logements locatifs sociaux qui seront présents. Une estimation réalisée en rapport avec le projet d'aménagement du site en éco-quartier incluant une cité administrative. « Lorsque l'on connaît les tarifs pratiqués sur Ajaccio et niveau du foncier, ces sommes paraissent au syndicat ridicule et ubuesque, amenant par-là même la question du financement de la reconstruction de l'hôpital Eugénie.»
A préoccuper le syndicat il y a aussi la nomination d'un directeur d'ARS, intérimaire « qui après 6 mois d'exercice « confidentiel » à cédé aux sirènes du privé ».
Malgré les graves problèmes financiers que rencontre l’hôpital depuis plusieurs années, le ministère impose sans aucun accompagnement le recours à l'emprunt de 10 millions d'euros pour équiper le nouvel établissement et le financement sur le déficit actuel de 2,5 millions d'euros liés au déménagement. « Bien que des efforts importants aient été effectués en interne par notre établissement, le déficit structurel affiche un chiffre jamais atteint de 37 million d'euros pour 2018, c'est-à-dire 4,4 millions de plus qu’en 2017. Il est à rappeler que l’aide de trésorerie apportées par l’ARS ne cesse de baisser : moins 3,7 millions cette année. »
« Quel avenir nous fabrique-t-on ? »
« L'entrée dans le nouvel établissement prévu pour fin 2019 apportait beaucoup d'espoir qui s’estompent aujourd’hui pour nous tous , mais aussi pour un personnel déjà en souffrance et vraiment très inquiet. Nous dénonçons à nouveau le mode de financement de nos hôpitaux. Tous les hôpitaux de Corse présente un déficit. Il faut que Paris arrête de penser que c'est une fatalité pour les mauvais élèves ! Malgré tous les efforts réalisés nous sommes toujours dans la même galère. »
La CFDT de l’hôpital de la Miséricorde réitère sa proposition de réunion engageant tous les acteurs responsables locaux et nationaux afin de trouver des solutions pérennes pour l'avenir des hôpitaux de Corse.
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