Certains corses expriment une haine sans limites à l'endroit du jeune berger Jean Dominique Orsoni dont une vidéo montre la mise mort présumée d'un veau depuis un pont du Niolu.
L'émotion aurait-elle été la même si ce garçon avait jeté, d'un pont, un rat ou une couleuvre ?
Ce qui dérange les juges de Facebook dans cette affaire c'est que cet épisode s'inscrit dans un cadre non confessionnel et qu'ils prêtent une humanité à un veau...
Au moment de Pâques ou de Noël, nul ne s'émeut des cris qui montent des abattoirs.
Les mêmes qui réclament des peines exemplaires pour ce jeune berger, consomment du veau.
Ils ne s'offusquent pas du sort des animaux sacrifiés comme le sont les agneaux Pascal, les cabris ou les veaux de la pentecôte.
Ils sont, en revanche, muets face aux crimes du milieu. Lâches, ils se taisent au nom du sinistre "c'est entre eux". Cette formule vous assassine une deuxième fois et les familles endeuillées se retrouvent, ainsi, salies et esseulées face à l'opinion publique.
Pourtant, pour un veau, de farouches défenseurs, autoproclamés, de la cause animale s'erigent en procureurs de canapé.
La justice des réseaux sociaux exige que notre berger se voit confisquer son troupeau.
Elle exige qu'il soit aussi frappé d'une interdiction d'approcher le moindre animal.
Cela équivaut à une mort sociale.
Je hais cette époque qui permet à la foule de tirer le juge par la manche. J'aime que la justice soit...juste.
J'apprécierai qu'elle n'applique pas une rigueur exemplaire à un garçon qui cherche ses mots et qui ne veut qu'une chose. Retrouver ses montagnes du Niolu avec son troupeau et ses chevaux.
Il a vingt ans.
Jean Paul Luciani.
Homme de radio et de télévision.
Adjoint au maire de Calacuccia
L'émotion aurait-elle été la même si ce garçon avait jeté, d'un pont, un rat ou une couleuvre ?
Ce qui dérange les juges de Facebook dans cette affaire c'est que cet épisode s'inscrit dans un cadre non confessionnel et qu'ils prêtent une humanité à un veau...
Au moment de Pâques ou de Noël, nul ne s'émeut des cris qui montent des abattoirs.
Les mêmes qui réclament des peines exemplaires pour ce jeune berger, consomment du veau.
Ils ne s'offusquent pas du sort des animaux sacrifiés comme le sont les agneaux Pascal, les cabris ou les veaux de la pentecôte.
Ils sont, en revanche, muets face aux crimes du milieu. Lâches, ils se taisent au nom du sinistre "c'est entre eux". Cette formule vous assassine une deuxième fois et les familles endeuillées se retrouvent, ainsi, salies et esseulées face à l'opinion publique.
Pourtant, pour un veau, de farouches défenseurs, autoproclamés, de la cause animale s'erigent en procureurs de canapé.
La justice des réseaux sociaux exige que notre berger se voit confisquer son troupeau.
Elle exige qu'il soit aussi frappé d'une interdiction d'approcher le moindre animal.
Cela équivaut à une mort sociale.
Je hais cette époque qui permet à la foule de tirer le juge par la manche. J'aime que la justice soit...juste.
J'apprécierai qu'elle n'applique pas une rigueur exemplaire à un garçon qui cherche ses mots et qui ne veut qu'une chose. Retrouver ses montagnes du Niolu avec son troupeau et ses chevaux.
Il a vingt ans.
Jean Paul Luciani.
Homme de radio et de télévision.
Adjoint au maire de Calacuccia