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Tocc'à Voi : "Covid-19 : Il rend fou. En France on a des génies"


Serge Orru le Lundi 31 Août 2020 à 17:12

Aujourd’hui CNI veut aller encore plus loin pour répondre à la demande toujours plus croissante des ses lecteurs et invite les internautes à participer à l'élaboration du journal avec leurs "contributions". Les articles retenus seront mis en page d'accueil, tout comme les articles, rédigés par les journalistes. On les distingue de ces derniers par la mention «Tocc'à voi ».
Aujourd'hui Serge Orru, directeur de l'Académie du climat s'exprime sur l'épidémie de Covid-19 et sur son traitement



N’importe quel épidémiologiste sait que la martingale contre un virus est de tester, tracer et isoler.
Pas de confiner ce qui est une stratégie du pauvre quand on n’a pas le choix, faute de tests et de traçages, beaucoup moins efficace...
En première vague on n’a rien fait en matière de tests, faute de matos.
Maintenant on teste. En masse.
C’est bien. Du coup on augmente le nombre de positifs, c’est logique ! On affole les medias, les politiques, la population car avec 6 000 cas positifs vendredi soir on devient le cinquième pays mondial le plus touché. Et la France devient "blacklistée" dans le monde entier : Chypre après les belges et les allemands...
Marvelous !
Pas de morts, pas de réa, mais ça tout le monde s’en fout et ce depuis 7 semaines. Les médias devraient enfin se pencher sérieusement sur le sujet.
Mais bon c’est pour la bonne cause hein, on teste, donc on tuera l’épidémie à terme.
Et bien non !


Car, entre le moment où une personne veut se tester, et son résultat, il se passe en moyenne 11 jours, entre le temps d’attente d’une place et le temps d’attente du résultat du labo privé. L’hôpital est lui plus réactif sur les résultats des tests.
Entre temps, le testé et ses contacts ont évidemment été contaminés.
Et le pompon est évidemment que le positif n’est pas isolé. Pas de quatorzaine à l’abri de nous.
Bingo !
C’est la strategie GTO (Game theory optimal) contre le Covid.

Les conséquences sociales et politiques s’annoncent désastreuses.
Dès le début de l’épidémie, avec quelques uns, nous avions alerté sur le manque de masques et de tests, sur le confinement des cas positifs. Nous avons été traités, alors, d’oiseaux de malheur...
Maintenant nous disons que les chiffres parlent mieux que la panique générale qui se diffuse.
Qu’en sera-t-il dans 3/4 mois ? Restons prudents.
Oui aux gestes barrières, oui aux masques dans les lieux clos, mais surtout pas de muselière hygiéniste et économique.