
Le ministre Gérald Darmanin et le président de l'exécutif, Gilles Simeoni jeudi 18 aout à Sagone. Photo Michel Luccioni
La violence meurtrière de la tempête qui a frappé l'ile jeudi matin, causant la mort de 5 personnes, n’a pas pu être anticipée par Météo-France, qui a placé l’île en vigilance orange à la dernière minute. Depuis Calvi, lors de son déplacement en Corse, ce vendredi 19 août, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’une enquête sera prochainement ouverte pour faire le point sur cette alerte tardive. "L'alerte météo n'a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents qui sont absolument exceptionnels et qui se forment en seulement quelques minutes, selon les professionnels de la météo. L'alerte orange est tombée quelques minutes avant l'arrivée de ces vents, ce qui a d'ailleurs empêché l'évacuation des campings" a déclaré Gérald Darmanin. "Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile".
Un phénomène difficile à prévoir
L'ile avait été placée en vigilance jaune par les services météorologiques le 17 août au soir. L'alerte n’a été réévaluée en orange que jeudi matin quelques minutes avant que cette tornade s'abatte sur l'ile rendant impossible toute évacuation de dernière minute. Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse "On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant", a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision en évoquant une rafale exceptionnelle de 224 km/h mesurée à la station Marignana. La situation était "difficilement prévisible" car on "ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer", a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand qui a aussi pointé les limites technologiques des outils de prévisions.
"Après le drame, l'heure est à la compréhension de ce qui s'est passé"
Alors que l'île panse ses plaies et commence à réparer les dégâts les questions de comprendre comment cet événement aurait pu être anticipé, restent nombreuses. "J'ai écrit ce jour au Ministre Gerald Darmanin pour demander que toutes les explications soient fournies, notamment sur les procédures d'analyse des risques météos et celles de déclenchement des alertes." indique sur Twitter le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui demande au ministère "un retour d'expérience sur cette tempête dramatique" afin de "nous permettre d'améliorer nos procédures d'alerte et de mise en sécurité des biens et des personnes, mais aussi d'intégrer les enjeux du réchauffement climatique dans toutes les politiques publiques de la Collectivité de Corse."
Un phénomène difficile à prévoir
L'ile avait été placée en vigilance jaune par les services météorologiques le 17 août au soir. L'alerte n’a été réévaluée en orange que jeudi matin quelques minutes avant que cette tornade s'abatte sur l'ile rendant impossible toute évacuation de dernière minute. Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse "On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant", a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision en évoquant une rafale exceptionnelle de 224 km/h mesurée à la station Marignana. La situation était "difficilement prévisible" car on "ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer", a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand qui a aussi pointé les limites technologiques des outils de prévisions.
"Après le drame, l'heure est à la compréhension de ce qui s'est passé"
Alors que l'île panse ses plaies et commence à réparer les dégâts les questions de comprendre comment cet événement aurait pu être anticipé, restent nombreuses. "J'ai écrit ce jour au Ministre Gerald Darmanin pour demander que toutes les explications soient fournies, notamment sur les procédures d'analyse des risques météos et celles de déclenchement des alertes." indique sur Twitter le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui demande au ministère "un retour d'expérience sur cette tempête dramatique" afin de "nous permettre d'améliorer nos procédures d'alerte et de mise en sécurité des biens et des personnes, mais aussi d'intégrer les enjeux du réchauffement climatique dans toutes les politiques publiques de la Collectivité de Corse."
La Corse sort profondément meurtrie de la tempête du 18 août. Nos pensées vont d’abord vers les victimes et leurs familles. Merci à tous les services de secours, aux Corses qui se sont spontanément mobilisés et à tous ceux qui, partout en Europe, ont manifesté leur solidarité.
⤵️ pic.twitter.com/ye0UtpdX2H
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) August 21, 2022