
Photo illustration archives CNI
Les gardes à vue de ces 13 personnes, qui n'ont pour l'heure donné lieu à aucune poursuite, ont eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire menée par un juge d'instruction parisien qui faisait suite à une enquête préliminaire ouverte en juin 2020 par le parquet de Bastia, selon des sources proches du dossier.
L'affaire a été dépaysée du fait de la présence parmi "les personnes susceptibles d'être mises en cause d'un avocat et ancien bâtonnier", avait précisé mercredi à l'AFP une source judiciaire.
Parmi les personnes entendues figuraient, outre cet avocat, l'ancien président de la communauté d'agglomération de Bastia (CAB) ainsi que son ancien directeur de cabinet, avait indiqué à l'AFP une autre source proche du dossier. L'avocat et l'ancien président de la CAB sont actuellement tous deux conseillers municipaux d'opposition. Contacté par l'AFP ce jeudi, l'ex-président de la CAB n'a pas souhaité s'exprimer.
"Suspicion de fraude électorale"
L'enquête initiale avait été ouverte pour "suspicion de fraude électorale" à la suite du dépôt d'une plainte dans l'entre-deux tours des élections municipales dans la deuxième ville de Corse."C'est un ancien avocat du barreau de Bastia, François Chailley-Pompei, qui est venu déposer plainte en indiquant dans son courrier que l'association +Victoria+, qui avait pour objet initial le financement du Parti radical de gauche (PRG) à Bastia, aurait, dans l'entre-deux tours des élections, modifié ses statuts pour distribuer de la nourriture aux nécessiteux", avait alors expliqué à l'AFP Caroline Tharot, la procureure de la République de Bastia de l'époque.
Le maire sortant, Pierre Savelli, avait été réélu à la mairie de Bastia avec 49,37% des suffrages exprimés devant la liste d'union large de Jean-Sébastien De Casalta (39,73%), allant du Parti radical de gauche (PRG) de Jean Zuccharelli à la droite régionaliste de Jean-Martin Mondoloni.
La campagne électorale bastiaise s'était déroulée dans un climat conflictuel avec le dépôt de plusieurs plaintes.
En octobre 2021, le Conseil d'Etat avait rejeté une demande d'invalidation des scrutins municipaux déposée par le mouvement d'opposition municipal bastiais. Il avait néanmoins validé l'annulation par le tribunal administratif de Bastia de l'élection du 43e conseiller municipal. La justice administrative avait estimé que, "compte tenu de l'importance de l’écart de voix au second tour" entre la liste nationaliste et la liste d'union d'opposition, "ces irrégularités ne justifi(ai)ent pas l'annulation des élections dans leur ensemble".
L'affaire a été dépaysée du fait de la présence parmi "les personnes susceptibles d'être mises en cause d'un avocat et ancien bâtonnier", avait précisé mercredi à l'AFP une source judiciaire.
Parmi les personnes entendues figuraient, outre cet avocat, l'ancien président de la communauté d'agglomération de Bastia (CAB) ainsi que son ancien directeur de cabinet, avait indiqué à l'AFP une autre source proche du dossier. L'avocat et l'ancien président de la CAB sont actuellement tous deux conseillers municipaux d'opposition. Contacté par l'AFP ce jeudi, l'ex-président de la CAB n'a pas souhaité s'exprimer.
"Suspicion de fraude électorale"
L'enquête initiale avait été ouverte pour "suspicion de fraude électorale" à la suite du dépôt d'une plainte dans l'entre-deux tours des élections municipales dans la deuxième ville de Corse."C'est un ancien avocat du barreau de Bastia, François Chailley-Pompei, qui est venu déposer plainte en indiquant dans son courrier que l'association +Victoria+, qui avait pour objet initial le financement du Parti radical de gauche (PRG) à Bastia, aurait, dans l'entre-deux tours des élections, modifié ses statuts pour distribuer de la nourriture aux nécessiteux", avait alors expliqué à l'AFP Caroline Tharot, la procureure de la République de Bastia de l'époque.
Le maire sortant, Pierre Savelli, avait été réélu à la mairie de Bastia avec 49,37% des suffrages exprimés devant la liste d'union large de Jean-Sébastien De Casalta (39,73%), allant du Parti radical de gauche (PRG) de Jean Zuccharelli à la droite régionaliste de Jean-Martin Mondoloni.
La campagne électorale bastiaise s'était déroulée dans un climat conflictuel avec le dépôt de plusieurs plaintes.
En octobre 2021, le Conseil d'Etat avait rejeté une demande d'invalidation des scrutins municipaux déposée par le mouvement d'opposition municipal bastiais. Il avait néanmoins validé l'annulation par le tribunal administratif de Bastia de l'élection du 43e conseiller municipal. La justice administrative avait estimé que, "compte tenu de l'importance de l’écart de voix au second tour" entre la liste nationaliste et la liste d'union d'opposition, "ces irrégularités ne justifi(ai)ent pas l'annulation des élections dans leur ensemble".