
visera (u capucciu) des confrères aux cagoules du Fronte ou du GIGN, l’anonymat nous est devenu familier. Mais il est aussi une autre forme de clandestinité qui nous entoure : celle des sans papiers, dont on peut dire aussi qu’ils sont sans nom et sans visage.
Pour avoir été le coordinateur des Passioni de Calenzana et de Curbara, avoir participé de nombreuses fois à celles de Calvi comme scénographe, et mis en scène de nombreux Mystères médiévaux et baroques en différents lieux d’Europe, Toni Casalonga proposa d’en faire une création Mais soyons clairs : il s’agit bien de théâtre, pas de liturgie.
C’est avec trois associations que s’est écrit le texte majoritairement en corse qui s’est continué par la participation de six comédiens chanteurs et qui constituent le noyau central du jeu. Tous les autres participants sont choisis sur le lieu de la représentation et participent à un stage durant 10 jours avant la représentation. A Ajaccio l’atelier se déroulera à l’Aghja.
Co-production : ARIA/C. C. VOCE/SVEGLIU CALVESE
Avec le soutien de LIEUX PUBLICS, Centre National de Création (Marseille)
Auteurs : sur une idée originale de Toni Casalonga, création collective de l’ATTELLU DI SCRITTURA di a CASA BALANINA DI A LINGUA, conventionnée par la COLLECTIVITE TERRITORIALE DE CORSE.
Groupe de réalisation : Guidu Benigni, Dominique Bianconi, Toni Casalonga, Serge Lipszyc, Santu Massiani.
Scénographie : Toni Casalonga
Lumières : Pascal Galeazzi
Décor : fresque de Niccolò Corso (1503) Porto Venere
Musique : Henri Tomasi, « Fanfares liturgiques » (1947)
Distribution : Marie-Ange Geronimi, Roselyne Filippini, François-Philippe Barbolosi, Petru Bertoni, Jacky Quilichini, Christian Ruspini et les stagiaires de l’Attellu teatrale di pratica linguistica.
Durée : 1 heure 15 minutes