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L'affaire remonte au jeudi 22 février, lorsque des gendarmes des sections de recherches d’Ajaccio et de Bastia, assistés du PSIG local, ont mené une intervention à Poggio d'Oletta qui avait pour objectif d'appréhender plusieurs individus dans le cadre d'une enquête pour "association de malfaiteurs, vols en bande organisée et recel", instruite à Ajaccio.
L'opération s'est conclue par le décès d'Alain Cappuri, qui était "défavorablement connu des autorités judiciaires pour avoir été déjà condamné à plusieurs reprises", comme l'avait indiqué le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre. Le gendarme du PSIG de Bastia, auteur des tirs mortels, a été mis en examen le 24 février pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire. Toutefois, il a été libéré suite à une décision de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Bastia.
Cependant, le 7 mars, après une demande de mise en liberté déposée par son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bastia a infirmé l’ordonnance du juge de la liberté et de la détention (JLD). Le militaire, un adjudant comptant 25 ans de services, a donc été libéré et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de porter une arme.
Selon le magazine "La voix du gendarme" il est "autorisé à exercer sa profession et à reprendre son travail, mais uniquement dans les bureaux, pendant la durée de l'instruction," qui s'annonce longue.