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Personnalité préférée de nos lecteurs 2020 : Océane Baldocchi, la bonne fée des commerçants corses


Livia Santana le Jeudi 7 Janvier 2021 à 12:56

A 29 ans, Océane Baldocchi a plus d'un tour dans son sac. Infirmière libérale, maman, photographe et influenceuse... la jeune femme n'a pas une minute à elle. Durant tout le mois de décembre ses "Caraconcours", des concours sur Instagram en partenariat avec des commerçants locaux pour les mettre en avant et les faire connaître, ont cartonné.

Si bien que les lecteurs de CNI l'ont désignée "personnalité de l'année 2020". Une récompense, inespérée pour la Bastiaise qui a commencé il y a moins d'un an.

Ses débuts, sa vie privée, ses concours, ses projets... Océane Baldocchi, raconte tout à CNI.



Océane Baldocchi, reçoit le prix des lecteurs de CNI
Océane Baldocchi, reçoit le prix des lecteurs de CNI
On vous connaît déjà en tant que photographe et infirmière, à quel moment avez-vous décidé de franchir le pas d’Instagram ?
- Ce n’était pas du tout quelque chose à laquelle j’avais pensé, n'y même désiré, mais quand j’ai eu Cara j’ai commencé à partager sur Instagram la décoration que je trouvais pour sa chambre chez des créateurs corses. Je voulais des pièces uniques et personnalisées pour elle. Ça a beaucoup plu et les gens me demandaient à chaque fois d’où ça venait. Dans le contenu que proposaient les autres influenceuses corses je ne m’y retrouvais pas forcément.
Alors j’ai décide que sur mon compte, j’aurais présenté  vraiment mes coups de coeur, des créateur corses et si je parle de quelque chose c’est parce que j’y crois, que cela me plaît et que je l’utilise.

- Le caraconcours c’est devenu un peu votre marque de fabrique…
- Oui et c’est arrivé par hasard. Un peu avant le confinement, le 2 février j’ai décidé de faire gagner une décoration, un ballon en verre made in France d’une créatrice sur lequel on m’avait posé beaucoup de questions et c’est là qu’est né le premier Caraconcours. Après tout s’est enchainé, j’ai pris pas mal d’abonnés parce que les concours plaisaient beaucoup. Alors j'ai décidé d'en faire un tous les mois le 25, date à laquelle on fête un mois de plus pour Cara. Pour Noël je devais en faire un par jours mais finalement j'ai eu tellement de commerces de toute la Corse qui voulaient y participer que j'ai fini par faire 3 concours par jour pour satisfaire tout le monde. 

- Mettre en avant les commerçants corses c'était important pour vous ? 
-S i on ne fait pas preuve de solidarité maintenant on le fera quand ? Il faut s'entraider dans cette période difficile. Les boutiques m'appellent, j'y vais, je montre ce qui me plaît, je ne suis pas payée pour ça. S'ils font des concours ils ont des abonnés en plus et de la visibilité, pour certains c'est très important et ils voient vite le résultat : des ventes supplémentaires. 

- Passé de derrière à devant l'objectif, comment le vivez-vous ? 
- Au début j’ai un peu esquivé la chose en postant plutôt des photos de Cara parce que je présentais des habits d’enfants. Très vite les magasins m'ont demandé si je pouvais porter des habits d'adultes et là je n'ai pas pu y échapper. Ça s'est fait assez naturellement mais le plus pénible a été de laisser de ma personne pour le calendrier de l'avant. Pour essayer de gagner les gens devaient partager la publication et on voyait alors des centaines de fois mon visage, la photo souvent ne me plaisait pas, j'avais l'air fatiguée parce qu'en tant qu'infirmière je me lève à 4 heures du matin mais je m'en suis accommodée.
Il faut dire que toute ma vie j'ai mangé et remangé d’être la fille de Gérard Baldocchi. Il me prenait souvent pour faire les photos d'illustration dans le journal et on se foutait de moi au lycée.

- On dit de vous que vous êtes plus accessible que les autres influenceuses, c'est ce qui est fait votre point fort selon vous ? 
- C’est vrai que les personnes m’arrêtent souvent dans la rue, c’est peut-être parce qu’avec mon ancien travail de photographe on me connaissait déjà un peu. Mais oui, je prends le temps de répondre à tous mes abonnés qui m’envoient des messages privés. C’est très long, mais pour moi c’est le minimum que je puisse faire pour eux.

- C'est sans doutes pour cela que les lecteurs de CNI vous ont désignée personnalité de l'année 2020. Vous vous y attendiez ? 
- Pas du tout ! Je pensais que cela serait un homme politique, sûrement Gilles Simeoni. Il faut croire que les gens en ont marre de la politique cette année et à cause du contexte actuel veulent des sujets plus légers. En tout cas cela a été une grande surprise. Mes parents qui ne comprenaient pas trop ce que je faisais et qui se moquaient un peu de moi ont été très fièrs. 

- Comment voyez-vous la suite ? 
- Il y a beaucoup de très beaux concours à venir pour la Saint Valentin. Je m'investis dans de nombreux projets de collaboration qui arriveront bientôt.