Municipales de Bastia. Le PCF dénonce : "Après la trahison, les renoncements de Jean Zuccarelli"
Le renversement d'alliance de Jean Zuccarelli en faveur de la droite n'a pas tardé à révéler les renoncements qu’il devait provoquer. Allié des communistes au premier tour, Jean Zuccarelli avait pris alors plusieurs engagements solidaires en faveur des plus modestes. Ces choix de gauche sont désormais absents de tout programme dans un contexte ou l’aggravation de l’urgence sociale après la crise sanitaire inédite exigeait de les renforcer.
Le minimum social garanti pour tous les Bastiais(e)s vivant sous le seuil de pauvreté (10 000 personnes environ et 25% de la population) que nous avions proposé avec Jean Zuccarelli se résume à un revenu minimum garanti pour 2500 personnes selon Jean Sébastien de Casalta, qui réserverait à cette mesure, pour le coup minimale, 1,3 million euros, soit 1,5% du budget de la ville. Ce revenu minimum, on le comprend bien, n'effarouche plus Jean Martin Mondoloni qui dénonçait « la prime à l’oisiveté ». Ce dernier a vite compris que son ticket d’entrer sur la liste Unione per Bastia en dépendait tout comme l’écharpe de 1er adjoint que son score ne lui permettait pas d’espérer.
Pour ce qui est du logement, sachant que 1500 demandes de logements sociaux locatifs sont insatisfaites, nous avions proposé avec Jean Zuccarelli la construction de 1000 logements sociaux. Le programme de la liste Unione per Bastia propose l’objectif non chiffré, donc non contrôlable, de résorber sur 6 ans les demandes de plus de 18 mois. Or depuis plusieurs années, il y a en moyenne 1500 demandes en instance. Avec l’onde de choc post Covid, les demandes vont augmenter, s'accumuler et provoquer une grave crise du logement.
En réintroduisant la règle des 3 tiers pour toutes les constructions de logements neufs : un tiers de logements sociaux locatifs, un tiers d'accession sociale à la propriété, un tiers de logements à prix libres nous proposions de favoriser la mixité sociale. Avec ses nouveaux colistiers, Jean Zuccarelli choisi une autre politique privilégiant les logements à prix libres pour 60% des constructions nouvelles. Ce choix est contraire à l'intérêt des Bastiais(e)s dont la moitié gagne moins de 1300 euros par mois. Il renforcera la spéculation immobilière avec des loyers écrasants pour les couches moyennes, cela d’autant plus que Bastia est déjà classée en « zone tendue » pour le prix des logements.
Autre renoncement de Jean Zuccarelli : la gratuité des transports en commun pour tous les usagers. C'était un objectif tant social qu'écologique pour favoriser un mode de transport doux et élargi à tous les quartiers de la ville. Le programme de la liste Unione per Bastia limite la gratuité aux seuls lycéens et collégiens. Jean Zuccarelli s'aligne, là aussi, sur le moins disant social.
S’agissant de la fiscalité des ménages, nous nous étions engagés à ne pas l'augmenter. Ensemble nous avions alerté les Bastiais(e)s et les habitants de la CAB sur la bombe fiscale à retardement que représentera de la crise des déchets ménagers, dont Gilles Simeoni et François Tatti sont coresponsables. Avant l'exportation et le traitement de ces déchets sur le continent, la facture s'élevait à 2 millions euros pour la CAB, soit une hausse de 50% de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Avec l'exportation, cette facture va doubler, soit 100% d'augmentation pour les ménages. La facture moyenne passera de 100 euros à 200 par foyer, y compris pour les locataires de HLM.
Dans le programme de la liste De Casalta, il n’y a aucun engagement sur la fiscalité, pas même une référence, alors que la municipalité nationaliste a lourdement augmenté les impôts de 11500 ménages. Jean Zuccarelli est soudainement devenu muet sur cet engagement commun fort du 1er tour. Est-ce le prix que les Bastiais(e)s auront à payer pour son fauteuil de président de la CAB ?
Face à la campagne de désinformations et d'insinuations que Jean Zuccarelli et ses colistiers conduisent auprès d’électrices et d’électeurs communistes, afin de dénaturer la position du Parti communiste pour le second tour, cette démonstration permet de se prononcer en connaissance de cause le 28 juin.
Les Bastiais(e)s ont besoin d'une politique de gauche pour faire face à leurs difficultés et répondre à leurs attentes sociales de justice fiscale, de logements, de services publics, de transports, de pouvoir d'achat... Au premier tour, la municipalité sortante a été sanctionnée sur sa politique libérale marquée par le refus de logements sociaux, l'augmentation de la fiscalité, le matraquage sur le pouvoir d'achat. Bastia est une ville populaire qui a besoin d'une politique de gauche. Ce n'est pas en installant la droite au pouvoir municipal que les attentes sociales seront satisfaites. Le programme du trio contre nature en témoigne.
Faire croire que la défaite des nationalistes passe par l'alliance avec cette même droite qui a préféré, en 2014, les nationalistes à la gauche républicaine est une imposture. La droite entre en force à la mairie parce qu'elle est assurée de ne pas renoncer à ses choix libéraux. En 2020, elle se sert de Bastia pour expérimenter une stratégie de reconquête du pouvoir régional en 2021. Voilà ce que cache l'appel pressant à battre les nationalistes adressé comme un chantage aux électrices et électeurs communistes. Tout cela masque des stratégies politiques et des ambitions personnelles qui se font au détriment des Bastiais(e)s et de la gauche. Avec Jean Zuccarelli, nous disions « nous ne ferons pas d'alliance à l'envers » comme celle contre nature de 2014. Pour notre part, c’est ce que nous avons respecté en refusant le marché de dupes que Jean Zuccarelli a accepté.
Dimanche prochain, le vote blanc servira à refuser les « combinazione » et à préparer la reconstruction de la gauche, la vraie, à Bastia comme à la région.
Bastia le 25 06 2020
Parti communiste français
Le minimum social garanti pour tous les Bastiais(e)s vivant sous le seuil de pauvreté (10 000 personnes environ et 25% de la population) que nous avions proposé avec Jean Zuccarelli se résume à un revenu minimum garanti pour 2500 personnes selon Jean Sébastien de Casalta, qui réserverait à cette mesure, pour le coup minimale, 1,3 million euros, soit 1,5% du budget de la ville. Ce revenu minimum, on le comprend bien, n'effarouche plus Jean Martin Mondoloni qui dénonçait « la prime à l’oisiveté ». Ce dernier a vite compris que son ticket d’entrer sur la liste Unione per Bastia en dépendait tout comme l’écharpe de 1er adjoint que son score ne lui permettait pas d’espérer.
Pour ce qui est du logement, sachant que 1500 demandes de logements sociaux locatifs sont insatisfaites, nous avions proposé avec Jean Zuccarelli la construction de 1000 logements sociaux. Le programme de la liste Unione per Bastia propose l’objectif non chiffré, donc non contrôlable, de résorber sur 6 ans les demandes de plus de 18 mois. Or depuis plusieurs années, il y a en moyenne 1500 demandes en instance. Avec l’onde de choc post Covid, les demandes vont augmenter, s'accumuler et provoquer une grave crise du logement.
En réintroduisant la règle des 3 tiers pour toutes les constructions de logements neufs : un tiers de logements sociaux locatifs, un tiers d'accession sociale à la propriété, un tiers de logements à prix libres nous proposions de favoriser la mixité sociale. Avec ses nouveaux colistiers, Jean Zuccarelli choisi une autre politique privilégiant les logements à prix libres pour 60% des constructions nouvelles. Ce choix est contraire à l'intérêt des Bastiais(e)s dont la moitié gagne moins de 1300 euros par mois. Il renforcera la spéculation immobilière avec des loyers écrasants pour les couches moyennes, cela d’autant plus que Bastia est déjà classée en « zone tendue » pour le prix des logements.
Autre renoncement de Jean Zuccarelli : la gratuité des transports en commun pour tous les usagers. C'était un objectif tant social qu'écologique pour favoriser un mode de transport doux et élargi à tous les quartiers de la ville. Le programme de la liste Unione per Bastia limite la gratuité aux seuls lycéens et collégiens. Jean Zuccarelli s'aligne, là aussi, sur le moins disant social.
S’agissant de la fiscalité des ménages, nous nous étions engagés à ne pas l'augmenter. Ensemble nous avions alerté les Bastiais(e)s et les habitants de la CAB sur la bombe fiscale à retardement que représentera de la crise des déchets ménagers, dont Gilles Simeoni et François Tatti sont coresponsables. Avant l'exportation et le traitement de ces déchets sur le continent, la facture s'élevait à 2 millions euros pour la CAB, soit une hausse de 50% de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Avec l'exportation, cette facture va doubler, soit 100% d'augmentation pour les ménages. La facture moyenne passera de 100 euros à 200 par foyer, y compris pour les locataires de HLM.
Dans le programme de la liste De Casalta, il n’y a aucun engagement sur la fiscalité, pas même une référence, alors que la municipalité nationaliste a lourdement augmenté les impôts de 11500 ménages. Jean Zuccarelli est soudainement devenu muet sur cet engagement commun fort du 1er tour. Est-ce le prix que les Bastiais(e)s auront à payer pour son fauteuil de président de la CAB ?
Face à la campagne de désinformations et d'insinuations que Jean Zuccarelli et ses colistiers conduisent auprès d’électrices et d’électeurs communistes, afin de dénaturer la position du Parti communiste pour le second tour, cette démonstration permet de se prononcer en connaissance de cause le 28 juin.
Les Bastiais(e)s ont besoin d'une politique de gauche pour faire face à leurs difficultés et répondre à leurs attentes sociales de justice fiscale, de logements, de services publics, de transports, de pouvoir d'achat... Au premier tour, la municipalité sortante a été sanctionnée sur sa politique libérale marquée par le refus de logements sociaux, l'augmentation de la fiscalité, le matraquage sur le pouvoir d'achat. Bastia est une ville populaire qui a besoin d'une politique de gauche. Ce n'est pas en installant la droite au pouvoir municipal que les attentes sociales seront satisfaites. Le programme du trio contre nature en témoigne.
Faire croire que la défaite des nationalistes passe par l'alliance avec cette même droite qui a préféré, en 2014, les nationalistes à la gauche républicaine est une imposture. La droite entre en force à la mairie parce qu'elle est assurée de ne pas renoncer à ses choix libéraux. En 2020, elle se sert de Bastia pour expérimenter une stratégie de reconquête du pouvoir régional en 2021. Voilà ce que cache l'appel pressant à battre les nationalistes adressé comme un chantage aux électrices et électeurs communistes. Tout cela masque des stratégies politiques et des ambitions personnelles qui se font au détriment des Bastiais(e)s et de la gauche. Avec Jean Zuccarelli, nous disions « nous ne ferons pas d'alliance à l'envers » comme celle contre nature de 2014. Pour notre part, c’est ce que nous avons respecté en refusant le marché de dupes que Jean Zuccarelli a accepté.
Dimanche prochain, le vote blanc servira à refuser les « combinazione » et à préparer la reconstruction de la gauche, la vraie, à Bastia comme à la région.
Bastia le 25 06 2020
Parti communiste français
La gauche le Parti Socialiste engagés dans la municipale de Bastia au côté de Pierre Savelli
En 2014 la liste d’ouverture conduite par Gilles Simeoni a remporté la municipale de Bastia; Les Socialistes avec Emmanuelle de Gentili ont apporté à une démarche respectueuse des valeurs de la gauche leur contribution. Depuis 2014, les socialistes, les autonomistes de gauche ont travaillé et sont fiers du bilan, des réalisations, du travail effectué sous la conduite de Gilles puis de Pierre.
Au-delà des querelles politiciennes entretenues par l’opposition municipale, le travail engagé en 2014 doit s’amplifier et s’organiser suivant 4 directions
Au-delà des querelles politiciennes entretenues par l’opposition municipale, le travail engagé en 2014 doit s’amplifier et s’organiser suivant 4 directions
- - Action sociale et définition de nouvelles solidarités pour que chaque bastiais s’implique dans sa ville,
- - Activités économiques pour lutter contre le chômage et soutenir le commerce local adapté aux
nouveaux usages,
- - Environnement et déplacements pour apporter une meilleure qualité de vie,
- - Identité et culture.
Le travail d'ouverture et de développement de la ville doit se poursuivre avec une équipe soudée et solidaire dans le travail et les réalisations.
Dans le contexte de crise économique d’après Covid19, la commune et la communauté d’agglomération, ont besoin d’une équipe à la fois expérimentée et renouvelée, bien au fait des dossiers économiques et sociaux, mais aussi capable d’innovation et d’audace afin de choisir les solutions les plus adaptées pour redresser la situation locale.
Les électeurs de gauche doivent être conscients que le choix est simple. Il leur faut choisir le développement économique, social, durable, adapté aux enjeux locaux et faire barrage aux forces conservatrices qui avancent masquées et qui ont toujours été contre les évolutions institutionnelles de la Corse portées par la gauche, contre l’émancipation des habitants, en s’appuyant sur une démarche emprunte de macronisme ayant préféré le soutien de la droite dure LR plutôt que celle de forces de gauche traditionnelles et engagées auprès des habitants et gommant ainsi toute démarche réelle sociale ...
Le contexte de crise appelle des actions de solidarité dans une démarche de développement durable, de nouvelles solidarités pour adapter les mesures et les actions aux nouveaux enjeux qui sont la lutte contre l’isolement particulièrement des séniors, l’accompagnement des jeunes, la création de liens, le renforcement des actions associatives.
L’équipe menée par Pierre Savelli, a le soutien du Parti Socialiste, de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) et de la Gauche Autonomiste à travers les candidatures d’Emmanuelle de Gentili, Philippe Peretti, Pierre Pieri investis par le PS pour défendre les valeurs de la gauche mais aussi du progrès social et durable avec leurs colistiers.
Les électeurs de gauche qui se reconnaissent dans notre démarche et nos engagements ne sauraient être bernés par une agrégation d’individus unis par le désir de revanche et les intérêts individuels. Ils voteront dimanche pour la liste du Maire sortant, Pierre Savelli.
Dans le contexte de crise économique d’après Covid19, la commune et la communauté d’agglomération, ont besoin d’une équipe à la fois expérimentée et renouvelée, bien au fait des dossiers économiques et sociaux, mais aussi capable d’innovation et d’audace afin de choisir les solutions les plus adaptées pour redresser la situation locale.
Les électeurs de gauche doivent être conscients que le choix est simple. Il leur faut choisir le développement économique, social, durable, adapté aux enjeux locaux et faire barrage aux forces conservatrices qui avancent masquées et qui ont toujours été contre les évolutions institutionnelles de la Corse portées par la gauche, contre l’émancipation des habitants, en s’appuyant sur une démarche emprunte de macronisme ayant préféré le soutien de la droite dure LR plutôt que celle de forces de gauche traditionnelles et engagées auprès des habitants et gommant ainsi toute démarche réelle sociale ...
Le contexte de crise appelle des actions de solidarité dans une démarche de développement durable, de nouvelles solidarités pour adapter les mesures et les actions aux nouveaux enjeux qui sont la lutte contre l’isolement particulièrement des séniors, l’accompagnement des jeunes, la création de liens, le renforcement des actions associatives.
L’équipe menée par Pierre Savelli, a le soutien du Parti Socialiste, de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) et de la Gauche Autonomiste à travers les candidatures d’Emmanuelle de Gentili, Philippe Peretti, Pierre Pieri investis par le PS pour défendre les valeurs de la gauche mais aussi du progrès social et durable avec leurs colistiers.
Les électeurs de gauche qui se reconnaissent dans notre démarche et nos engagements ne sauraient être bernés par une agrégation d’individus unis par le désir de revanche et les intérêts individuels. Ils voteront dimanche pour la liste du Maire sortant, Pierre Savelli.