Michel Stefani, secrétaire régional du Parti Communiste.
Voici le communiqué :
« Pour les Communistes, la moralité politique est une valeur intransgressable
Jean Zuccarelli ment par omission, sur le fond et sur la forme. La réponse qu’il nous fait ce jour appelle donc quelques précisions.
Obnubilé qu’il est par son propre avenir politique, Jean Zuccarelli tente vainement d’expliquer sa trahison. Nous avons pour notre part toujours privilégié l’accord à gauche. Nous avons participé à 4 réunions organisées par Jean Sébastien De Casalta, 2 après le 1er tour (les 16 et 21 mars) et 2 après le déconfinement (les 26 et 28 mai) auxquelles la droite était invitée, non par nous, mais par notre hôte Jean Sébastien De Casalta. A chaque réunion, nous avons exposé notre analyse des résultats et précisé les contours du rassemblement pour une alternative électorale et politique solide dans le temps et pour ce faire, indéniablement républicaine, mais avant tout à gauche.
Après la 3ème réunion, nous avons indiqué très clairement que l’accord envisagé ne nous convenait pas et que nous ne pouvions poursuivre la discussion.
Jean Zuccarelli venait, en effet, de valider le renversement d’alliance avec la droite assortie d’une clause léonine permettant de transmettre l’écharpe de 1er adjoint, en cas d’élection de Jean Martin Mondoloni à l’Exécutif territorial en 2021, à François Tatti.
A ce moment là, Jean Zuccarelli espérait obtenir des maires de Ville de Pietrabugno et de San Martino di Lota un soutien à sa candidature au poste de président de la CAB. La réponse verbale lui donnant satisfaction, il a considéré que l’alliance avec la droite devenait plus pertinente que celle scellée avec les Communistes et a donc poursuivi les discussions sans nous.
C’était sans compter avec la réactivité des autres maires de la CAB qui, dans un communiqué (1er juin 17h), signé y compris de la Maire de San Martino di Lota, ont signifié qu’ils ne voteraient pas Jean Zuccarelli à la présidence de la CAB en cas de défaite de la liste nationaliste.
Notre désaccord porte donc sur cette conception opaque de l’accord électoral et nous l’avons affirmé. Voila ce qu'il en est pour la forme dont parle Jean Zuccarelli.
Pour ce qui est du fond. Nous avons dit que le déplacement du curseur vers la droite était contradictoire avec les engagements pris à gauche avant le 1er tour (cf. l’opposition de Jean Martin Mondoloni au revenu de solidarité). De fait, nous ne pouvions laisser croire aux électeurs qu’une politique de gauche pourrait se faire identiquement avec un 1er adjoint de droite. De même, avec la gestion calamiteuse des déchets et la hausse phénoménale de la TEOM, qui se dessine dans un silence complice des candidats à ce second tour, le refus d’augmenter la fiscalité semble plus que compromis comme d’ailleurs la priorité donnée à la construction de logement sociaux.
La campagne électorale pour nous n’a jamais été, de ce point de vue, une affaire de “com“ et l’action des élu-e-s communistes au Conseil municipal en atteste. L’enjeu politique autour de la question du poste de 1er adjoint était donc bien là, particulièrement politique et lié par ces marchandages aux prochaines échéances électorales et aux ambitions des uns et des autres.
Nous ne pouvions l’accepter, à plus forte raison s’agissant de Bastia, ville dont l’histoire politique se confond avec celle de la gauche en Corse et dans le pays. Les postes de Maire et de 1er adjoint y définissent, ainsi, depuis 1968 l’orientation politique de la majorité municipale avec une influence indéniable sur l’intercommunalité depuis la création du District où naturellement le poste de président est déterminant.
Voila de quoi il était selon nous question.
Jean Zuccarelli parle d’intérêts partisans, sinon des siens on ne voit pas desquels il s'agit. Comme lui l’a fait peu honorablement, nous aurions pu au bénéfice de quelques strapontins promis, vendre notre âme dans cet accord sans principe. Nous ne l'avons pas fait, car pour les Communistes, la moralité politique est une valeur intransgressable. »
Le communiqué de Jean Zuccarelli :
https://www.corsenetinfos.corsica/Jean-Zuccarelli-Le-Parti-communiste-feint-d-oublier-que-la-perspective-d-une-union-large-a-toujours-ete-claire_a50184.html
« Pour les Communistes, la moralité politique est une valeur intransgressable
Jean Zuccarelli ment par omission, sur le fond et sur la forme. La réponse qu’il nous fait ce jour appelle donc quelques précisions.
Obnubilé qu’il est par son propre avenir politique, Jean Zuccarelli tente vainement d’expliquer sa trahison. Nous avons pour notre part toujours privilégié l’accord à gauche. Nous avons participé à 4 réunions organisées par Jean Sébastien De Casalta, 2 après le 1er tour (les 16 et 21 mars) et 2 après le déconfinement (les 26 et 28 mai) auxquelles la droite était invitée, non par nous, mais par notre hôte Jean Sébastien De Casalta. A chaque réunion, nous avons exposé notre analyse des résultats et précisé les contours du rassemblement pour une alternative électorale et politique solide dans le temps et pour ce faire, indéniablement républicaine, mais avant tout à gauche.
Après la 3ème réunion, nous avons indiqué très clairement que l’accord envisagé ne nous convenait pas et que nous ne pouvions poursuivre la discussion.
Jean Zuccarelli venait, en effet, de valider le renversement d’alliance avec la droite assortie d’une clause léonine permettant de transmettre l’écharpe de 1er adjoint, en cas d’élection de Jean Martin Mondoloni à l’Exécutif territorial en 2021, à François Tatti.
A ce moment là, Jean Zuccarelli espérait obtenir des maires de Ville de Pietrabugno et de San Martino di Lota un soutien à sa candidature au poste de président de la CAB. La réponse verbale lui donnant satisfaction, il a considéré que l’alliance avec la droite devenait plus pertinente que celle scellée avec les Communistes et a donc poursuivi les discussions sans nous.
C’était sans compter avec la réactivité des autres maires de la CAB qui, dans un communiqué (1er juin 17h), signé y compris de la Maire de San Martino di Lota, ont signifié qu’ils ne voteraient pas Jean Zuccarelli à la présidence de la CAB en cas de défaite de la liste nationaliste.
Notre désaccord porte donc sur cette conception opaque de l’accord électoral et nous l’avons affirmé. Voila ce qu'il en est pour la forme dont parle Jean Zuccarelli.
Pour ce qui est du fond. Nous avons dit que le déplacement du curseur vers la droite était contradictoire avec les engagements pris à gauche avant le 1er tour (cf. l’opposition de Jean Martin Mondoloni au revenu de solidarité). De fait, nous ne pouvions laisser croire aux électeurs qu’une politique de gauche pourrait se faire identiquement avec un 1er adjoint de droite. De même, avec la gestion calamiteuse des déchets et la hausse phénoménale de la TEOM, qui se dessine dans un silence complice des candidats à ce second tour, le refus d’augmenter la fiscalité semble plus que compromis comme d’ailleurs la priorité donnée à la construction de logement sociaux.
La campagne électorale pour nous n’a jamais été, de ce point de vue, une affaire de “com“ et l’action des élu-e-s communistes au Conseil municipal en atteste. L’enjeu politique autour de la question du poste de 1er adjoint était donc bien là, particulièrement politique et lié par ces marchandages aux prochaines échéances électorales et aux ambitions des uns et des autres.
Nous ne pouvions l’accepter, à plus forte raison s’agissant de Bastia, ville dont l’histoire politique se confond avec celle de la gauche en Corse et dans le pays. Les postes de Maire et de 1er adjoint y définissent, ainsi, depuis 1968 l’orientation politique de la majorité municipale avec une influence indéniable sur l’intercommunalité depuis la création du District où naturellement le poste de président est déterminant.
Voila de quoi il était selon nous question.
Jean Zuccarelli parle d’intérêts partisans, sinon des siens on ne voit pas desquels il s'agit. Comme lui l’a fait peu honorablement, nous aurions pu au bénéfice de quelques strapontins promis, vendre notre âme dans cet accord sans principe. Nous ne l'avons pas fait, car pour les Communistes, la moralité politique est une valeur intransgressable. »
Le communiqué de Jean Zuccarelli :
https://www.corsenetinfos.corsica/Jean-Zuccarelli-Le-Parti-communiste-feint-d-oublier-que-la-perspective-d-une-union-large-a-toujours-ete-claire_a50184.html