Jean-Félix Acquaviva
Lors de ce second tour des élections législatives, Jean-Félix Acquaviva a été réélu comme député de la seconde circonscription de la Haute-Corse avec une très faible avance sur son adversaire François-Xavier Ceccoli puisque 156 voix les ont séparés. Toutefois, quelques heures après le résultat officiel, le député sortant qui a recueilli au total 16 777 voix, se félicite « d’une belle victoire après un combat épique » et tient à souligner que « certaines forces politiques se sont liguées alors qu'elles ont très peu de points communs en termes de projets de société pour la Corse et de propositions pour l'avenir. Le seul qu’elles avaient, c'était d'essayer de faire chuter à l'occasion de cette élection Jean Félix Acquaviva et Gilles Simeoni. »
L’homme a conscience qu’avec cette courte victoire, son programme n’a pas fait l’unanimité. « Je me dois d'entendre l'ensemble des propositions des avis, des critiques qui ont été émises vis-à-vis de cette élection. Notamment celles des Corses qui se sont portés vers la candidature de François-Xavier Ceccoli, que je salue aussi en tant que démocrate pour son score », explique-t-il avant de continuer : « Je serai à partir de ce soir, le député non pas d'un camp, non pas d'un parti, mais le député de toute la Corse y compris de ces électeurs-là. Ce qui compte c'est d'arriver à faire en sorte d'être député de la Corse à Paris non pas le député d'un parti parisien en Corse. »
L’élu Fà Populu Inseme tient à remercier l'ensemble des nationalistes qui ont fait le choix « d'un vote patriotique », notamment le parti Core in Fronte pour « son esprit de responsabilité ». Dans ce sens, le député assure qu’il continuera à se battre pour un projet de société pour la Corse comprenant l'autonomie législative, le rapprochement et la libération des prisonniers politiques corses, la reconnaissance de la langue de la culture insulaire ainsi que la lutte contre la spéculation foncière et immobilière.
« Une stratégie de tension »
Quelques heures après les résultats, François-Xavier Ceccoli a annoncé qu’il réfléchissait à déposer un recours devant le tribunal administratif pour faire invalider ce scrutin. A cette annonce, Jean-Félix Acquaviva réplique que : « Un candidat est dans son droit s’il veut prendre des voies de recours. Néanmoins, je ne laisserai pas entaché de malhonnêteté l'ensemble des élus, militants et sympathisants qui sont investis dans notre campagne parce que ça serait une imposture. » Le député réélu déplore une « stratégie de la tension qui a été orchestrée par l'opposition à travers un communiqué qui annonçait par avance de possibles irrégularités lors du scrutin alors que rien ne se passait. »
Ce dimanche, selon le député Fà populu Inseme, des gendarmes auraient été appelés dans 3 communes de Balagne dont deux appartenant à des maires de la majorité territoriale et le troisième serait celui dans lequel siège au conseil municipal Marie-Jeanne Andreani, sa suppléante. Or, selon Jean-Félix Acquaviva, « les gendarmes se sont rendu compte qu'il s'agissait d'une logique manipulatoire puisqu’ils sont arrivés en arme alors qu'il n’y avait aucun incident dans ces communes. » Avant de rajouter : « Je ne recevrai pas ni moi-même, ni l'ensemble de la force politique militante qui me compose des leçons d'éthique, de démocratie et de transparence de la part de forces qui elles, quand on regarde le passé de leur gestion de la majorité territoriale ne sont pas en mesure de le faire. Je crois qu’il faut être responsable, sérieux car on ne peut pas considérer que la démocratie c'est uniquement que lorsque on gagne, c'est aussi lorsqu'on perd. »
L’homme a conscience qu’avec cette courte victoire, son programme n’a pas fait l’unanimité. « Je me dois d'entendre l'ensemble des propositions des avis, des critiques qui ont été émises vis-à-vis de cette élection. Notamment celles des Corses qui se sont portés vers la candidature de François-Xavier Ceccoli, que je salue aussi en tant que démocrate pour son score », explique-t-il avant de continuer : « Je serai à partir de ce soir, le député non pas d'un camp, non pas d'un parti, mais le député de toute la Corse y compris de ces électeurs-là. Ce qui compte c'est d'arriver à faire en sorte d'être député de la Corse à Paris non pas le député d'un parti parisien en Corse. »
L’élu Fà Populu Inseme tient à remercier l'ensemble des nationalistes qui ont fait le choix « d'un vote patriotique », notamment le parti Core in Fronte pour « son esprit de responsabilité ». Dans ce sens, le député assure qu’il continuera à se battre pour un projet de société pour la Corse comprenant l'autonomie législative, le rapprochement et la libération des prisonniers politiques corses, la reconnaissance de la langue de la culture insulaire ainsi que la lutte contre la spéculation foncière et immobilière.
« Une stratégie de tension »
Quelques heures après les résultats, François-Xavier Ceccoli a annoncé qu’il réfléchissait à déposer un recours devant le tribunal administratif pour faire invalider ce scrutin. A cette annonce, Jean-Félix Acquaviva réplique que : « Un candidat est dans son droit s’il veut prendre des voies de recours. Néanmoins, je ne laisserai pas entaché de malhonnêteté l'ensemble des élus, militants et sympathisants qui sont investis dans notre campagne parce que ça serait une imposture. » Le député réélu déplore une « stratégie de la tension qui a été orchestrée par l'opposition à travers un communiqué qui annonçait par avance de possibles irrégularités lors du scrutin alors que rien ne se passait. »
Ce dimanche, selon le député Fà populu Inseme, des gendarmes auraient été appelés dans 3 communes de Balagne dont deux appartenant à des maires de la majorité territoriale et le troisième serait celui dans lequel siège au conseil municipal Marie-Jeanne Andreani, sa suppléante. Or, selon Jean-Félix Acquaviva, « les gendarmes se sont rendu compte qu'il s'agissait d'une logique manipulatoire puisqu’ils sont arrivés en arme alors qu'il n’y avait aucun incident dans ces communes. » Avant de rajouter : « Je ne recevrai pas ni moi-même, ni l'ensemble de la force politique militante qui me compose des leçons d'éthique, de démocratie et de transparence de la part de forces qui elles, quand on regarde le passé de leur gestion de la majorité territoriale ne sont pas en mesure de le faire. Je crois qu’il faut être responsable, sérieux car on ne peut pas considérer que la démocratie c'est uniquement que lorsque on gagne, c'est aussi lorsqu'on perd. »