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Législatives - François-Xavier Ceccoli : "nous réfléchissons à un éventuel recours devant le tribunal administratif"


Livia Santana le Dimanche 19 Juin 2022 à 22:04

A 156 voix de son adversaire, François-Xavier Ceccoli arrive second de ce scrutin des législatives dans la deuxième circonscription de Haute-Corse avec 49,77%. L'homme qui se dit "fier de cette belle élection" dénonce toutefois des accrochages dans certains bureaux de votes. Avec ses soutiens, il réfléchit à la suite à donner. Il n'exclut pas un recours devant le tribunal administratif.



Photo archives CNI
Photo archives CNI
Au terme de ce scrutin très serré, le maire de San Giuliano, François-Xavier Ceccoli, a loupé la  seconde circonscription de Haute-Corse de peu. Avec 49,77% des voix, soit 156 de moins que le député sortant, Jean-Félix Acquaviva, le président de la fédération Les Républicains de Haute-Corse qui s’était présenté à ces législatives sans avoir demandé l’investiture de son parti, ressent le sentiment « du devoir accompli et beaucoup de fierté pour les gens qui ont travaillé sur cette élection et à ceux qui nous ont fait confiance ».  

François-Xavier Ceccoli, a déploré, par ailleurs ,dans cette « circonscription difficile » « un système et un fonctionnement » dans lequel "l’Exécutif, et notamment son Président, aurait beaucoup joué et se serait mobilisé  pour « sauver le soldat Acquaviva ».

« On est très proches derrière alors qu’on sait que la machine a fonctionné à 200%. Nous ne bénéficions d’aucun appui, d’aucun outil à notre service ce qui n’était pas le cas de mon concurrent. Il a bénéficié de promesses à tous les niveaux : les embauches, les emplois, les subventions … Malgré tout on termine quasiment égalité. Je retiens le positif, c’est une superbe élection », lance le candidat de droite.

« Des violences dans certains bureaux de vote »

Si dans la majorité des bureaux, ses assesseurs auraient été bien accueillis, François-Xavier Ceccoli explique que « dans quelques communes - dont une - il y a eu des violences, d’autres où on a des doutes. Les assesseurs qui ont été molestés porteront plainte. Nous sommes en train de nous poser la question d’un éventuel recours devant le tribunal administratif. Il y a vraiment matière à le faire. »
Le candidat assure qu’il y réfléchira à cette éventualité avec toute son équipe de campagne et qu’une décision sera connue dans les 10 jours.