- Les résultats du centre de formation de l’ACA sont excellents. Comment expliquer cette réussite ?
- Depuis trois ans, le projet a vraiment pris son envol. Cela correspond à la nomination de Johan Cavalli en tant que directeur sportif, qui a permis de créer une passerelle entre le centre de formation et les pros. Aujourd’hui, nous sommes placés 15èmes sur 36 dans le classement des centres de formation, nous étions 32èmes l’année dernière. Tous les ans, nous sautons beaucoup de catégories, tout simplement parce qu’il y a des moyens qui ont été mis en place par le club pour nous permettre de mener à bien notre mission, avec un recrutement qui est beaucoup plus pertinent, un staff très conséquent et avec beaucoup de gens qui travaillent énormément pour que ce projet avance. En fait, ce n’est pas le projet du centre de formation, c’est le projet du club. On le sent vraiment : la direction, le staff des pros, le staff de la formation, tout le monde s’implique dans ce projet et c’est ce qui fait notre réussite aujourd’hui. La pérennité de l’ACA passe forcément par le centre de formation. En effet, comme il n’y a pas de grosses entreprises en Corse, trouver des moyens financiers est très compliqué et cela passe notamment par la vente de jeunes joueurs, en respectant l’épanouissement de ces derniers. Je pense que c’est vraiment un besoin pour le club.
- C’est une grande fierté que de voir tout ce travail récompensé ?
- Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes est fiers de la réussite de ce qu’on a réussi à construire depuis maintenant 3-4 ans. Le centre de formation a déjà 10 ans d’existence, mais depuis 4 ans les choses se sont accélérées. Maintenant, il ne faut surtout pas s’enflammer et continuer à travailler. Au même titre que les joueurs, la formation c’est une remise en question permanente. Il y a beaucoup de concurrence, beaucoup de clubs qui ont énormément de moyens face à nous, donc si nous nous endormons, nous allons vite régresser. Nous essayons de nous améliorer tous les ans, mais aujourd’hui nous avons des moyens limités malgré les gros efforts que fait le club. Il faut redoubler d’imagination, innover tous les ans. Nous nous mettons la pression pour atteindre les objectifs.
- Quels sont les objectifs futurs du centre de formation ?
- La finalité à titre collectif, c’est d’alimenter l’équipe première en joueurs. Individuellement, c’est de faire grandir un gamin, d’en faire un athlète de haut niveau avec toutes les caractéristiques que cela englobe, que ce soit au niveau athlétique, mental, psychologique…
- Quels sont les critères que vous recherchez chez un jeune joueur ?
- Dans un premier temps, on étudie un peu tout. Nous voulons faire de ces jeunes des footballeurs, mais aussi des hommes. Nous sommes très attentifs à leur état d’esprit, à leur mentalité, ainsi qu’à leur capacité à s’intégrer dans un projet collectif. Nous étudions vraiment le parcours du gamin et bien entendu, nous étudions aussi ses qualités de footballeur.
- Comment le centre de formation prépare-t-il les jeunes joueurs pour leur transition vers le football professionnel ?
- Nous sommes sur un triple projet : scolaire, social et sportif, dans le sens que je les énumère. C’est-à-dire que le volet scolaire est très important pour nous. Il est impossible de rester inactif chez nous. Nous essayons d’emmener nos gamins jusqu’au bac, c’est le minimum, et en post-bac, nous leur imposons aussi systématiquement une formation, généralement dans le cadre du sport.
Le volet social est également très important car nous essayons vraiment de construire ces jeunes en tant qu’hommes en leur proposant beaucoup de missions avec une ouverture sur la vie, et en leur inculquant pas mal de notions qui sont importantes pour grandir. Enfin, le volet sportif fait bien sûr partie du projet.
- Depuis trois ans, le projet a vraiment pris son envol. Cela correspond à la nomination de Johan Cavalli en tant que directeur sportif, qui a permis de créer une passerelle entre le centre de formation et les pros. Aujourd’hui, nous sommes placés 15èmes sur 36 dans le classement des centres de formation, nous étions 32èmes l’année dernière. Tous les ans, nous sautons beaucoup de catégories, tout simplement parce qu’il y a des moyens qui ont été mis en place par le club pour nous permettre de mener à bien notre mission, avec un recrutement qui est beaucoup plus pertinent, un staff très conséquent et avec beaucoup de gens qui travaillent énormément pour que ce projet avance. En fait, ce n’est pas le projet du centre de formation, c’est le projet du club. On le sent vraiment : la direction, le staff des pros, le staff de la formation, tout le monde s’implique dans ce projet et c’est ce qui fait notre réussite aujourd’hui. La pérennité de l’ACA passe forcément par le centre de formation. En effet, comme il n’y a pas de grosses entreprises en Corse, trouver des moyens financiers est très compliqué et cela passe notamment par la vente de jeunes joueurs, en respectant l’épanouissement de ces derniers. Je pense que c’est vraiment un besoin pour le club.
- C’est une grande fierté que de voir tout ce travail récompensé ?
- Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes est fiers de la réussite de ce qu’on a réussi à construire depuis maintenant 3-4 ans. Le centre de formation a déjà 10 ans d’existence, mais depuis 4 ans les choses se sont accélérées. Maintenant, il ne faut surtout pas s’enflammer et continuer à travailler. Au même titre que les joueurs, la formation c’est une remise en question permanente. Il y a beaucoup de concurrence, beaucoup de clubs qui ont énormément de moyens face à nous, donc si nous nous endormons, nous allons vite régresser. Nous essayons de nous améliorer tous les ans, mais aujourd’hui nous avons des moyens limités malgré les gros efforts que fait le club. Il faut redoubler d’imagination, innover tous les ans. Nous nous mettons la pression pour atteindre les objectifs.
- Quels sont les objectifs futurs du centre de formation ?
- La finalité à titre collectif, c’est d’alimenter l’équipe première en joueurs. Individuellement, c’est de faire grandir un gamin, d’en faire un athlète de haut niveau avec toutes les caractéristiques que cela englobe, que ce soit au niveau athlétique, mental, psychologique…
- Quels sont les critères que vous recherchez chez un jeune joueur ?
- Dans un premier temps, on étudie un peu tout. Nous voulons faire de ces jeunes des footballeurs, mais aussi des hommes. Nous sommes très attentifs à leur état d’esprit, à leur mentalité, ainsi qu’à leur capacité à s’intégrer dans un projet collectif. Nous étudions vraiment le parcours du gamin et bien entendu, nous étudions aussi ses qualités de footballeur.
- Comment le centre de formation prépare-t-il les jeunes joueurs pour leur transition vers le football professionnel ?
- Nous sommes sur un triple projet : scolaire, social et sportif, dans le sens que je les énumère. C’est-à-dire que le volet scolaire est très important pour nous. Il est impossible de rester inactif chez nous. Nous essayons d’emmener nos gamins jusqu’au bac, c’est le minimum, et en post-bac, nous leur imposons aussi systématiquement une formation, généralement dans le cadre du sport.
Le volet social est également très important car nous essayons vraiment de construire ces jeunes en tant qu’hommes en leur proposant beaucoup de missions avec une ouverture sur la vie, et en leur inculquant pas mal de notions qui sont importantes pour grandir. Enfin, le volet sportif fait bien sûr partie du projet.
- Y a-t-il des valeurs spécifiques que vous essayez d'inculquer aux joueurs qui passent par le centre de formation de l'AC Ajaccio ?
- Nos valeurs principales sont les notions de respect, de sérieux et de sacrifice. Nous insistons beaucoup sur toutes ces valeurs de vie qui sont la base. Certains y adhèrent, d’autres moins, ce n’est pas évident.
- Comment gérez-vous la pression que les jeunes joueurs peuvent ressentir ?
- Nous devons préparer les gamins à la pression du haut niveau. Notre rôle est de tempérer ceux qui se mettent de trop pression et d’en mettre à ceux qui ne s’en mettent pas pour qu’ils atteignent leurs objectifs. Il faut toujours trouver un juste milieu parce que souvent la pression inhibe. Donc on doit jouer sur la gestion des émotions, faire un gros travail là-dessus, afin que le jour où le gamin se retrouve dans un stade plein avec beaucoup de spectateurs, il soit capable de gérer cette pression et d’être performant.
- Comment le centre de formation gère-t-il les blessures et les périodes de récupération pour les jeunes joueurs ?
- Nous avons un staff médical très important, à savoir trois kinésithérapeutes, un médecin, une nutritionniste, un podologue, un posturo podologue, un orthoptiste, et un psychologue. Le pôle médical est très important parce qu’il fait partie de l’accompagnement du gamin. Il y a un suivi dès l’arrivée du joueur et une batterie de tests qui sont mis en place pour qu’il devienne un athlète de haut niveau. Le mental, aujourd’hui, c’est le volet le plus important. La psychologie et la nutrition sont des volets que nous allons encore développer cette année.
- Vincent Marchetti, Andy Delort, Benjamin André... Plusieurs joueurs du centre de formation ont réussi à atteindre le niveau professionnel, quelles leçons tirer de leur parcours ?
- Lorsqu’un jeune issu de la formation foule la pelouse des pros, c’est une grande fierté et une réussite pour nous. C’est la récompense de tout un travail, de tout un staff pour certains déjà dans les plus jeunes catégories du club. Donc c’est une réussite. C’est un peu l’essence de l’ACA, former pour qu'à terme nous ayons un maximum de jeunes de chez nous fassent partie de l’équipe première. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail surtout sur plusieurs années donc nous sommes très contents.
- Nos valeurs principales sont les notions de respect, de sérieux et de sacrifice. Nous insistons beaucoup sur toutes ces valeurs de vie qui sont la base. Certains y adhèrent, d’autres moins, ce n’est pas évident.
- Comment gérez-vous la pression que les jeunes joueurs peuvent ressentir ?
- Nous devons préparer les gamins à la pression du haut niveau. Notre rôle est de tempérer ceux qui se mettent de trop pression et d’en mettre à ceux qui ne s’en mettent pas pour qu’ils atteignent leurs objectifs. Il faut toujours trouver un juste milieu parce que souvent la pression inhibe. Donc on doit jouer sur la gestion des émotions, faire un gros travail là-dessus, afin que le jour où le gamin se retrouve dans un stade plein avec beaucoup de spectateurs, il soit capable de gérer cette pression et d’être performant.
- Comment le centre de formation gère-t-il les blessures et les périodes de récupération pour les jeunes joueurs ?
- Nous avons un staff médical très important, à savoir trois kinésithérapeutes, un médecin, une nutritionniste, un podologue, un posturo podologue, un orthoptiste, et un psychologue. Le pôle médical est très important parce qu’il fait partie de l’accompagnement du gamin. Il y a un suivi dès l’arrivée du joueur et une batterie de tests qui sont mis en place pour qu’il devienne un athlète de haut niveau. Le mental, aujourd’hui, c’est le volet le plus important. La psychologie et la nutrition sont des volets que nous allons encore développer cette année.
- Vincent Marchetti, Andy Delort, Benjamin André... Plusieurs joueurs du centre de formation ont réussi à atteindre le niveau professionnel, quelles leçons tirer de leur parcours ?
- Lorsqu’un jeune issu de la formation foule la pelouse des pros, c’est une grande fierté et une réussite pour nous. C’est la récompense de tout un travail, de tout un staff pour certains déjà dans les plus jeunes catégories du club. Donc c’est une réussite. C’est un peu l’essence de l’ACA, former pour qu'à terme nous ayons un maximum de jeunes de chez nous fassent partie de l’équipe première. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail surtout sur plusieurs années donc nous sommes très contents.
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