Réaction de Gustave Alirol, conseiller régional d’Auvergne en charge de la politique linguistique et culturelle pour l’occitan.
L’occitan est parlé dans le tiers Sud de la France, dans des régions qui vont de l’Aquitaine jusqu’en Provence, en passant au Nord par l’Auvergne et le Limousin. Ce territoire de 15 millions d’habitants compte 1,5 million de locuteurs naturels qui sont, pour la plupart, des personnes âgées. Les enfants sont formés, essentiellement, dans l’enseignement associatif. Mais la pratique de l’occitan se heurte souvent au complexe du patois qui a donné aux gens une très mauvaise image de leur langue maternelle dont ils ne sont pas fiers. Par contre, dans les régions complètement désoccitanisées où ce complexe linguistique a disparu, les jeunes sont prêts à reprendre en charge cette question de la langue. A Toulouse, à Montpellier ou à Béziers par exemple, l’apprentissage et l’engouement pour l’occitan connaissent un renouveau prometteur.
L’occitan est parlé dans le tiers Sud de la France, dans des régions qui vont de l’Aquitaine jusqu’en Provence, en passant au Nord par l’Auvergne et le Limousin. Ce territoire de 15 millions d’habitants compte 1,5 million de locuteurs naturels qui sont, pour la plupart, des personnes âgées. Les enfants sont formés, essentiellement, dans l’enseignement associatif. Mais la pratique de l’occitan se heurte souvent au complexe du patois qui a donné aux gens une très mauvaise image de leur langue maternelle dont ils ne sont pas fiers. Par contre, dans les régions complètement désoccitanisées où ce complexe linguistique a disparu, les jeunes sont prêts à reprendre en charge cette question de la langue. A Toulouse, à Montpellier ou à Béziers par exemple, l’apprentissage et l’engouement pour l’occitan connaissent un renouveau prometteur.
Réaction de Pierre Fourel, responsable des relations internationales de l’Union démocratique bretonne et secrétaire de la fédération des régions et peuples solidaires.
La Bretagne compte 200 000 locuteurs bretons sur une population de plus de 4 millions d’habitants. En 1914, on dénombrait 1 million de Bretonnants, mais la langue ayant été, selon ses défenseurs, « interdite et pourchassée », elle n’a survécu que dans les milieux ruraux. Aujourd’hui, les parents bretonnants apprennent la langue à leurs enfants dès le premier âge, ainsi le breton est-il en train de redevenir la langue maternelle d’un nombre, encore réduit, mais croissant de jeunes. En effet, seulement 3%, soit 14 500 élèves, sont scolarisés dans les sections bilingues, la moitié dans des écoles publiques où la priorité est donnée à la langue française. L’autre moitié se répartit entre les écoles Diwan associatives et les écoles catholiques où la qualité de l’enseignement est excellente.
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