Deux jours après la tragique interpellation où François-Xavier Salini-Ricci, entrepreneur de la commune de Grosseto-Prugna perdait la vie, sa famille a porté plainte. Sa compagne et ses parents demandent à ce que le voile soit levé sur la mort du jeune père de famille poursuivi dans une enquête pour assassinat.
Pour rappel, l'homme qui était interpellé par la brigade de recherche et d'intervention dans le cadre d'une enquête de la JIRS de Marseille, avait ouvert le feu avec une arme de chasse à travers sa porte d'entrée. Les forces de l'ordre avaient alors riposté, touchant ainsi l'assaillant aux flancs, blessure de laquelle il succombera une quinzaine de minutes plus tard.
Stéphane Recchi, l'avocat de la famille du défunt est dans l'incompréhension. "Mon client n'était pas recherché, il n'était pas en cavale. Les magistrats savaient qu'il avait un avocat alors pourquoi on ne l'a pas convoqué ? Il s'agit incontestablement d'une bavure policière". La réaction du défunt s'apparente selon lui à de la peur : "La BRI a défoncé sa porte à 6 heures du matin, ils étaient cagoulés et armés, comme mon client avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat, il a probablement du se sentir en danger... A aucun moment il n'a pensé qu’il a avait à faire à la police ", poursuit-il.
La victime de 31 ans vivait avec sa compagne et leur bébé de 4 mois, ce matin-là, il se trouvait seul chez lui.
Une enquête en cours
Ce mercredi 10 février, la police des polices, l'IGPN arrivaient à Ajaccio pour enquêter sur les circonstances dans lesquelles les forces de l'ordre avaient fait usage de leurs armes. La procureur de la République d'Ajaccio, Carine Greff a ouvert une enquête confiée à la gendarmerie.
Pour le moment, la famille François-Xavier Salini-Ricci à travers son avocat, n'a pas réussi à rentrer en contact avec le parquet. "C'est le blackout total, la famille ne sait pas où est le corps, dans les médias on a entendu qu'une autopsie avait lieu aujourd'hui", regrette maître Stéphane Recchi.
Pour rappel, l'homme qui était interpellé par la brigade de recherche et d'intervention dans le cadre d'une enquête de la JIRS de Marseille, avait ouvert le feu avec une arme de chasse à travers sa porte d'entrée. Les forces de l'ordre avaient alors riposté, touchant ainsi l'assaillant aux flancs, blessure de laquelle il succombera une quinzaine de minutes plus tard.
Stéphane Recchi, l'avocat de la famille du défunt est dans l'incompréhension. "Mon client n'était pas recherché, il n'était pas en cavale. Les magistrats savaient qu'il avait un avocat alors pourquoi on ne l'a pas convoqué ? Il s'agit incontestablement d'une bavure policière". La réaction du défunt s'apparente selon lui à de la peur : "La BRI a défoncé sa porte à 6 heures du matin, ils étaient cagoulés et armés, comme mon client avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat, il a probablement du se sentir en danger... A aucun moment il n'a pensé qu’il a avait à faire à la police ", poursuit-il.
La victime de 31 ans vivait avec sa compagne et leur bébé de 4 mois, ce matin-là, il se trouvait seul chez lui.
Une enquête en cours
Ce mercredi 10 février, la police des polices, l'IGPN arrivaient à Ajaccio pour enquêter sur les circonstances dans lesquelles les forces de l'ordre avaient fait usage de leurs armes. La procureur de la République d'Ajaccio, Carine Greff a ouvert une enquête confiée à la gendarmerie.
Pour le moment, la famille François-Xavier Salini-Ricci à travers son avocat, n'a pas réussi à rentrer en contact avec le parquet. "C'est le blackout total, la famille ne sait pas où est le corps, dans les médias on a entendu qu'une autopsie avait lieu aujourd'hui", regrette maître Stéphane Recchi.