C’est une foule compacte et peu masquée qui s’installe en ce dimanche après-midi ensoleillé, place St Nicolas, devant le café Le Napoléon – tout un symbole – pour cette conférence de presse menée par l’équipe de la nouvelle liste Unione per Bastia.
Une alternative fiable
Jean-Sébastien De Casalta prend la parole en premier et commence par présenter son équipe. A ses côtés, se trouvent Jean Zuccarelli, Françoise Vesperini, Hélène Salge, Jean-Martin Mondoloni et Livia Graziani-Sanciu. Il entre très vite dans le vif du sujet et présente « ce projet que nous avons construit, sur cette alliance que nous avons scellée, sur ce pacte de mandature et de confiance que nous avons établi et qui nous permettent aujourd’hui d’être dépositaires d’une alternative fiable et crédible pour conduire […], après le 28 juin, le Bastia de demain. »
Les dérives adverses
Il poursuit avec les attaques dont ils ont été la cible, lui et ses colistiers, sur ce qu’il estime être « les dérives du camp adverse », que ce soit la municipalité en place ou le troisième candidat de cette triangulaire, Julien Morganti. « Nous avons toujours respecté nos concurrents ! Pourquoi ne nous respectent-ils pas ? Parce qu’ils ont peur ! Ils ne sont que calomnies et trahisons » déclame-t-il, tel un avocat au prétoire en haussant la voix. Mais « rien ne pourra nous décourager, poursuit-il, nous sommes animés par un seul but : servir les Bastiais et les Bastiaises. » Il ajoute : « Je suis particulièrement attristé d’entendre le Président de l’Exécutif, qui a abandonné l’Assemblée en ces heures difficiles, pour mener une campagne à Bastia et s’en prendre personnellement à un homme, sous couvert d’humour ».
Un projet commun
Une salve d’applaudissements se déclenche spontanément avant qu’il ne laisse la parole à Jean Zuccarelli qui s’avoue « dans la continuité de Jean Sé » et martèle combien il a été « facile de s’entendre autour d’un projet commun ». Le fils de l’ancien maire de Bastia, candidat de gauche, insiste sur « une ville plus sociale, plus solidaire. Alors que certains quartiers ont été tout simplement abandonnés, la ville est dans un état catastrophique. » Il propose « comme je l’avais annoncé dans mon programme : de mettre en place un revenu universel. Un meilleur accompagnement des personnes en difficulté. » Autres points forts de ce programme commun : le logement, la mobilité et la tarification sociale de l’eau.
Un pacte de gouvernance
Jean-Martin Mondoloni enchaîne sur « ce 2e tour qui sert à rassembler » et justifie une alliance qui pourrait paraître contre-nature. « Je suis de droite, je ne tourne pas le dos à mes idées. Ce pacte de gouvernance ne sert pas à découper le gâteau, comme j’ai pu l’entendre, mais bien à trouver un point d’équilibre entre nos programmes pour partir sur une trame commune. Je veux faire de Bastia une capitale ! La culture, l’histoire et le patrimoine sont essentiels à mes yeux. Il faut penser collectivement. La ville a perdu de sa superbe, nous avons rencontré des hommes et des femmes qui souffrent de cette image. Les Bastiais n’attendent pas que l’on gagne, mais bien que l’on réussisse ! » conclut-il sous les applaudissements.
Un désert médical
La Tattiste Françoise Vesperini préfère parler d'un sujet qui la concerne directement : la santé. « La Corse est un désert médical, nous devons changer ça, être force de soutien aux équipes médicales et rendre plus attractif notre pôle santé ». Le vent dans les arbres, les motos ou les pots d’échappement viennent parfois couvrir les voix, mais n’empêchent pas Jean-Sébastien de saluer sa colistière, son « travail accompli pendant cette crise de COVID19. Et à quel point elle mérite des applaudissements… » qui ne se font évidemment pas attendre.
Une ville solidaire
C’est au tour d’Hélène Salge de prendre la parole, un peu moins sûre d’elle que ses colistiers, elle débute par une justification : « On est une vraie équipe, on n'est pas là pour la parité seulement ». Puis réclame « un peu d’ordre ! On veut une ville agréable et propre et ouvrir de nouveaux parcs... Bastia est un ensemble. Elle doit devenir un ville plus solidaire ! » Mais sa voix est couverte par des jeunes un peu bruyants qui, sur la Place, ont apparemment du mal à le respecter cet “ordre” qu’elle évoque. Livia Graziani-Sanciu, la jeune colistière, âgée de 24 ans, de Jean-Martin Mondoloni, elle aussi, croit en l'union : « Je veux aider la jeunesse, les jeunes talents et ils sont nombreux. J’imagine, par exemple, un partenariat avec de grandes communes nationales ou internationales ».
Une capitale
Le tête de liste reprend la parole pour affirmer : « Nous avons Bastia au cœur. Tous ces points que nous venons d’évoquer sont essentiels : le logement, le social, la santé, sans oublier le handicap. Bastia doit être une capitale, il faut aussi créer une nouvelle dynamique commerciale, retrouver notre position administrative sur l’île et une influence régionale. Une ville solidaire, soucieuse de sa jeunesse. Une ville qui brille ! » Faisant écho à l’anniversaire de la victoire du Sporting en Coupe de France qui a fait rayonné Bastia il y a 39 ans, il lâche : « Nous avons essayé de vous livrer la chair de notre alliance, de cette gouvernance que nous voulons mettre en œuvre aux services des Bastiais et des Bastiaises. Cette élection, c’est celle d’une équipe qui travaille collectivement. Cette alliance est faite de la richesse de notre diversité, elle s’articule autour d’une convergence forte. Dans le seul intérêt des Bastiais ». Avant de conclure sur une profession de foi : « Cette élection, c’est aussi celle d’un homme. Je suis, n’en déplaise à ceux qui ont la critique facile, celui que je n’ai jamais cessé d’être et qui ne changera pas le 28 juin prochain. Je suis un homme libre qui ne partira pas à la conquête d’autres mandats politiques. Je suis un homme libre qui fera toujours prévaloir l’intérêt de Bastia sur toutes autres considérations. Je suis enfin, un homme, avec Jean, Jean-Martin et ces trois candidates qui m’accompagnent, qui aime sa ville et ses habitants ».
Une alternative fiable
Jean-Sébastien De Casalta prend la parole en premier et commence par présenter son équipe. A ses côtés, se trouvent Jean Zuccarelli, Françoise Vesperini, Hélène Salge, Jean-Martin Mondoloni et Livia Graziani-Sanciu. Il entre très vite dans le vif du sujet et présente « ce projet que nous avons construit, sur cette alliance que nous avons scellée, sur ce pacte de mandature et de confiance que nous avons établi et qui nous permettent aujourd’hui d’être dépositaires d’une alternative fiable et crédible pour conduire […], après le 28 juin, le Bastia de demain. »
Les dérives adverses
Il poursuit avec les attaques dont ils ont été la cible, lui et ses colistiers, sur ce qu’il estime être « les dérives du camp adverse », que ce soit la municipalité en place ou le troisième candidat de cette triangulaire, Julien Morganti. « Nous avons toujours respecté nos concurrents ! Pourquoi ne nous respectent-ils pas ? Parce qu’ils ont peur ! Ils ne sont que calomnies et trahisons » déclame-t-il, tel un avocat au prétoire en haussant la voix. Mais « rien ne pourra nous décourager, poursuit-il, nous sommes animés par un seul but : servir les Bastiais et les Bastiaises. » Il ajoute : « Je suis particulièrement attristé d’entendre le Président de l’Exécutif, qui a abandonné l’Assemblée en ces heures difficiles, pour mener une campagne à Bastia et s’en prendre personnellement à un homme, sous couvert d’humour ».
Un projet commun
Une salve d’applaudissements se déclenche spontanément avant qu’il ne laisse la parole à Jean Zuccarelli qui s’avoue « dans la continuité de Jean Sé » et martèle combien il a été « facile de s’entendre autour d’un projet commun ». Le fils de l’ancien maire de Bastia, candidat de gauche, insiste sur « une ville plus sociale, plus solidaire. Alors que certains quartiers ont été tout simplement abandonnés, la ville est dans un état catastrophique. » Il propose « comme je l’avais annoncé dans mon programme : de mettre en place un revenu universel. Un meilleur accompagnement des personnes en difficulté. » Autres points forts de ce programme commun : le logement, la mobilité et la tarification sociale de l’eau.
Un pacte de gouvernance
Jean-Martin Mondoloni enchaîne sur « ce 2e tour qui sert à rassembler » et justifie une alliance qui pourrait paraître contre-nature. « Je suis de droite, je ne tourne pas le dos à mes idées. Ce pacte de gouvernance ne sert pas à découper le gâteau, comme j’ai pu l’entendre, mais bien à trouver un point d’équilibre entre nos programmes pour partir sur une trame commune. Je veux faire de Bastia une capitale ! La culture, l’histoire et le patrimoine sont essentiels à mes yeux. Il faut penser collectivement. La ville a perdu de sa superbe, nous avons rencontré des hommes et des femmes qui souffrent de cette image. Les Bastiais n’attendent pas que l’on gagne, mais bien que l’on réussisse ! » conclut-il sous les applaudissements.
Un désert médical
La Tattiste Françoise Vesperini préfère parler d'un sujet qui la concerne directement : la santé. « La Corse est un désert médical, nous devons changer ça, être force de soutien aux équipes médicales et rendre plus attractif notre pôle santé ». Le vent dans les arbres, les motos ou les pots d’échappement viennent parfois couvrir les voix, mais n’empêchent pas Jean-Sébastien de saluer sa colistière, son « travail accompli pendant cette crise de COVID19. Et à quel point elle mérite des applaudissements… » qui ne se font évidemment pas attendre.
Une ville solidaire
C’est au tour d’Hélène Salge de prendre la parole, un peu moins sûre d’elle que ses colistiers, elle débute par une justification : « On est une vraie équipe, on n'est pas là pour la parité seulement ». Puis réclame « un peu d’ordre ! On veut une ville agréable et propre et ouvrir de nouveaux parcs... Bastia est un ensemble. Elle doit devenir un ville plus solidaire ! » Mais sa voix est couverte par des jeunes un peu bruyants qui, sur la Place, ont apparemment du mal à le respecter cet “ordre” qu’elle évoque. Livia Graziani-Sanciu, la jeune colistière, âgée de 24 ans, de Jean-Martin Mondoloni, elle aussi, croit en l'union : « Je veux aider la jeunesse, les jeunes talents et ils sont nombreux. J’imagine, par exemple, un partenariat avec de grandes communes nationales ou internationales ».
Une capitale
Le tête de liste reprend la parole pour affirmer : « Nous avons Bastia au cœur. Tous ces points que nous venons d’évoquer sont essentiels : le logement, le social, la santé, sans oublier le handicap. Bastia doit être une capitale, il faut aussi créer une nouvelle dynamique commerciale, retrouver notre position administrative sur l’île et une influence régionale. Une ville solidaire, soucieuse de sa jeunesse. Une ville qui brille ! » Faisant écho à l’anniversaire de la victoire du Sporting en Coupe de France qui a fait rayonné Bastia il y a 39 ans, il lâche : « Nous avons essayé de vous livrer la chair de notre alliance, de cette gouvernance que nous voulons mettre en œuvre aux services des Bastiais et des Bastiaises. Cette élection, c’est celle d’une équipe qui travaille collectivement. Cette alliance est faite de la richesse de notre diversité, elle s’articule autour d’une convergence forte. Dans le seul intérêt des Bastiais ». Avant de conclure sur une profession de foi : « Cette élection, c’est aussi celle d’un homme. Je suis, n’en déplaise à ceux qui ont la critique facile, celui que je n’ai jamais cessé d’être et qui ne changera pas le 28 juin prochain. Je suis un homme libre qui ne partira pas à la conquête d’autres mandats politiques. Je suis un homme libre qui fera toujours prévaloir l’intérêt de Bastia sur toutes autres considérations. Je suis enfin, un homme, avec Jean, Jean-Martin et ces trois candidates qui m’accompagnent, qui aime sa ville et ses habitants ».