Le tandem de Pè a Corsica, Jean-Félix Acquaviva- Petr'Anto Tomasi en lice pour le 2nd tour des législatives dans la 2ème circonscription de la Haute-Corse.
- Vous êtes arrivés en tête au soir du 1er tour. Est-ce une surprise ?
- Pas vraiment ! On a senti la dynamique s’installer sur le terrain pendant la campagne. On la sentait déjà pendant les 18 mois de travail à la Collectivité territoriale (CTC), suite à l’accession aux responsabilités en décembre 2015. La dynamique s’est traduite par ce scrutin du 11 juin, par 13 points d’écarts et 12 785 Corses qui ont fait le choix de soutenir notre candidature. Nous les remercions. Nous savons que nous pouvons amplifier cette dynamique. Notre candidature est une candidature d’union, de rassemblement. Nous voyons, chaque jour, s’élargir cette capacité à rassembler. Des Corses d’horizons divers ont fait le choix de nous rejoindre, et c’est tant mieux ! Ils ont compris qu’une alternative durable se mettait en place pour transformer ce pays.
- Est-ce, pour vous, un satisfecit adressé à la majorité territoriale ?
- Oui ! D’aucuns prédisaient la fin de l’Etat de grâce ! Or, c’est le contraire ! Dans cette circonscription et dans les autres. Paul-André Colombani peut remporter le siège à Porto-Vecchio, Michel Castellani peut et doit le remporter à Bastia. Dans une élection qui n’était pas, pour nous, une élection de prédilection, nous sommes en position d’obtenir trois députés sur quatre. Cela traduit une approbation du bilan du travail accompli. Les Corses ont compris que nous étions là pour travailler à l’intérêt général du peuple corse, et uniquement pour cela. Ils ont compris qu’on ne pouvait pas transformer la Corse en quelques mois. Nous pensons qu’ils nous permettront de reconduire le bail en décembre 2017. Ils ont compris qu’il fallait donner des moyens supplémentaires à l’Exécutif avec des députés de combat qui soient le relais à Paris de la politique de l’Assemblée de Corse et fassent avancer les dossiers importants pour l’avenir de ce pays.
- Même si votre circonscription est celle où l’on a le plus voté, le taux de participation reste faible. Comment l’analysez-vous ?
- Il y a, d’une part, un phénomène d’usure du à la succession d’élections, soit internes avec les Primaires de gauche et de droite, soit externes. C’est un fait important. D’autre part, l’après-présidentielle a suscité une vague de démobilisation. Pour notre part, au contraire, nous avons constaté une forte mobilisation de notre électorat traditionnel, même s’il nous reste encore beaucoup de marge. Nous comptons, aussi, sur notre capacité à convaincre des Corses, qui ont fait le choix d’autres candidatures, de rejoindre notre démarche. Un certain nombre d’entre-eux sont à même de le faire. Nous pensons que dimanche, la mobilisation sera forte.
- Vos adversaires disent que vous avez fait le plein de vos voix et qu’il vous reste peu de marges de manœuvre. Que répondez-vous ?
- Chacun se rassure comme il peut ! Nous sommes sereins face au jugement des Corses. Nous l’étions le 11 juin, nous le serons le 18. Nous savons, d’ores et déjà, que des Corses, qui n’ont pas voté au 1er tour, voteront pour nous au 2nd. Nous savons, aussi, que des Corses, qui ont fait le choix d’autres candidats au 1er tour, voteront pour nous dimanche. Nous allons, donc, progresser significativement. Je pense, véritablement, que nous remporterons cette élection. Ce sera un signal d’espoir, un message clair et fort envoyé à Paris. Ce sera le signe que l’ancien monde est en train de s’effondrer, et que la nouvelle alternative continue de croître et de se consolider. C’est de bon augure pour la Corse émancipée que l’on veut construire.
- Un leader de droite a appelé à voter pour Francis Guidici dans une sorte de Front républicain contre vous. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
- Le leader de droite, qui a appelé à voter pour Francis Guidici, est Marcel Francisci. Je constate qu’il fait de l’ingérence, alors que les deux candidats de droite du 1er tour dans la circonscription ont laissé libres les électeurs, de manière digne et légitime. Je trouve que l’appel de Marcel Francisci est une insulte aux électeurs de droite qui ont choisi ces deux candidats. Il prouve bien le déboussolement de la classe politique traditionnelle face à ce que nous sommes, à l’alternative forte que nous représentons. Je crois que cela aura peu de prise sur cet électorat qui est majeur et qui aura, lors de ce 2nd tour, à choisir entre deux visions de la Corse.
- Pensez-vous capter une partie de cet électorat ?
- Nous avons toujours considéré que le peuple corse, ce n’était pas seulement les Nationalistes et que le défendre, c’était défendre la Corse dans son ensemble. Ces électeurs-là sont à même, dans leur grande majorité, de rejoindre le signal que nous voulons donner à Paris pour porter les dossiers, notamment le statut fiscal et social, les avancées règlementaires et législatives dans le sillon de l’île-montagne par exemple, mais aussi un vrai saut qualitatif pour obtenir des avancées institutionnelles, économiques et politiques consistantes.
- Votre adversaire a beau jeu de dire qu’il peut s’adosser, s’il est élu, à la vague Macron et à une forte majorité nationale, ce ne sera pas votre cas. Qu’en pensez-vous ?
- Le renouveau politique en Corse ne se situe pas dans la vague En marche, surtout pas dans ceux qui le représentent aujourd’hui. Si on se souvient du feuilleton de la course à l’investiture En Marche qui a présidé à la désignation des candidatures, cela a été très déstabilisant pour ceux qui s’en réclamaient. On voit bien dans les résultats obtenus par ces candidats que la dynamique politique ne se situe pas là. Mon concurrent le reconnaît à chacune de ses interventions. La dynamique et le renouveau politique se situent de notre côté, dans le camp de Pè a Corsica. C’est une évidence ! Ce renouveau politique va se confirmer par des victoires conséquentes le 18 juin au soir. Je comprends que mon concurrent essaye de s’accrocher à l’effet extérieur national, c’est le jeu électoral, mais cela s’estompe sur la réalité des faits.
- Quel message lancez-vous aux électeurs pour ce 2nd tour ?
- Nous leur disons qu’en ce qui nous concerne, nous ne sommes contre personne, mais pour une Corse démocratique et émancipée, une Corse qui veut maîtriser son destin, qui veut avoir les moyens institutionnels de son développement et des décisions qui pèsent sur la vie quotidienne des Corses. C’est ce message que nous avons porté le 11 juin et que nous porterons dimanche.
- Après la prise de Bastia et de la CTC, comment appréhendez-vous, si vous êtes élu, la dimension historique de l’élection des premiers députés nationalistes ?
- Depuis deux ans, un point de bascule s’est opéré et se poursuit, une révolution démocratique tranquille et sereine. Les succès s’enchaînent. Nous pensons qu’effectivement, le 18 juin sera un nouveau succès historique et symbolique. Ce sera un signal positif envoyé à Paris, encore un ! Il faudra que Paris le prenne à sa juste mesure. Cela nous permettra de travailler sur le fond par un lobbying efficace dans les Commissions au sein du Palais Bourbon en réalisant des solidarités avec des députés enracinés, mais aussi avec d’autres députés pour convaincre de la réalité de la Corse d’aujourd’hui, pour démontrer que nous voulons avancer, pour adapter les lois générales à nos spécificités... En même temps, nous ferons en sorte de tourner le dos à 50 ans de conflits et de drames, d’enraciner de nouvelles relations entre Paris et la Corse avec, notamment, un nouveau statut, et d’enraciner la paix avec l’amnistie. Nous croyons fortement en notre capacité de construire des relations de manière sereine et d’être pragmatique pour obtenir des avancées concrètes. Ce travail de fond n’a pas été mené de cette façon-là jusqu’à présent.
- Vos adversaires s’étonnent également de la participation nationaliste à ce scrutin national. Au final, un député nationaliste, est-ce bien cohérent ?
- C’est très cohérent lorsqu’on veut adapter les règlements et les lois à ce que nous sommes et obtenir le pouvoir législatif. Siéger au Palais Bourbon, c’est siéger là où se font les lois. Même sur les lois générales, comme la réforme de la taxe d’habitation, la CSG (Contribution sociale généralisée) ou le code du travail, il faudra intervenir pour amender et tenter d’adapter à la spécificité de la Corse. Et puis, il y a le côté politique. Le député a la possibilité de déposer des propositions de loi, de créer des solidarités autour de celles-ci pour avancer sur la question corse, que ce soit sur l’amnistie, la langue, le foncier ou le pouvoir législatif et règlementaire de plein droit. Le Palais Bourbon est un lieu de combat politique en lien avec le travail fait par la majorité territoriale à l’Assemblée de Corse. En Europe, d’autres mouvements nationalistes ont des députés : à Madrid siègent des Catalans, à Londres siègent des Ecossais en nombre. Ils font avancer les dossiers de leurs territoires respectifs. Nous le ferons de la même façon.
- En aurez-vous les moyens ?
- Nous l’avons déjà fait à distance et à la faveur d’un rapport de forces politiques favorable et d’une volonté politique locale, conjuguée, il est vrai, à l’intelligence d’un homme politique comme l’a été Jean-Michel Baylet. Nous avons co-écrit l’amendement de la Loi Montagne sur le statut de la Corse, île montagne. Nous avons co-écrit l’amendement sur la déspécialisation de l’enveloppe de continuité territoriale. Nous avons contribué à la loi sur les Arrêtés Miot. Il n’y a aucune raison qu’en étant représentés directement au Palais Bourbon, nous ne soyons pas plus efficaces !
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Pas vraiment ! On a senti la dynamique s’installer sur le terrain pendant la campagne. On la sentait déjà pendant les 18 mois de travail à la Collectivité territoriale (CTC), suite à l’accession aux responsabilités en décembre 2015. La dynamique s’est traduite par ce scrutin du 11 juin, par 13 points d’écarts et 12 785 Corses qui ont fait le choix de soutenir notre candidature. Nous les remercions. Nous savons que nous pouvons amplifier cette dynamique. Notre candidature est une candidature d’union, de rassemblement. Nous voyons, chaque jour, s’élargir cette capacité à rassembler. Des Corses d’horizons divers ont fait le choix de nous rejoindre, et c’est tant mieux ! Ils ont compris qu’une alternative durable se mettait en place pour transformer ce pays.
- Est-ce, pour vous, un satisfecit adressé à la majorité territoriale ?
- Oui ! D’aucuns prédisaient la fin de l’Etat de grâce ! Or, c’est le contraire ! Dans cette circonscription et dans les autres. Paul-André Colombani peut remporter le siège à Porto-Vecchio, Michel Castellani peut et doit le remporter à Bastia. Dans une élection qui n’était pas, pour nous, une élection de prédilection, nous sommes en position d’obtenir trois députés sur quatre. Cela traduit une approbation du bilan du travail accompli. Les Corses ont compris que nous étions là pour travailler à l’intérêt général du peuple corse, et uniquement pour cela. Ils ont compris qu’on ne pouvait pas transformer la Corse en quelques mois. Nous pensons qu’ils nous permettront de reconduire le bail en décembre 2017. Ils ont compris qu’il fallait donner des moyens supplémentaires à l’Exécutif avec des députés de combat qui soient le relais à Paris de la politique de l’Assemblée de Corse et fassent avancer les dossiers importants pour l’avenir de ce pays.
- Même si votre circonscription est celle où l’on a le plus voté, le taux de participation reste faible. Comment l’analysez-vous ?
- Il y a, d’une part, un phénomène d’usure du à la succession d’élections, soit internes avec les Primaires de gauche et de droite, soit externes. C’est un fait important. D’autre part, l’après-présidentielle a suscité une vague de démobilisation. Pour notre part, au contraire, nous avons constaté une forte mobilisation de notre électorat traditionnel, même s’il nous reste encore beaucoup de marge. Nous comptons, aussi, sur notre capacité à convaincre des Corses, qui ont fait le choix d’autres candidatures, de rejoindre notre démarche. Un certain nombre d’entre-eux sont à même de le faire. Nous pensons que dimanche, la mobilisation sera forte.
- Vos adversaires disent que vous avez fait le plein de vos voix et qu’il vous reste peu de marges de manœuvre. Que répondez-vous ?
- Chacun se rassure comme il peut ! Nous sommes sereins face au jugement des Corses. Nous l’étions le 11 juin, nous le serons le 18. Nous savons, d’ores et déjà, que des Corses, qui n’ont pas voté au 1er tour, voteront pour nous au 2nd. Nous savons, aussi, que des Corses, qui ont fait le choix d’autres candidats au 1er tour, voteront pour nous dimanche. Nous allons, donc, progresser significativement. Je pense, véritablement, que nous remporterons cette élection. Ce sera un signal d’espoir, un message clair et fort envoyé à Paris. Ce sera le signe que l’ancien monde est en train de s’effondrer, et que la nouvelle alternative continue de croître et de se consolider. C’est de bon augure pour la Corse émancipée que l’on veut construire.
- Un leader de droite a appelé à voter pour Francis Guidici dans une sorte de Front républicain contre vous. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
- Le leader de droite, qui a appelé à voter pour Francis Guidici, est Marcel Francisci. Je constate qu’il fait de l’ingérence, alors que les deux candidats de droite du 1er tour dans la circonscription ont laissé libres les électeurs, de manière digne et légitime. Je trouve que l’appel de Marcel Francisci est une insulte aux électeurs de droite qui ont choisi ces deux candidats. Il prouve bien le déboussolement de la classe politique traditionnelle face à ce que nous sommes, à l’alternative forte que nous représentons. Je crois que cela aura peu de prise sur cet électorat qui est majeur et qui aura, lors de ce 2nd tour, à choisir entre deux visions de la Corse.
- Pensez-vous capter une partie de cet électorat ?
- Nous avons toujours considéré que le peuple corse, ce n’était pas seulement les Nationalistes et que le défendre, c’était défendre la Corse dans son ensemble. Ces électeurs-là sont à même, dans leur grande majorité, de rejoindre le signal que nous voulons donner à Paris pour porter les dossiers, notamment le statut fiscal et social, les avancées règlementaires et législatives dans le sillon de l’île-montagne par exemple, mais aussi un vrai saut qualitatif pour obtenir des avancées institutionnelles, économiques et politiques consistantes.
- Votre adversaire a beau jeu de dire qu’il peut s’adosser, s’il est élu, à la vague Macron et à une forte majorité nationale, ce ne sera pas votre cas. Qu’en pensez-vous ?
- Le renouveau politique en Corse ne se situe pas dans la vague En marche, surtout pas dans ceux qui le représentent aujourd’hui. Si on se souvient du feuilleton de la course à l’investiture En Marche qui a présidé à la désignation des candidatures, cela a été très déstabilisant pour ceux qui s’en réclamaient. On voit bien dans les résultats obtenus par ces candidats que la dynamique politique ne se situe pas là. Mon concurrent le reconnaît à chacune de ses interventions. La dynamique et le renouveau politique se situent de notre côté, dans le camp de Pè a Corsica. C’est une évidence ! Ce renouveau politique va se confirmer par des victoires conséquentes le 18 juin au soir. Je comprends que mon concurrent essaye de s’accrocher à l’effet extérieur national, c’est le jeu électoral, mais cela s’estompe sur la réalité des faits.
- Quel message lancez-vous aux électeurs pour ce 2nd tour ?
- Nous leur disons qu’en ce qui nous concerne, nous ne sommes contre personne, mais pour une Corse démocratique et émancipée, une Corse qui veut maîtriser son destin, qui veut avoir les moyens institutionnels de son développement et des décisions qui pèsent sur la vie quotidienne des Corses. C’est ce message que nous avons porté le 11 juin et que nous porterons dimanche.
- Après la prise de Bastia et de la CTC, comment appréhendez-vous, si vous êtes élu, la dimension historique de l’élection des premiers députés nationalistes ?
- Depuis deux ans, un point de bascule s’est opéré et se poursuit, une révolution démocratique tranquille et sereine. Les succès s’enchaînent. Nous pensons qu’effectivement, le 18 juin sera un nouveau succès historique et symbolique. Ce sera un signal positif envoyé à Paris, encore un ! Il faudra que Paris le prenne à sa juste mesure. Cela nous permettra de travailler sur le fond par un lobbying efficace dans les Commissions au sein du Palais Bourbon en réalisant des solidarités avec des députés enracinés, mais aussi avec d’autres députés pour convaincre de la réalité de la Corse d’aujourd’hui, pour démontrer que nous voulons avancer, pour adapter les lois générales à nos spécificités... En même temps, nous ferons en sorte de tourner le dos à 50 ans de conflits et de drames, d’enraciner de nouvelles relations entre Paris et la Corse avec, notamment, un nouveau statut, et d’enraciner la paix avec l’amnistie. Nous croyons fortement en notre capacité de construire des relations de manière sereine et d’être pragmatique pour obtenir des avancées concrètes. Ce travail de fond n’a pas été mené de cette façon-là jusqu’à présent.
- Vos adversaires s’étonnent également de la participation nationaliste à ce scrutin national. Au final, un député nationaliste, est-ce bien cohérent ?
- C’est très cohérent lorsqu’on veut adapter les règlements et les lois à ce que nous sommes et obtenir le pouvoir législatif. Siéger au Palais Bourbon, c’est siéger là où se font les lois. Même sur les lois générales, comme la réforme de la taxe d’habitation, la CSG (Contribution sociale généralisée) ou le code du travail, il faudra intervenir pour amender et tenter d’adapter à la spécificité de la Corse. Et puis, il y a le côté politique. Le député a la possibilité de déposer des propositions de loi, de créer des solidarités autour de celles-ci pour avancer sur la question corse, que ce soit sur l’amnistie, la langue, le foncier ou le pouvoir législatif et règlementaire de plein droit. Le Palais Bourbon est un lieu de combat politique en lien avec le travail fait par la majorité territoriale à l’Assemblée de Corse. En Europe, d’autres mouvements nationalistes ont des députés : à Madrid siègent des Catalans, à Londres siègent des Ecossais en nombre. Ils font avancer les dossiers de leurs territoires respectifs. Nous le ferons de la même façon.
- En aurez-vous les moyens ?
- Nous l’avons déjà fait à distance et à la faveur d’un rapport de forces politiques favorable et d’une volonté politique locale, conjuguée, il est vrai, à l’intelligence d’un homme politique comme l’a été Jean-Michel Baylet. Nous avons co-écrit l’amendement de la Loi Montagne sur le statut de la Corse, île montagne. Nous avons co-écrit l’amendement sur la déspécialisation de l’enveloppe de continuité territoriale. Nous avons contribué à la loi sur les Arrêtés Miot. Il n’y a aucune raison qu’en étant représentés directement au Palais Bourbon, nous ne soyons pas plus efficaces !
Propos recueillis par Nicole MARI.