Faire la queue à la caisse du supermarché pour faire ses courses, c’est un geste d’un autre âge, ou presque. En cette fin d’après-midi du mois de février, c’est dans le confort de leur véhicule que les clients font désormais la queue au portique du Leclerc drive de Biguglia. Il est presque 17 heures et l’ensemble des pistes de livraison sont prises d’assaut par les voitures. Les conducteurs n’ont qu’à scanner leur badge pour déclencher leur commande. En moins de cinq minutes, leurs articles viendront jusqu’à eux sur le tapis roulant situé juste à côté de la borne de commande.
Changement d’habitudes de consommation
Ce geste, en apparence anodin, est devenu un réflexe naturel pour de plus en plus d’insulaires qui voient dans cette pratique une nouvelle manière de consommer. Au niveau national, on dénombre 4 000 drives, et la Corse en possède une quinzaine. Parmi eux, ce sont ceux de l’enseigne Leclerc qui dominent le marché, comme c’est également le cas sur le continent. « En moyenne, nous réalisons 700 commandes par jour, et cela peut aller jusqu’à 1 200 commandes lors des périodes de très fortes affluences, précise Delphine Poletti, la directrice du Leclerc drive de Biguglia. À lui seul, le drive représente presque 50% des parts de marché du Leclerc d’Oletta dont nous dépendons ». Ce chiffre, qui peut sembler élevé, s’explique aussi par la saisonnalité, où le magasin est pris d’assaut par les touristes durant la haute saison, tandis que le drive est privilégié toute l’année par les locaux. Il n’empêche, ces très bons scores font du drive de Biguglia le quatrième de la région et le 14e à l’échelle nationale en termes de fréquentation.
Et ce ne sont pas les clients, très nombreux sur les pistes en cette fin d'après-midi, qui diront le contraire. « C’est un gain de temps pour moi vu que c’est à côté de mon travail et c’est plus simple de récupérer ces achats ici. Je reçois ma commande en cinq minutes et, en plus, je suis moins tenté de prendre des produits dont je n’ai pas besoin, répond Florian, un habitant de Vescovato qui profite de la facilité d’accès du drive depuis quatre ans pour faire ses courses. Quand je vais en magasin, il y a beaucoup de tentations et je n’ai pas forcément besoin de tout ce que je vais acheter, tandis qu’ici, je ne prends que ce dont j’ai besoin pour la semaine ». Pour autant, ce père de famille ne délaisse pas les magasins, mais réserve plutôt cela pour « les sorties du week-end avec les enfants, quand j’ai un peu plus de temps pour flâner ».
Changement d’habitudes de consommation
Ce geste, en apparence anodin, est devenu un réflexe naturel pour de plus en plus d’insulaires qui voient dans cette pratique une nouvelle manière de consommer. Au niveau national, on dénombre 4 000 drives, et la Corse en possède une quinzaine. Parmi eux, ce sont ceux de l’enseigne Leclerc qui dominent le marché, comme c’est également le cas sur le continent. « En moyenne, nous réalisons 700 commandes par jour, et cela peut aller jusqu’à 1 200 commandes lors des périodes de très fortes affluences, précise Delphine Poletti, la directrice du Leclerc drive de Biguglia. À lui seul, le drive représente presque 50% des parts de marché du Leclerc d’Oletta dont nous dépendons ». Ce chiffre, qui peut sembler élevé, s’explique aussi par la saisonnalité, où le magasin est pris d’assaut par les touristes durant la haute saison, tandis que le drive est privilégié toute l’année par les locaux. Il n’empêche, ces très bons scores font du drive de Biguglia le quatrième de la région et le 14e à l’échelle nationale en termes de fréquentation.
Et ce ne sont pas les clients, très nombreux sur les pistes en cette fin d'après-midi, qui diront le contraire. « C’est un gain de temps pour moi vu que c’est à côté de mon travail et c’est plus simple de récupérer ces achats ici. Je reçois ma commande en cinq minutes et, en plus, je suis moins tenté de prendre des produits dont je n’ai pas besoin, répond Florian, un habitant de Vescovato qui profite de la facilité d’accès du drive depuis quatre ans pour faire ses courses. Quand je vais en magasin, il y a beaucoup de tentations et je n’ai pas forcément besoin de tout ce que je vais acheter, tandis qu’ici, je ne prends que ce dont j’ai besoin pour la semaine ». Pour autant, ce père de famille ne délaisse pas les magasins, mais réserve plutôt cela pour « les sorties du week-end avec les enfants, quand j’ai un peu plus de temps pour flâner ».
Une montée en puissance de la performance
L’essor du drive en Corse s’explique par des habitudes de consommation chamboulées ces dernières années. « Le drive a ouvert en 2014, et cela a bien fonctionné dès le début, mais c’est surtout le Covid qui a servi d’accélérateur », glisse Delphine Poletti. Dès lors, pour suivre la demande, le gigantesque entrepôt, véritable ville dans la ville, fonctionne avec une cinquantaine de salariés chargés de collecter les articles à la place des clients. Le gros du travail est cependant réalisé par des robots, investissement de plusieurs millions d’euros que l’entreprise a réalisé en 2022 pour automatiser une grande partie du travail. Ce sont d’ailleurs ces efforts de modernisation qui permettent à ce drive d’être plus compétitif et rapide que les autres entreprises similaires de la région. « Chez nous, le client attend sa commande entre trois et cinq minutes », précise d’ailleurs la directrice du drive. Un point déterminant pour Nathalie, qui fait ses courses de la sorte depuis dix ans. « Dans les grandes surfaces, on passe trois heures en caisse et il y a trop de monde. Le drive, c’est la facilité, on vient chercher ses courses à l’heure qui nous correspond et c’est hyper rapide. Maintenant, je mets les pieds dans un magasin uniquement si j’ai deux-trois bricoles à acheter, sinon, pour les gros pleins, je passe systématiquement par le drive », souligne cette habitante de Borgo.
Livraison à domicile
Enfin, si le drive reste une tendance bien installée, une autre est en train de prendre de l’ampleur: depuis plus d’un an, l’enseigne développe la livraison à domicile, moyennant une rallonge de 10€ sur le montant final. Un coût qui peut certes paraître onéreux, mais qui trouve lentement des adeptes chez ceux qui, par souci de rapidité et d’efficacité, n’ont même plus envie de faire la queue en voiture pour récupérer leur course.
L’essor du drive en Corse s’explique par des habitudes de consommation chamboulées ces dernières années. « Le drive a ouvert en 2014, et cela a bien fonctionné dès le début, mais c’est surtout le Covid qui a servi d’accélérateur », glisse Delphine Poletti. Dès lors, pour suivre la demande, le gigantesque entrepôt, véritable ville dans la ville, fonctionne avec une cinquantaine de salariés chargés de collecter les articles à la place des clients. Le gros du travail est cependant réalisé par des robots, investissement de plusieurs millions d’euros que l’entreprise a réalisé en 2022 pour automatiser une grande partie du travail. Ce sont d’ailleurs ces efforts de modernisation qui permettent à ce drive d’être plus compétitif et rapide que les autres entreprises similaires de la région. « Chez nous, le client attend sa commande entre trois et cinq minutes », précise d’ailleurs la directrice du drive. Un point déterminant pour Nathalie, qui fait ses courses de la sorte depuis dix ans. « Dans les grandes surfaces, on passe trois heures en caisse et il y a trop de monde. Le drive, c’est la facilité, on vient chercher ses courses à l’heure qui nous correspond et c’est hyper rapide. Maintenant, je mets les pieds dans un magasin uniquement si j’ai deux-trois bricoles à acheter, sinon, pour les gros pleins, je passe systématiquement par le drive », souligne cette habitante de Borgo.
Livraison à domicile
Enfin, si le drive reste une tendance bien installée, une autre est en train de prendre de l’ampleur: depuis plus d’un an, l’enseigne développe la livraison à domicile, moyennant une rallonge de 10€ sur le montant final. Un coût qui peut certes paraître onéreux, mais qui trouve lentement des adeptes chez ceux qui, par souci de rapidité et d’efficacité, n’ont même plus envie de faire la queue en voiture pour récupérer leur course.