
Le Dr Laurent Carlini
Alors qu'Octobre Rose bat son plein, l’URPS Médecins Libéraux de Corse renouvelle son appel à la vigilance et à la prévention et insiste sur l'importance vitale de se faire dépister régulièrement, surtout pour les femmes de 50 à 74 ans, qui sont les plus exposées au risque. « Chaque année en France, 59 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués et près d'une femme sur huit sera confrontée à cette maladie au cours de sa vie », expliuque le docteur Laurent Carlini, élu de l’organisation « Mais si le cancer est détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. »
Le cancer du sein, qui reste la principale cause de décès par cancer chez les femmes, fait l'objet d'un dépistage organisé en Corse, pris en charge à 100 %. Le Centre Régional de Coordination de Dépistage des Cancers de Corse (CRCDC) invite toutes les femmes de 50 à 74 ans à effectuer une mammographie tous les deux ans. Cet examen est suivi, en cas de doute, d'une seconde lecture par un radiologue expert. « C'est une démarche essentielle, car elle permet de repérer des lésions de petite taille, invisibles ou non palpables, pour lesquelles le taux de guérison est très élevé », souligne le Dr Carlini.
Une faible participation
Malgré ces avantages, la participation des femmes corses reste très faible. Seulement 30,4 % des femmes éligibles ont répondu à l'appel du dépistage, contre une moyenne nationale de 50,6 %. « La Corse est toujours à la traîne sur ce sujet », déplore le médecin, qui voit dans ces chiffres une véritable alerte pour les autorités sanitaires.
L'absence de symptômes, la peur de la douleur ou du diagnostic sont autant de freins qui empêchent les femmes de se faire dépister. « Nous savons que certaines femmes hésitent par crainte des résultats ou parce qu’elles ne ressentent aucun symptôme, mais c’est une erreur. Le dépistage peut sauver des vies », martèle le Dr Carlini.
Ce mois-ci, de nombreuses associations, hôpitaux et professionnels de santé se mobilisent pour sensibiliser et encourager les femmes à consulter. La Ligue contre le Cancer rappelle l’importance de la mammographie biennale, même en l'absence de symptômes ou de facteurs de risque particuliers. « Il est important de ne pas attendre l’apparition des symptômes, car le pronostic dépend du stade auquel le cancer est détecté. Plus il est petit, plus les chances de guérison sont grandes », ajoute le médecin.
Au-delà de la tranche d’âge concernée par le dépistage organisé, les femmes dès 25 ans sont invitées à réaliser une consultation de suivi gynécologique pour un examen clinique des seins. « En cas de doute, il ne faut pas attendre », insiste la Ligue contre le cancer, qui rappelle que, bien que la mortalité ait baissé ces dernières années grâce à une détection plus précoce, le cancer du sein reste responsable de 12 000 décès par an en France.
Le cancer du sein, qui reste la principale cause de décès par cancer chez les femmes, fait l'objet d'un dépistage organisé en Corse, pris en charge à 100 %. Le Centre Régional de Coordination de Dépistage des Cancers de Corse (CRCDC) invite toutes les femmes de 50 à 74 ans à effectuer une mammographie tous les deux ans. Cet examen est suivi, en cas de doute, d'une seconde lecture par un radiologue expert. « C'est une démarche essentielle, car elle permet de repérer des lésions de petite taille, invisibles ou non palpables, pour lesquelles le taux de guérison est très élevé », souligne le Dr Carlini.
Une faible participation
Malgré ces avantages, la participation des femmes corses reste très faible. Seulement 30,4 % des femmes éligibles ont répondu à l'appel du dépistage, contre une moyenne nationale de 50,6 %. « La Corse est toujours à la traîne sur ce sujet », déplore le médecin, qui voit dans ces chiffres une véritable alerte pour les autorités sanitaires.
L'absence de symptômes, la peur de la douleur ou du diagnostic sont autant de freins qui empêchent les femmes de se faire dépister. « Nous savons que certaines femmes hésitent par crainte des résultats ou parce qu’elles ne ressentent aucun symptôme, mais c’est une erreur. Le dépistage peut sauver des vies », martèle le Dr Carlini.
Ce mois-ci, de nombreuses associations, hôpitaux et professionnels de santé se mobilisent pour sensibiliser et encourager les femmes à consulter. La Ligue contre le Cancer rappelle l’importance de la mammographie biennale, même en l'absence de symptômes ou de facteurs de risque particuliers. « Il est important de ne pas attendre l’apparition des symptômes, car le pronostic dépend du stade auquel le cancer est détecté. Plus il est petit, plus les chances de guérison sont grandes », ajoute le médecin.
Au-delà de la tranche d’âge concernée par le dépistage organisé, les femmes dès 25 ans sont invitées à réaliser une consultation de suivi gynécologique pour un examen clinique des seins. « En cas de doute, il ne faut pas attendre », insiste la Ligue contre le cancer, qui rappelle que, bien que la mortalité ait baissé ces dernières années grâce à une détection plus précoce, le cancer du sein reste responsable de 12 000 décès par an en France.