Face à la situation qui concerne les déchets, le président et les maires membres de la CAPA ont donné une conférence de presse afin de rendre compte des solutions d’urgence du Pays Ajaccien.
« Il faut savoir que notre compétence en tant qu’EPCI se limite au ramassage, le traitement étant assuré par le Syvadec, a expliqué Laurent Marcangeli. La crise des déchets n’arrive pas aujourd’hui, nous en avons subi déjà quelques épisodes, cette fois la crise est bien là mais nous le savions et nous avons anticipé En effet nous avons deux presses à balles et des terrains. Concernant le site de Saint-Antoine, nous avions demandé administrativement à la préfecture les autorisations nécessaires en vue de la future crise. Mes collègues maires et moi-même tenons à être clairs, nous ne sommes pas satisfaits de la situation malgré des solutions trouvées. Nous gérons la crise du mieux que nous pouvons avec les moyens humains et financiers dont nous disposons. La seule satisfaction que nous avons c’est que l’ordre public soit maintenu sur nos communes et nous n’avons pas de déchets qui s’amoncèlent en ville et dans les villages ».
Laurent Marcangeli a annoncé également avoir eu une discussion avec François Tatti, président du Syvadec. Aujourd’hui, la CAPA est la seule intercommunalité qui possède une « base de repli opérationnelle » avec les autorisations de l’État. A ce titre la CAPA a voulu faire acte de solidarité envers les intercommunalités voisines.
« Nous travaillons déjà avec le Celavu-Prunelli, la Pieve d’Ornano et le Spelunca Liamone notamment sur la création d’un centre de tri mixte. Il était donc naturel d’être solidaires. Nous mettons donc à leur disposition notre matériel de mise en balles sur le site de Saint-Antoine. Les balles ainsi réalisées, repartiront dans les 48 heures sur des sites de ces territoires. Il faut quand même bien comprendre que la mise en balles est une façon de gérer la crise car nous sortons de notre champ de compétence. Mais ce n’est pas parce que les poubelles ne sont pas dans les rues que la crise n’existe plus, elle est bien là ! La CAPA a été la seule collectivité à faire des propositions. Le Pays Ajaccien propose depuis quatre ans qu’une usine de tri et de valorisation soit installée sur Ajaccio, demande appuyée par la Mairie ».
La conclusion de ce point sur la crise des déchets a été dédiée par le président de la CAPA au « fond du problème ». Laurent Marcangeli a pointé du doigt une incapacité collective à trouver des solutions. Le maire d’Ajaccio n’a pas ménagé les élus régionaux sous les différentes mandatures en dénonçant l’inefficacité des plans régionaux votés successivement qui « ne sont pas de nature à faire sortir la Corse de la crise des déchets ».
« Il faut savoir que notre compétence en tant qu’EPCI se limite au ramassage, le traitement étant assuré par le Syvadec, a expliqué Laurent Marcangeli. La crise des déchets n’arrive pas aujourd’hui, nous en avons subi déjà quelques épisodes, cette fois la crise est bien là mais nous le savions et nous avons anticipé En effet nous avons deux presses à balles et des terrains. Concernant le site de Saint-Antoine, nous avions demandé administrativement à la préfecture les autorisations nécessaires en vue de la future crise. Mes collègues maires et moi-même tenons à être clairs, nous ne sommes pas satisfaits de la situation malgré des solutions trouvées. Nous gérons la crise du mieux que nous pouvons avec les moyens humains et financiers dont nous disposons. La seule satisfaction que nous avons c’est que l’ordre public soit maintenu sur nos communes et nous n’avons pas de déchets qui s’amoncèlent en ville et dans les villages ».
Laurent Marcangeli a annoncé également avoir eu une discussion avec François Tatti, président du Syvadec. Aujourd’hui, la CAPA est la seule intercommunalité qui possède une « base de repli opérationnelle » avec les autorisations de l’État. A ce titre la CAPA a voulu faire acte de solidarité envers les intercommunalités voisines.
« Nous travaillons déjà avec le Celavu-Prunelli, la Pieve d’Ornano et le Spelunca Liamone notamment sur la création d’un centre de tri mixte. Il était donc naturel d’être solidaires. Nous mettons donc à leur disposition notre matériel de mise en balles sur le site de Saint-Antoine. Les balles ainsi réalisées, repartiront dans les 48 heures sur des sites de ces territoires. Il faut quand même bien comprendre que la mise en balles est une façon de gérer la crise car nous sortons de notre champ de compétence. Mais ce n’est pas parce que les poubelles ne sont pas dans les rues que la crise n’existe plus, elle est bien là ! La CAPA a été la seule collectivité à faire des propositions. Le Pays Ajaccien propose depuis quatre ans qu’une usine de tri et de valorisation soit installée sur Ajaccio, demande appuyée par la Mairie ».
La conclusion de ce point sur la crise des déchets a été dédiée par le président de la CAPA au « fond du problème ». Laurent Marcangeli a pointé du doigt une incapacité collective à trouver des solutions. Le maire d’Ajaccio n’a pas ménagé les élus régionaux sous les différentes mandatures en dénonçant l’inefficacité des plans régionaux votés successivement qui « ne sont pas de nature à faire sortir la Corse de la crise des déchets ».